Kidal, cette petite ville il y a 56 ans de cela, au milieu d’une étendue de terre noire, de gravier et de sable avec moins de 600 habitants, devenue à la faveur de la rébellion de 1992, une région, la huitième du Mali, pose aujourd’hui problème au Mali et à ses dirigeants en les mettant dans une impasse totale.
Mais avant cela, il y a eu la rébellion de 1963 sous le Président Modibo KEITA, qui en tant que patriote a tué la dite rébellion dans l’œuf. Elle ne concernait que uniquement la zone de Kidal. Ensuite vint la rébellion de 1991 qui a concerné cette fois-ci toutes les zones de Kidal, Gao et Tombouctou. Elle n’a eu de solution qu’après le départ du Général Moussa TRAORE, suite à un coup d’Etat. Un pacte a été signé entre les parties pour mettre fin à la guerre dans le septentrion malien, c’était sous la transition avec le Président ATT. En 2006, une autre rébellion a éclaté en mai, dans les camps de Kidal et Ménaka, sous encore ATT pour son deuxième passage à Koulouba. De moindre importance, elle a été gérée en Algérie. Sa branche politique était l’alliance du 23 mai. En 2012, avec la détermination des occidentaux de liquider Kadafi, pour des questions d’intérêts économiques. Ils ont eu la peau de ce dernier a été tué. Sa garde rapprochée qui était en majorité des officiers Touaregs ont rejoint Kidal avec la ferme promesse du régime de Nicolas ZARKOZY de leur rendre l’indépendance de Kidal. ATT impuissant face à la France et aux nouveaux arrivants de Libye est renversé par un Coup d‘Etat en mars 2012. Une bataille généralisée au nord du Mali a fait fuir les FAMAS. Les 2/3 du territoire se sont retrouvés occupés par différents groupes armés en association. L’intelligence du Président de la transition Pr Dioncounda a fait mobiliser les forces français et les FAMAS pour chasser les occupants jusqu’aux portes des montagnes Ifoghas, sans pour autant permettre aux FAMAS de mettre pied à Kidal. Des élections générales ont été organisées suite à un accord intelligent signé par le Pr Dioncounda et les représentants des groupes armés.
L’ancien Premier ministre du Président Alpha Oumar KONARE en la personne d’Ibrahim Boubacar KEITA, devenu ainsi Président de la République ignorant tout sur le nord, a fait des promesses pompeuses pour attirer la sympathie et la confiance des maliens pendant sa campagne. Une fois au pouvoir et suite à la débâcle des FAMAS à Kidal le 21 mai 2014, IBK s’est résolu finalement à engager sans concertation nationale au préalable dans des séries de négociations sous l’égide de l’Algérie, mais bien dirigées en dessous par la France et la Communauté Internationale pour les intérêts stratégiques et économiques de la France. C’est dans ces conditions qu’un Accord dit Alger a été imposé au peuple malien par son Président, malgré les réserves des partis clairvoyants de l’opposition et de la société civile. Pire nos dirigeants n’ont cessé dans cette frustration du peuple de rendre constamment des hommages aux partenaires privilégiés de la Communauté Internationale. Ces hommages appuyés ont été considérés à juste raison par le peuple non pas comme une marque de déférence, mais comme une faiblesse de la part de ceux qui les rendent.
Les maliens impuissants, ont assisté à la partition de fait de leur pays et Kidal n’a jamais été aussi loin de Bamako. Les analystes les plus sérieux en dressent un constat des plus pathétiques. Babacar justin N’DIAYE dans un article du 11 janvier 2013 sur la situation du Mali (Dakar Actu.com) nous renvoie à un avenir moins radieux lorsqu’il affirme que ‘’le Mali est au beau milieu du merdier et au seuil de la partition’’ salutaire ‘’de la France; le retour arrogant du MNLA dans les bagages de Serval, le déploiement des forces internationales, le cantonnement de l’armée malienne à Kidal, le repli tactique de Serval au profit de la MINUSMA, le déploiement de Barkhane, la défaite récente de l’armée malienne le 21 mai 2014 à Kidal et les pourparlers inclusifs qui tendent vers le diktat exclusif avec in fine un projet fédéraliste pour le Mali, les maliens s’interrogent sur l’agenda de leur sauveur.
Plus loin et après avoir mis en exergue la politique de la France dans l’unique dessein de préparer sa mainmise sur le Mali en plaçant ses pions dans tous les centres de décision et d’information, Justin N’DIAYE enfonce le clou ‘’Où est l’unicité du Mali lorsque Yves LE DRIAN venu deux jours après la signature de l’Accord du 15 juin 2015 dit dans son interview que le sud et le nord ont essayé de vivre ensemble mais que cela n’a pas été possible. Il fallait selon lui, une autre forme de gouvernance pour conforter le vivre ensemble’’. Malheureusement, poursuit Justin N’DAYE, la forme de gouvernance prônée par Yves LE DRIAN a pris la forme de deux républiques : celle de l’Azawad et de la nouvelle république du Mali. Peut-on et au vu du déroulé des évènements trouver meilleure analyse que celle de Justin N’DAYE qui nous ouvre pleinement les yeux même si on feint ne pas le faire sur le complot qui a été longuement muri et qui entre pleinement dans sa phase opérationnelle ?
