Le secrétaire général du Gatia Fahad Ag Almahmoud a mis fin au suspens sur la présence de la Plateforme à Anefis. Il en a donné la primeur au studio Tamani en déclarant que son groupe accepte de se retirer d’Anefis. Cette reculade de la Plateforme entrainera-t-elle la sérénité au Comité de suivi, duquel la CMA avait suspendu sa participation le lundi, provoquant une inquiétude de la Communauté internationale. Celle-ci a exprimé sa désapprobation avec la prise d’Anéfis par le Gatia, qualifiant les affrontements entre les groupes signataires de l’accord, de violation des arrangements sécuritaires et du cessez-le-feu. Pendant que les deux parties se rejettent la responsabilité de cette violation, la Minusma a instauré une zone de sécurité autour de Kidal, et a exigé le retrait de la Plateforme d’Anefis. La question qui vient sur toutes les lèvres, est de savoir, qui occupera Anefis avec le retrait du Gatia ? L’armée malienne ou la Minusma ? La CMA va-t-elle enfin revenir à la table du Comité de suivi de l’accord ?
L’information capitale qui ressort de la réunion du comité de suivi de l’accord d’hier mardi 25 août 2015 est l’annonce par la plateforme de se retirer d’Anéfis, qu’elle l’avait conquis la semaine dernière suite aux violents combats ayant l’opposé à la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma). Toutefois, selon notre confrère Studio Tamani, les responsables de la Plateforme demandent à la communauté internationale de designer la partie qui va occuper Anefis. Au micro de Studio Tamani, le secrétaire général du Gatia, Fahad Ag Almamoud a déclar: « Je précise que la Plateforme a accepté le principe de se retirer d’Anefis tout en laissant le soin à la communauté internationale de donner une réponse satisfaisante à la question de qui occupera Anefis après le retrait de la Plateforme. Pour nous, notre retrait d’Anefis c’est un des tous premiers pas dans le sens de l’application de l’accord. Les premiers travaux des structures du Comité de suivi de l’accord (CTS) pour faire un peu avancer le processus. Ce qui était malheureusement arrivé n’a pas de rapport avec l’accord. C’est un problème regrettable entre des frères ça c’est passé si vous voulez en marge de l’accord. Les intentions des uns et des autres n’ont rien avoir avec le processus. C’est simple, la CMA pèse plus dans le processus que sur le terrain. Donc c’est là où ils sont forts qu’ils peuvent exiger ». En faisant cette déclaration et en acceptant le principe de se retirer d’Anéfis dans la région de Kidal, la plateforme vient de donner une réponse favorable à la requête de la médiation internationale demandant aux parties belligérantes d’occuper leurs positions d’avant. En effet, dans un communiqué publié le 23 août 2015 relatif à la situation sécuritaire, la Médiation internationale, garante de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, s’est dit préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire et réitère sa ferme condamnation des violations flagrantes de l’Accord de Paix par des parties signataires, survenues dans la région de Kidal. « Elle rappelle aux parties la nécessité du strict respect des engagements souscrits dans l’Accord de Paix, particulièrement ceux relatifs à la cessation des hostilités. A ce titre, la Médiation internationale demande instamment aux parties concernées à retourner aux positions qu’elles occupaient à la date du 20 juin 2015 et à poursuivre la mise en œuvre des mesures de confiance, notamment la libération des personnes détenues à l’occasion de ces événements », précise le communiqué de la Médiation internationale.
Rappelons qu’il y a eu des violents combats les 15, 16 et 17 août à Kidal, entre la CMA et la Plateforme, tous deux signataires de l’accord. Suite à ces combats, la CMA a été délogée par la Plateforme de la localité d’Anefis, sur l’axe Gao-Kidal. Et, pour montrer son mécontentement, la CMA a suspendu sa participation au comité de suivi de l’accord le lundi 24 août dernier et exige que les groupes de la plateforme quittent la ville d’Anéfis. Qui occupera Anefis avec le retrait du Gatia ? L’armée malienne ou la Minusma ? La CMA va-t-elle enfin revenir à la table du Comité de suivi de l’accord ? Les jours à venir nous édifierons davantage.
Aguibou Sogodogo
ON IMPOSE À GATIA DE SE RETIRER AU PROFIT DE LA CMA, MAIS IMPOSSIBLE DE DEMANDER AU CMA DE SE RETIRER AU PROFIT D’UNE ARMÉE RÉGULIÈRE SUR SON PROPRE TERRITOIRE….
LA JUSTICE DE CERTAINES PUISSANCES EST FAITE POUR JUSTIFIER L’INJUSTICE
MAIS LE MENSONGE PERDRA SON ÉLAN ET LA VÉRITÉ FINIRA PAR LE RATTRAPER…
A BON ENTENDEUR SALUT
vive l paix. YA des grands officier de l armer maliens qui ONT dut au GATIA ET MAA.de créer des problèmes pour que ya toujours des fonds pour les nord QUI continue et que eux ils continue a voler les biens .donc soyons intelligent moi je se que les rebelles se des bandits mais nous aussi ont na des gens plus dangereux que les rebelles donc IBK FAIT BEAUCOUP ATTENTIONS.CHERCHES DES CONSEILLER COMME MAHMOUD DICKO ET AUSSI DANS TOUS LES SUJETS QU ONT TE DUT PAS QU ILS NE CONNAIS PAS LA GUERRES
Je réponds ici à un internaute qui m’a demandé si je comprenais l’attitude de la Minusma et de la médiation sur leur gestion de la situation à Anéfis.
