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Colonel Hassan Ag Mehdi[/caption]
Le Front populaire de l'Azawad (FPA) mouvement dirigé par le Colonel Hassan El Mehdi, non moins membre de la plateforme des forces patriotiques ne cesse de dénoncer le sort qui semble désormais s'abattre sur son mouvement dans la mise en application de l'accord de paix.
Le Front populaire de l'Azawad (FPA) a pris part aux différentes discussions à Alger dans le cadre des pourparlers inclusifs inter-Maliens aux côtés de la plateforme des forces patriotiques.
Il a donc été associé à toutes les phases du processus ayant conduit à la signature de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali. En effet, la surprise fut grande pour les responsables de ce mouvement lorsqu'ils n'ont pas été conviés à signer l'accord de paix, le 15 mai dernier, à l'instar des autres mouvements présents. Selon son secrétaire général, Hassan El Mehdi " après que nous eûmes attiré l'attention de la médiation et du Gouvernement sur notre cas précis, on nous avait rassuré que le préjudice serait corrigé le 20 juin. A cette date, nous n'avons pas non plus été conviés à apposer notre signature au bas du document. Nous avons une fois de plus attiré l'attention du gouvernement et de la médiation. Nous reconnaissons que le gouvernement est animé de bonne foi et souhaite que nous signions mais nous ignorons pourquoi la situation bloque ".
L'autre problème se situe au niveau de la gestion des " 2.221 " combattants revendiqués par le Front populaire de l'Azawad. Lesquels seraient répartis entre les régions de Gao et Tombouctou. Ces combattants ne se sentent pas concernés par l'accord de paix à partir du moment où leur mouvement n'a pas été autorisé à signer, soutient le Secrétaire général de ce mouvement. Le Colonel Hassan El Mehdi nous signale qu'une correspondance a été envoyée à la présidence de la République, à la Primature et à des organismes internationaux. A la correspondance adressée aux autorités maliennes, le FPA a dressé la liste complète de tous ses combattants et leur profil. " Dès qu'on nous donne un site, nous serons prêts à cantonner nos éléments. Nous sommes pour la paix véritable et non une paix maquillée", a fait savoir le secrétaire général du FPA.
Abdoulaye DIARRA