Dans son exposé, la conférencière, Sy Kadiatou Sow, a évoqué plusieurs enjeux relatifs à la mise en œuvre de l’accord. Il s’agit, entre autres, de l’accalmie dans les zones de conflits ; du retour des réfugiés et déplacés, de l’administration au niveau régional et local, des services sociaux de base ; de la poursuite ou le démarrage des activités de développement ; du retour de la confiance entre communautés et entre les pouvoirs publics et les populations, et la reprise des relations entre les partenaires techniques et financiers tant au niveau central que celui des collectivités.
Pour la présidente de l’Alliance pour la démocratie au Mali, à côté de ces enjeux, des défis énormes existent et découlent naturellement des faiblesses de l’accord. Il s’agit notamment de la faiblesse des capacités des institutions et structures chargées d’animer le processus de mise ne œuvre ; du respect des délais requis ; des difficultés de coordonner les multitudes d’acteurs impliqués dans la mise en œuvre ; la faiblesse des ressources nationales et la forte dépendance vis-à-vis des partenaires extérieurs, et de la mobilisation de toutes les composantes de la société malienne pour l’appropriation du contenu de l’accord.
Pour relever ces défis, la conférencière pose des questions auxquelles nous devons répondre. Que veulent les responsables de la communauté internationale et les pays membres de la médiation ? Comment assurer le retour de l’Etat sur tout le territoire du Mali ? Que faire pour la sécurisation des populations et de leurs biens ?
Pour la présidente de l’Alliance pour la démocratie au Mali, il incombe aux forces armées et de sécurité d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. Toute chose qui n’est le cas d’où sa compréhension et son soutien à la résistance des groupes d’autodéfense et leur détermination à préserver l’intégrité de leur territoire. Selon Sy Kadiatou Sow, au lieu de s’acharner contre eux et d’exiger leur retrait sans condition, les médiateurs et les autorités devraient plutôt, en terme de mesures de confiance à l’endroit des populations concernées et des groupes qui les défendent, accélérer le processus de redéploiement des forces armées et de sécurité en se référant à la résolution 2164 du mandat de la Minusma.
Par ailleurs, la conférencière a fait des propositions, des recommandations et des interpellations à l’endroit des autorités, de la Minusma et du peuple malien. Selon elle, il est temps de reconnaître les erreurs d’appréciation sur la réalité des rapports des forces sur le terrain, le poids réel des groupes dans leur communauté, la capacité de rassemblement ou de nuisance des uns et des autres ; d’exécuter correctement et dans les délais impartis le mandat confié à la Minusma. En outre, Sy Kadiatou Sow estime que les pouvoirs publics doivent répondre à la demande de vérité et de justice des Maliens et éviter de cultiver l’impunité. Elle interpelle également les Maliens à se remettre en cause et à se donner la main pour trouver des solutions à nos problèmes au lieu chaque fois d’accuser les autres.
La présidente de l’Alliance pour la démocratie a réaffirmé qu’un débat national est indispensable et urgent pour réfléchir et trouver ensemble les solutions acceptables par la majorité des Maliens.
Notons que plusieurs interventions et ou contributions ont été faites au cours des débats, lesquelles ont requis la nécessité d’organiser une conférence nationale ; la nécessité pour le gouvernement d’écouter et de communiquer et d’être proactif pour faire face à la situation.
Diango COULIBALY
ces nullards de l’Adema qui suivent aveuglement ladji lakassa davido au lieu de prendre leur responsabilité face a l’histoire pour sauvegarder las acquis democratiques. Au lieu nde cela, pour se donner bonne conscience ils font de la masturbation avec des critiques inutiles et inappropriees.
j’ai surtout honte de aly nouhoun diallo
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