Depuis le lancement de l’opération Serval dans la nuit du 10 au 11 janvier 2013, jamais la cote de popularité de la France n’avait atteint un tel degré dans l’opinion et l’estime des peuples africains au sud du Sahara, en général et dans la sous-région ouest-africaine en particulier.
Jamais homme d’Etat français n’avait été accueilli avec autant d’enthousiasme, de ferveur et d’émotion que François Hollande le 2 février dernier à Tombouctou et à Bamako. Le drapeau français flotte allègrement aux côtés de celui vert-jaune-rouge du Mali un peu partout sur l’ensemble du territoire aussi bien au sud que dans les villes nouvellement libérées au nord du pays. La raison est toute simple.
Agressé, honni, humilié et violenté dans sa chair d’être humain par une cohorte de bandits, de narcotrafiquants, de jihadistes et de terroristes, le peuple malien a toujours su reconnaître ses bienfaiteurs. En effet, répondant à l’appel de détresse lancé par le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré, le président de la République française, François Hollande, n’a pas hésité une seconde pour venir au secours du Mali, un pays dont l’existence même était quasiment compromise par l’avancée des terroristes vers le Sud.
L’état de délaissement et de déliquescence de l’armée nationale favorisant la progression fulgurante des jihadistes sur la voie de la conquête du reste du territoire échappant jusqu’alors à leur contrôle ; la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) tardant à se concrétiser, le Mali ne devra son salut qu’à la promptitude et au courage du président français pour le déclenchement de l’opération Serval.
Ainsi, ville après ville, les armées française et malienne ont entrepris la libération des zones soumises à l’obscurantisme et aux affres des terroristes pendant presqu’un an, jour pour jour. La joie était donc à hauteur du sentiment de fierté et de liberté retrouvée. Au-delà du Mali, l’intervention française a été unanimement saluée par tous les pays démocratiques et les peuples épris de paix, de justice et de liberté. Le dernier sommet de l’Union africaine a largement confirmé cette évidence.
Les quelques rares voix de réprobation ont vite été étouffées par la clameur des applaudissements nourris de l’écrasante majorité qui, non seulement approuvait la démarche, mais la saluait tout en félicitant la France des valeurs (Liberté-Egalité-Fraternité). Malheureusement, l’épisode de la libération de Kidal est subitement venu mettre quelques grains de sable dans cette liesse et effervescence populaire.
En effet, les Maliens sont aujourd’hui un peu contrariés par le traitement de faveur dont semblent bénéficiés les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les “dissidents” de la 25e h de Ançar Eddine de Iyad Ag Aly. Cette attitude bienveillante à l’endroit de ceux qui sont considérés par les maliens comme les principaux responsables de tous leurs malheurs, crée un sentiment de trouble et d’incompréhension chez la majorité de nos compatriotes et des amis du Mali.
La communauté internationale a tout intérêt à ne pas confondre le MNLA et la communauté touareg. Il y a certes des individus appartenant à cette communauté qui se sont alliés aux criminels de tous genres pour porter atteinte à la souveraineté, à l’intégrité territoriale de leur pays ainsi qu’à la dignité de l’ensemble du peuple malien dans toutes ses composantes ethniques, sociales et culturelles.
Un sentiment de frustration est en train de naître chez l’écrasante majorité des Maliens du fait du travail fractionnel entrepris de longue date par le “lobby touareg” de par le monde contre les intérêts supérieurs de la nation malienne. Il faut y prendre gare dès à présent, car la frustration peut déboucher à la longue sur un sentiment de haine et de révolte. Toutes choses qui ne sont pas souhaitables dans la situation actuelle que traverse le Mali.
Jamais, le peuple malien n’acceptera le diktat d’une quelconque minorité fut-elle puissamment armée ! Jamais, le peuple malien n’acceptera une quelconque idée de partition de son territoire sous quelque forme que ce soit !
Alors, il est temps pour tous de clarifier définitivement les choses. La vie des otages français nous importe au plus haut point. Chaque Malien souhaite aujourd’hui que cette déplorable situation connaisse un dénouement heureux. Mais, n’encourageons pas pour autant l’injustice et l’impunité.
Les terroristes et tous leurs complices doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes tant au plan national qu’international. C’est le seul gage pour mettre le monde définitivement à l’abri d’autres actes de terrorisme pires que ce que nous combattons aujourd’hui dans le Nord du Mali.
Bréhima Sidibé
Jamais,jamais….Jamais Bamako n’aurait exister sans l’intervention française; Et jamais la paix sans le dialogue avec le MNLA. Jamais de paix avec la haine que vous ne cesser de déverser à l’endroit d’un mouvement laïc reconnu et soutenu par les populations du Nord. C’est quoi votre issue de sortie de crise, le génocide qui s’exerce depuis 50 ans sur des populations qui ne cessent de souffrir du climat, de la secheresse,et que dis-je encore, de la dégradation de l’environnement…
La vrai définition du M . N . L . A : Mort Naturelle par Lapidation de l’Azawad
NE VOUS NE VOUS EN FAIES PAS, LE MNLA VA TRES PROCHAINEMENT S’AUTO DETRUIRE.
Jamais le mnla et autres ne seront pour nous des interlocuteurs crédibles dans la résolution de la présente crise. Ce sont des pyromanes qui veulent se poser en pompiers. Il faut anéantir le mnla et consort de MIA.
Comments are closed.