Evènements de Kidal et Ménaka : Et si l’Accord d’Alger était « mort »

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Accord de paix au Mali: passe d’armes entre IBK et Hervé Ladsous
Le Mali organisait samedi, en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat africains la signature officielle de l'accord de paix d'Alger. Bamako, le 15 mai 2015. AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Les violents affrontements intervenus à Kidal entre les signataires de l’accord de paix et les événements de Ménaka ont relancé les débats sur l’avenir de l’Accord d’Alger. Deux ans après sa signature, le chronogramme peine à se concrétiser. Et selon plusieurs observateurs, les derniers événements  et surtout les dernières conditions posées par les ex-rebelles au président du Haut conseil islamique, l’imam Mouamoud Dicko engagé dans une mission de bons offices, ne devraient pas favoriser l’accélération du processus et le retour de l’État dans les localités où il est absent.

Tout a commencé la semaine dernière. Le groupe d’auto-défense Gatia et la CMA se sont violemment affrontés à Anefis. Depuis 2016, les deux groupes rivaux se battent pour « le contrôle et la gestion » de la ville de Kidal. En l’absence de sources indépendantes, difficile d’obtenir un bilan précis, et les deux parties se rejettent la responsabilité de la violation du cessez-le-feu.

Ces affrontements à Kidal ont fait reporter le retour de l’administration à Kidal prévu le 20 Juillet dernier. Le président du Haut conseil islamique a d’ailleurs bouclé ce week-end une mission de bons offices dans la ville, où il a multiplié les rencontres avec les responsables de la CMA. Si les parties se disent satisfaites de résultats de cette mission, aucun nouveau chronogramme n’a été établi, et rien n’indique qu’il sera respecté.

Le vendredi dernier, c’est la ville de Ménaka qui est tombée entre les mains de la CMA. Bastion de la Plate-forme, Ménaka est une des nouvelles régions créées par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et réconciliation. Si l’armée malienne a repris hier ses positions dans la ville, la tension reste vive entre les forces en présence.

Ces récents événements interviennent alors que les observateurs sont unanimes sur « le retard » dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Selon eux, les nouvelles évolutions vont sans doute impacter cet ” accord déjà fragile ” et dont certains dénoncent la caducité.

Pour certains observateurs, la reprise des hostilités entre les groupes signataires de l’accord, est une violation du cessez-le-feu. Selon eux, la communauté internationale doit mettre en exécution sa menace de sanctions contre les fauteurs de troubles. Les pessimistes ont aujourd’hui tellement raison que les ex-rebelles ont décidé de rouvrir les négociations. En attendant qu’ils relancent comme certains d’entre eux réclament, la revendication d’une autonomie, ils ont déjà commencé une nouvelle page de négociation. En effet, les dernières conditions posées par les ex-rebelles au président du Haut conseil islamique, l’imam Mouamoud Dicko engagé dans une mission de bons offices, ouvrent un nouveau round de négociation. Sans le dire ouvertement, ils veulent un gouverneur désigné par eux à Kidal, des patrouilles uniquement aux couleurs de la Cma et une formalisation de leur « autonomie » dans la constitution. Une manière de dire que la donne change ainsi que le processus de sortie de crise.

MD Avec Studio Tamani

 

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10 COMMENTAIRES

  1. Il faut dire les choses telles qu’elles sont en réalité . Inutile de continuer à se voiler la face .
    Le Mali a tout simplement été trahi par la France . Les maliens ont été très naïfs de faire confiance à la France . Le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir .
    Maintenant la seule manière de se comporter pour les maliens est de laisser pourrir la situation .
    C’est pas une question de CMA ou je ne sais quoi d’autre . C’est tout simplement la France .
    Avec une opposition politique la plus nulle de toute l’Afrique , les choses ne risqueront pas de s’arranger . Des opposants politiques qui se sont mis d’accord pour ne pas émettre la moindre critique ni le moindre reproche contre la France .

    • Ils n’osent pas critiquer les crimes de la franSS en afrique francofolle depuis des siècles, parce que nos dirigeants sont lâches!

      Je souhaite la même que s’est passé au Rwanda se produise au mali, si c’est la seule solution pour dégager définitivement ce pays de nos affaires. Le prix du sang!