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Oui je les ai compris dès les premiers instants où ils ont pris pied chez nous!
En fait, il n’y a pas de complot ourdi contre le Mali mais il y a de l’opportunisme dans les agissements des partenaires du Mali dans cette crise.
Je m’explique!
La Minusma ainsi que la médiation s’adaptent aux parties en présence (gouvernement du Mali et CMA notamment car ils assimilent de près ou de loin les éléments de la plateforme au gouvernement du Mali).
Il se trouve que le gouvernement du Mali sous IBK a été l’un des plus nuls dans la gestion de la crise du Nord du Mali.
Le problème numéro 1 du gouvernement malien c’est d’avoir négligé le réarmement moral et matériel de l’armée malienne pendant 2 ans et le fait pour IBK de commencer son régime par 2 premiers ministres inexpérimentés n’y est pas pour rien.
Tatam Ly comme Moussa Mara ce sont laissés ballotter par les élucubrations de Boubeye Maiga et de sa suite d’officiers incompétents et n’ont pas pris la mesure de la nécessaire refonte totale de l’armée pour le remettre très rapidement sur un pied solide de guerre.
Le régime IBK a voulu faire semblant entre septembre 2013 et aout 2015 et IBK brandissait des menaces et croyait que le bluff suffisait à faire plier les rebelles de la CMA du Nord du Mali.
Pour Mara, c’est encore pire car sans préparation il s’est jeté dans la marre et y est sorti plumé comme une poule au marché de Dibidani à Bamako.
Il devrait s’assurer d’abord de la capacité opérationnelle réelle de l’armée avant toute chose, il ne l’a pas fait et personne dans son gouvernement n’a eu la sagesse de lui rappeler à l’ordre.
Il faut préparer une offensive militaire avant de le faire c’est la seule clé du succès.
Et il ne pouvait ne pas savoir qu’une visite à Kidal était susceptible de déclencher une opération militaire impliquant l’armée malienne.
Après la déculottée de Mara en mai 2014 à Kidal, le régime IBK qui menaçait partout “Aucun rebelle ne peut se hisser à ma hauteur” ou “je ne négocie pas avec des hommes en armes” a été obligé de supplier le mauritanien Ould Abdel Aziz pour avoir un cessez le feu, même Sanogo et sa bande de soldatesque dans leur fuite de Kidal, Gao et Tombouctou, n’a pas fait cela en avril 2012.
Du coup le régime IBK a perdu toute crédibilité non seulement auprès de la médiation mais également auprès de la Minusma.
Cette perte de crédibilité a lentement mais sûrement fait basculer la Minusma mais aussi la médiation qui ont commencé à mettre les rebelles de la CMA au même rang que le gouvernement du Mali.
Modibo Keita qui était le représentant spécial d’IBK auprès de la médiation devient premier ministre et cela a conforté la médiation et aussi la Minusma dans leur conviction que la CMA a le même rang et la même importance que l’état malien.
Ceci explique pourquoi les membres de la CMA sont chouchoutés non seulement pour signer l’accord de paix mijoté à Alger à grand renfort de publicité mais également pour un arrangement sécuritaire taillé sur mesure pour eux qui leur permet aujourd’hui de gagner des villes comme Anefis même s’ils en perdent militairement face au Gatia et au Maa loyaliste.
C’est une situation contre-nature de fait qui va durer malheureusement encore longtemps car entre le Gatia et la CMA c’est la vielle rivalité touareg Imghad et Ifoghas qui continue et les deux sont lourdement armés pour nous gratifier d’autres spectacles encore plus meurtriers.
Bizarrement ni la Minusma, ni la médiation ni Berkhane ne posent la question de leur total désarmement.
La “décrédibilisation” du pouvoir central malien rendue possible par l’amateurisme et l’incompétence majeure du régime IBK en n’est la cause principale de ce laisser aller de la Minusma, de la médiation et des forces françaises de Berkhane.
Mais c’est un sacré bordel et une insécurité garantie pour tout ce beau monde.
Ce qui est inquiétant, c’est que non seulement le régime IBK ne fout rien pour équiper et former convenable l’armée malienne pour reprendre du poids donc du crédit auprès de ses partenaires dans la gestion de la crise, mais aussi et surtout IBK verse dans une pathétique culpabilisation des autres pour expliquer son l’inaction et l’inaction de son gouvernement à équiper et à former l’armée malienne à hauteur de souhait depuis 2 bonnes années.
Nous retrouvons ici la même politique d’autruche que celle du temps d’ATT qui consiste à jeter l’opprobre de nos erreurs sur la face des autres.
A ce jeu de bas étage, les dirigeants maliens donnent l’impression d’être de grands enfants à la face du monde et cela conforte de plus belle les rebelles de la CMA même affaiblis militairement sur le terrain par les redoutables milices Gatia et Maa loyaliste.
En espérant avoir répondu à ta question!
Kassin Sahelian geostratégic Analyse
Salute.
Ibk a Traitre tout le peuple maliens a cause de son incapacité à gouverner le pays il devrait n’encourage la plate forme au lieu de les snobent
Le gatia a reçu la ou ibk a échoué
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