La crise qui sévit au nord du pays n’a pas fini de dicter sa loi sur la vie de la Nation. Après le coup d’arrêt brutal qu’elle a donné à la fièvre de la précampagne, voilà une autre conséquence qu’y en découle : le gouvernement a décidé de reporter à une date ultérieure, le concours des auditeurs de justice, annuellement organisé. Il devrait se tenir normalement courant le week-end passé, c’est-à-dire les 11 et 12 février 2012.
Mais face à l’instabilité à laquelle est soumis notre pays en ces temps-ci par les apatrides du grand désert et leurs sicaires de salafistes, catalogués dans le fantomatique Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), les autorités du Mali n’avaient d’autres choix que de reporter purement et simplement ledit concours à une date ultérieure. Il a été constaté qu’avec la crise, beaucoup de candidats n’avaient pu se préparer, alors que d’autres sont même hors du pays. C’est combien de fois les conséquences de cette rébellion imposée, pèsent sur la vie de la Nation. Déjà, beaucoup de formations politiques qui étaient en pleine précampagne électorale ont mis un coup de frein à leurs activités, le temps d’apporter un soutien nécessaire aux plus hautes autorités du pays et les forces armées et de sécurité. L’Adéma n’a-t-elle pas reporté sa conférence régionale de Mopti pour les mêmes causes ?
A.D