  2. Personne n’a la solution au Mali c’est les filles et fils du Mali seulement qui doivent se mettre ensenble bouter l’ennemi commun dehors.sI LES 5 autres ans du Mali se passent comme celui deja vue qu’allons ns devenir ?
    Il faut un nouveau concept pour diriger le Mali

  3. D’abord il n’y aura pas de sanctions contre les rebelles car ils sont les alliés de la France depuis la Libye et les actions d’insécurité qu’ils posent justifient la présence de la France au Mali. C’est très clair aussi IBK aujourd’hui n’a pas la solution du problème. Il a commis l’erreur fatale en renonçant à sa conviction à savoir ne jamais discuter avec les rebelles armes en mains. Ce qui nous reste c’est de le sauver en votant tous contre lui en 2018. Cela lui permettra de partir tranquillement du pouvoir. Ses amis les français sont les ennemis actuels de l’unité et de la paix au Mali.

  4. Est-ce que notre attitude d’aujourd’hui n’est pas la pire des options face à la crise ? Comment peut-on lutter contre les terroristes et les trafiquants de drogues avec de la littérature ou avec de la galanterie ? Pendant que nous nous affairons à loger et nourrir à Bamako les criminels du MNLA et leurs alliés terroristes, la situation du Centre échappe à notre control. Qu’est-ce qu’on fait de Kidal pendant que l’état est absent du centre du Mali ?

    Si laisser tomber Kidal n’est pas une solution, alors allons combattre ! Ce n’est pas en leur donnant des privilèges et de l’argent que cette situation prendra fin.

    • C’est pourquoi il faut combattre Ibk car ce qu’ il est entrain d’accorder aux bandits armés est loin d’être la meilleure solution .
      L’ ennemi numéro un du MALI n’est pas les groupes armés ,mais notre président actuel IBRAHIM BOUBACAR KEITA.
      Vous pensez que si Ibk avait dit,pendant les campagnes présidentielles,qu’ il allait procéder ainsi,il allait être élu?
      Notre salut n’est pas dans l’ abandon,mais dans la lutte patriotique pour libérer nos territoires.
      Un ennemi s’est créé dans nos murs,il faut le combattre.
      Ensuite entamer la libération du territoire.

  5. “Laissons leur Kidal et sauvons le Mali utile !”
    c’est la seule politique viable pour IBK en l’etat actuel des choses.

  6. Je dis et je le répète, si nous ne faisons pas la guerre à ces crétins, nous devons leur dire de mettre KIDAL dans le derrière. Ne ne devrions pas continuer à nourrir une région sur laquelle l’état Malien n’a aucun control. Ce n’est pas un retour négocié de l’administration par Mahmoud DICKO ou des Administrateurs choisit par la rébellion qui changeront quoi que ce soit à la situation. Une administration aux ordres des bandits n’est pas une administration.

    Laissons leur Kidal et sauvons le Mali utile ! 💡💡

    • Vous pensez réellement qu’ en leurs laissant kidal,on sauve le MALI?
      On ne sauve pas le MALI,on le décapite.
      Ça veut dire qu’ il y aura des habitants de cette localité qui n’accepteront jamais la suprématie des ifoghas comme eux n’ont jamais accepté la suprématie des noirs du Sud.
      Ce combat a déjà commencé.
      Le nouveau MALI décapité va se retrouver gérer ce cas nouveau.
      Sans oublié que les puissances occidentales vont se mêler pour maintenir la pression sur les nouvelles autorités dans le partage des richesses.
      Le MALI décapité va être confronté aux cas similaires sur d’autres parties de son territoire puisque maintenant c’est possible de se séparer.
      Par exemple AMADOU KOUFA se verra réconforter dans sa tentative de renaître le royaume peul du macina.
      Les sarakole aussi ainsi de suite.
      Accepter l’indépendance de ces minorités touaregs équivaut à la disparition du MALI.
      La seule qui vaille est celle du premier président du MALI MODIBO KEITA :SE BATTRE pour garder notre unité quelqu’en soit les sacrifices et la durée de la guerre.
      Les maliens doivent savoir que le pouvoir actuel est une source de déstabilisation de la forme actuelle du MALI,donc d’instabilité permanente du pays.
      La logique veut que notre président soit le porte-parole d’un mouvement panafricain pour dénoncer les agissements de la France sur le territoire malien.
      Il doit mobiliser la communauté africaine.
      Comme il ne le fait pas,on considère qu’ il a choisi son camp :celui des ennemis du MALI.
      Le mouvement dirigé par Mme SY KADIATOU SOW est le seul recours des maliens patriotes.
      Que ceux qui s’agitent aujourd’hui pour faire campagne,qu’ ils sachent qu’ ils sont entrain d’aider le président à décapiter le MALI.
      Le seul remède contre les impérialistes est le mouvement populaire .
      Les exemples ne manquent pas :le shah d’Iran un LAQUAIS des américains chassé par les révolutionnaires chiites,tout récemment BLAISE COMPAORE chassé par les jeunes burkinabé.
      Ibk s’est placé dans la lignée de ces LAQUAIS.

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