Avec l’ouverture des fronts contre les islamistes et autres bandits armés pour récupérer les localités et autres régions précédemment occupées par les rebelles Touaregs et leurs alliés islamistes, l’armée malienne s’est vue attirée les foudres des associations et autres ONG internationales des droits de l’homme. En clair, ces organisations notamment L’ONG HWR (Human Rights Watch), dénoncent des massacres contre les minorités notamment les populations Touaregs et arabes du pays.
On parle de massacres, de viols de femmes perpétrés et d’enlèvements par des soldats maliens en quête de vengeance. En écoutant les premiers témoignages sur ces crimes qui auraient été commis par l’armée malienne dans sa tentative de riposter à l’avancée des islamistes et autres bandits armés comme le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), on a l’impression que les massacres ont commencé seulement avec la riposte de ces récents jours.
Toutes les organisations des droits de l’homme semble revenir d’un long sommeil qui les a fait oublier les premiers massacres d’Aguelhok où plus d’une centaine de militaires maliens ont été, sans défense, égorgés les mains liées derrière le dos par les «minorités touaregs et arabes» appelés à l’époque le MNLA.
Les amnésiques responsables des organisations des droits de l’homme ne se rappellent non plus des massacres de Tessalit, de Kidal, de Konna… et comme par ironie, ces mêmes Touaregs ont diffusé ces images sur Internet à travers le monde.
Ces mêmes organisations étaient certainement en vacances pendant les neuf (9) d’occupation des régions Nord du Mali (Kidal, Gao et Tombouctou) par les minorités Touaregs et dans lesquelles villes, des maliens,(la majorité) se sont faits amputés, pieds et mains, lapidés, fouettés, humiliés et terrorisés pendants de long mois. Et pourtant l’Etat avait saisi officiellement la cour pénale internationale pour que justice soit faite des exactions commises. Où en est-il avec ce dossier ?
Pour être bref, si les militaires maliens sont exécutés ou égorgés par «la minorité Touaregs», il n’y’a pas de violation des droits de l’homme par ce qu’ils sont lâches, sous-équipés et amateurs et on les traite de «fuyards». Mais quand ils ripostent avec promptitude, vigueur et rapidité et de surcroit avec la très professionnelle armée Française à leurs cotés, on les taxe de criminels qui commettent des exactions les plus abominables sur un théâtre d’opération.
Alors, Messieurs les responsables des organisations des droits de l’homme, c’est quoi la différence entre un rebelle Touareg qui exécute froidement des militaires maliens et un Touareg qui l’héberge, le protège et le donne des informations sur les positions de l’armée malienne ? Combien de ces Touaregs «traitres» existent même dans la capitale aujourd’hui ? Sinon, nous continuons de vivre avec nos frères et sœurs Touaregs «les bons» dans la paix et dans la solidarité même ceux qui étaient cadres dans les précédentes rebellions et qui ont juré de ne plus jamais prendre les armes contre le Mali et les Maliens. En plus, nous les aimons et les apprécions beaucoup.
Une dernière chose Messieurs les responsables, les militaires maliens ne font pas la guerre ailleurs, cette guerre a été transportée au Mali avec des intentions claires et précises sans que nous la demandions par cette même «Minorité Touareg». Alors, cherchez les coupables de vos «exactions» ailleurs et sous d’autres formes, car les militaires maliens ne font que défendre la PATRIE, les milliers d’étrangers vivant au Mali et les millions de maliens à travers le pays.
Moussa KONDO
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
Depuis quelques jours, des informations nous sont revenues faisant état d’exactions commises sur le terrain qui frisent la violation des droits de l’homme. Le gouvernement du Mali pour sa part, a toujours condamné de tels actes chaque fois qu’ils se sont avérés et mis l’accent sur les sanctions qui pourraient en découler pour leurs auteurs. Le gouvernement renouvelle les instructions données par le Président de la République par intérim aux forces armées et de sécurité quant au respect strict des droits humains. L’armée doit être irréprochable et il ne saurait être question pour nous de cautionner des actes que nous reprochons aux terroristes. Le gouvernement rappelle aux forces armées et de sécurité le respect strict des droits humains et toutes les dispositions du droit international humanitaire et des conventions internationales en la matière. Le gouvernement veillera au respect strict de ces normes.
Bamako, le 23 janvier 2013