Soumaïla Cissé s’est prononcé hier sur la situation à Kidal. Occasion pour lui de réaffirmer l’appartenance de Kidal au Mali et de condamner avec la dernière rigueur les exactions en cours exercées par les rebelles touaregs du Mnla sur les populations à la peau noire dans cette localité. Le parrain de l’Urd et candidat annoncé (natutrel ?) du parti à l’élection présidentielle du 28 juillet l’a confié aux journalistes de la presse nationale hier à DFA au cours d’une mini conférence de presse convoquée spécialement à cet effet.
« La situation de crise que nous traversons depuis plus d’un an nous préoccupe certes, mais les derniers événements à Kidal nous interpelle », a introduit d’emblée Soumaïla Cissé. Qui a passé trois messages forts. A savoir :
Primo : « Je condamne avec la plus grande énergie les exactions qui se passent à Kidal contre des populations maliennes innocentes ».
Secundo : « Nous soutenons le gouvernement dans sa quête de paix et les efforts de réconciliation avec la mise en place de la commission dialogue et réconciliation dirigée par Mohamed Salia Sokona et la nomination d’un conseiller spécial du président en la personne de Tiébilé Dramé ».
Tertio : « Nous soutenons l’armée malienne dans son combat pour la reconquête totale du territoire national et, tant qu’elle se battra pour la défense de la patrie, nous la soutiendrons ».
Plus en détails, le parrain de l’Urd se dit formel : il n’est pas question d’indépendance, ni d’autonomie de Kidal, encore moins de Fédération au Mali.
« Kidal est une partie intégrante du Mali, et aucun Malien n’acceptera qu’il en soit autrement », affirme l’ancien président de la Commission de l’Uemoa. Pour lui, Kidal doit être libérée avant les élections. « Et nous encourageons le gouvernement, l’armée et les négociations dans ce sens. Kidal est dans le Mali, et les élections doivent s’y tenir », justifie-t-il. Soumaïla y croit fermement et, il en veut pour points d’appui solides les déclarations du président français, Hollande, du ministre des affaires étrangères, Fabius, et du ministre de la défense, Le Drian, qui affirment tous qu’ « il ne peut y avoir deux armées dans un même pays ». Plus récemment, avant-hier, Paris va plus loin dans sa démarcation du Mnla en exigeant que les groupes armées du Mali déposent les armes et en déclarant que la France soutient le Mali dans ses efforts de reconquête de l’intégralité de son territoire.
Soumaïla adhère au principe de négociations avec le Mnla, mais, précise-t-il, il y a des préalables : la renonciation à l’indépendance, la reconnaissance de la laïcité de l’Etat, le dépôt des armes.
La prorogation de l’état d’urgence, les récents sondages politiques, ses rapports avec Hollande et Obama, le poids électoral de l’Urd à Kidal, son plus grand regret depuis le 22 mars 2012, sont d’autres sujets abordés par le candidat de l’Urd avec les journalistes.
« Nous nous relevons aujourd’hui de la crise. Faisons en sorte d’en sortir définitivement. Et j’espère qu’on s’en sortira très bientôt ». Telle fut la conclusion de Soumi.
Sékou Tamboura
Mais SOUMI a oublié de citer dans les préalables la justice (tout sauf l’impunité).
On va faire semblant de négocier à Ouaga, comme ils ont fait semblant de négocier à Alger en attaquant Konna. Sauf si négociation signifie reddition des bandits armés. CAR PERSONNE N’OSERA REPETER LES ERREURS DU PASSE DE PRIMES A LA REBELLION.
Maintenant que l’armee malienne avance et qu’il sait que la France est derriere pour soutenir au cas ou, il peut se pavaner et faire des declarations.
Seul Zou avait ose dire tout haut ce qu’il en etait reellement.
Decidement, voila bien des hommes du passe
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