Enquête sur la mort des journalistes de Rfi : Quand la justice malienne accuse l’armée malienne

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Claude Verlon et Ghislaine Dupont journalites
Claude Verlon et Ghislaine Dupont à Kidal au Mali, en juillet dernier.
RFI

Cinq mois après l’assassinat de nos confrères de RFI, Ghislaine Dupont et de Claude Verlon qui ont été enlevé et tués le 2 novembre 2013 à Kidal, on ne sait toujours rien sur l’auteur ou les auteurs de ce crime malgré l’annonce de l’ouverture de deux enquêtes simultanément à Paris et à Bamako.

 

 

On a appris que le juge malien chargé du dossier, Mahamadou Kassogué, ne s’est toujours pas déplacé sur les lieux de crime pour des raisons de sécurité. Ce qui veut dire qu’il n’a donc rencontré aucun témoin, et le principal suspect, Baye Ag Bakabo, que certains ont dit avoir aperçu à la frontière avec l’Algérie. Chez nos confrères de Jeune Afrique, un magistrat malien a dénoncé,  disons  reproché à l’armée française de “ne rien faire pour faciliter les investigations”. « C’est la triste réalité », a enfoncé un procureur en poste à Bamako.

 

 

La situation est pareille en France où l’enquête menée par le parquet de Paris en est toujours au stade préliminaire. C’est pourquoi, le 26 mars, les proches de la journaliste, réunis au sein d’une association (Les amis de Ghislaine Dupont), ont dénoncé le “silence de plomb” qui règne autour de cette affaire. Nos confrères de JA ont rapporté que le parquet de Paris a promis qu’un juge d’instruction serait désigné dans les prochaines semaines et qu’une demande d’entraide internationale avait été lancée fin janvier par le procureur de la République au siège des Nations unies, à New York.

 

 

“Exceptionnelle” selon le parquet, “compliquée” de l’aveu même d’un avocat, elle vise à auditionner des casques bleus qui assuraient, au moment des faits, la sécurisation de Kidal. “Peut-être pour vérifier les informations fournies par l’armée française”, suppose un habitué du dossier, qui rappelle qu’il subsiste de “nombreuses zones d’ombre”.

 

 
L’hypothèse privilégiée est celle d’un rapt qui aurait mal tourné. Mais pourquoi ? Sur deux points, les proches des victimes doutent de la version de l’armée française. Alors que celle-ci indique avoir découvert les corps à 14 h 30, la nouvelle de leur mort circulait dans tout le pays une demi-heure plus tôt. Ensuite, des témoins parlent d’un hélicoptère français sur zone vers 14 heures, alors que l’armée assure que l’appareil ne serait arrivé qu’à 15 h 30. “Les soldats français ont-ils tenté d’intercepter le véhicule ?” s’interroge un ami des journalistes disparus, qui rappelle que le commanditaire présumé du rapt, Abdelkrim al-Targui, détiendrait toujours l’otage français Serge Lazarevic. “C’est peut-être un frein à l’enquête”.

 

 

En tout cas, de nombreux magistrats maliens continuent à penser qu’il y a une volonté manifeste de bloquer l’enquête.

Rassemblés par YC

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13 COMMENTAIRES

  1. Ne cherchez trop loin, les auteurs c’est l’armée française. Ils ont été exécuté parce qu’ils en savaient trop sur le jeu français à propos de la crise du Mali, manifestement orchestrée par la France et les Touaregs colportés de la Lybie. Que repose en paix l’âme de ces courageux journaliste, en tout cas la vérité finira par triompher tôt ou tard.

  2. YC il est cinplemen un fils de soukourouba YC petaitre il a couche avec sa maire et landemes il sai randre au travlller il ses pas aquí ila fai lamoure avec une puit ou sa maire ses pour quoi il confondre larme malien avec MNLA YC MOSOKOLODEN Y BAAAAAAAAAAA

  3. Ce YC, s’est trompé de titre ou ce copier-coller a un autre titre qu’il a oublié dans lui dans sa caboche ??? Les journalistes maliens me font vraiment pitié… aucun un avenir positif à l’horizon… Un homme sans ambition ne mérité même pas de vivre… 👿 👿 👿 👿

  4. Chers amis, ne perdez pas vos salives car aujourd’hui beaucoup font le journalisme pour tuer le temps mais pas comme une profession en tant que telle. A constater son style(yc) vous vous rendez compte qu’il ne s’agit qu’une sorte de marketing pour attirer l’attention des lecteurs.

  5. TROP FORT!!!

    Même dans le TITRE ce journal trouve le moyen d’écrire UNE CONNERIE!… 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Dans le titre!… 😳 😳 😳

    Au moins, on a déjà une idée très précise sur le professionnalisme et sur la crédibité du journal!…

    Ca c’est du sérieux! Dans le TITRE… 🙄 🙄 🙄 🙄

  6. Monsieur le journaliste il y a quel rapport entre le titre de ton article et son contenu. Vraiment arrêter de nous distraire retourner à l’école du journalisme pour apprendre à écrire des articles. C’est une désolation qu’au Mali on se permet d’écrire du n’importe quoi dans la presse.

    Titre de l’article

    Enquête sur la mort des journalistes de Rfi : Quand la justice malienne accuse l’armée malienne.

    Contenu de l’article

    Rien à voir avec le titre on appelle dans les petites classes du hors sujet je me demande comment tu as fait pour passer au DEF.

  7. En tout cas, ce n’est pas l’armée Malienne qui controle Kidal! Ce sont ces voyous qui controlent Kidal, sous l’œil de la France! Les parents des victimes n’ont qu’a s’en prendre a leurs autorités. Desolé, mais c’est la realité!

  8. He! YC il y a une erreur au niveau du titre car je n’ai lu nulle part dans ton article une accusation portée sur l’armée malienne. c’est plutôt la justice Malienne qui accuse l’armée française.

  9. Je ne vois rien dans l’article mettant en cause l’armée malienne.

    Aaaaaaaaaaaaaaah YC on commence à douter de nos journalistes. Ont-ils vraiment la capacité intellectuelle d’écrire quelque chose de cohérent.

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