Les combats actuels à Kidal entre le CMA groupe d’autodéfense de l’ethnie Inghad et le MNLA constitué de membres de l’ethnie Ifoghas sont menés sans que l’Etat malien ne puisse rien faire. Il a perdu le contrôle de Kidal.
IBK reconnait la réalité du terrain et la partage avec son peuple. Pris dans le piège de ses trois camps (rebelles, MINUSMA, et Terroristes) il s’en sortira difficilement car eux tous ont des intérêts particuliers dans cette partie du nord. Son appel à la retenue n’a pas de réponse appropriée. La preuve c’est l’interposition de la MINUSMA et la force Barkhane entre Gatia et Hcua à Kidal au moment où le groupe pro-gouvernement avait remporté la partie. Nous disons donc Kidal Bye-bye. Tu nous auras tenus en haleine.
Seydou DIARRA
Comrades how much of this news article is true. It appear that Mali is filled with cowards, sellouts, plus want to be fools who would not save themselves if they could but if they did save themselves from the wretched conditions the French have subjected them to they would not know what to do next. Maybe they will be better off in the death the French have sentenced their stupid black asses too. As for the Buntu who seek plus know a new way is the only way to a better way, hold on plus do all you able to do for the new way is coming plus need space to work. It is not for Mali plus Azawad to work as one when we Buntu do not recognize Azawad as a legitimate nation being the territory is part of Mali. Like I acknowledge long time ago the French get wealthy making us miserable plus keeping us in poverty. We want the French out of West Africa. Malians we owe Azawad plus the French nothing. Keep it real. Peace piece. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.
” KIDAL. 49ème wilaya d’Algérie” par Saâd Lounès; Amayas n’ahaggar du 14/06/2009
« Quand je parle du nord du Mali, c’est comme si je parlais de l’Algérie. Gao, Tessalit et Kidal sont pour moi la dernière wilaya de votre pays », a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré au quotidien El Watan. (1)
Il a joute : « Ce sont des régions très pauvres. Il n’y a pas de routes, de centres de santé, d’écoles, de puits, de structures de base pour la vie quotidienne. En fait, il n’y a rien. Un jeune de cette région n’a aucune chance de pouvoir se marier ou réussir sa vie, sauf peut-être de voler une voiture ou de rejoindre les contrebandiers. Alors, donnons-leur une chance pour qu’ils ne prennent pas les armes. Je n’ai pas manqué de dire à mes amis algériens de ne pas oublier que cette région est une wilaya de votre pays vu les relations étroites qui lient nos deux populations. Il faut qu’il y ait une vaste coopération dans le domaine du développement, qui reste la seule parade contre toutes les menaces… Pour gérer ces menaces, il faut que l’Algérie sache qu’elle a une wilaya de plus qui est Kidal. » (2)
Cette étonnante déclaration du président malien n’a suscité aucune réaction d’une classe politique algérienne comateuse, ni aucun commentaire d’une presse qui évoque souvent terrorisme et contrebande dans cette région du Sahel… sans jamais y mettre les pieds. Il est temps de faire une virée dans cette 49ème Wilaya d’Algérie.
Sincèrement
Soyons sérieux ! Titre pompeux
Soyons sérieux dans nos analyses. Pourquoi prenons nous toujours mr Sarkosy comme la source de nos malheurs? La rébellion malienne est là depuis 1963 et c’est la bonne foi des autorités algériennes d’alors qui a permis de l’éradiquer. Il a fallu la sécheresse de 1972-1973 pour que les jeunes du nord Mali et du Niger se ruent sur la Libye et Khadafi en a profiter pour les enrôlé sous la bannière de la légion islamique et les envoyés au Tchad pour réaliser ses ambitions territoriales sur la bande d’Aouzou. Entre temps Sarkosy était un anonyme. Gonflé par les ressources du pétrole, Khadafi va mettre sous perfusion la rébellion malienne et se poser un médiateur incontournable. Nos dirigeants n’avaient autre choix que de la cajoler dans le sens des poils.
Chaque fois qu’il y a attaque meurtrière, les prisonniers maliens sont embarqués dans un cargo depuis Tripoli pour les débarquer a Bamako. Et pendant ce temps nos chefs de guere circulent héroïquement à Tripoli et à Bengazi.
Alors, laissons mon ami Sarkosy et cherchons la cause de notre chute. Les Armes qui nous tient viennent de la Libye.
A BAS MOUHAMAR KHADAFI et vive son tueur SARKOZY.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
Moi pischologiquement j’en ai pas sûr que dieu nous avons oublié ,après tout le mali aurait sa prospérité en quel qu’en soit élu d’un président
Vous connaissez un président élu au Mali qui ignore tout sur le nord ? Vous êtes naïf monsieur le journaliste. Quand un homme se plie aux diktats d’une puissance destructrice d’une nation, il marchera un jour en slip.
Vous connaissez un président élu au Mali qui ignore tout sur le nord ? Vous êtes naïf monsieur le journaliste. Quand un homme se plie aux diktats d’une puissance destructrice d’une nation marchera un jour avec son slip.
Kidal ne se détachera de rien si les régimes présents n’avaient pas trahit leur peuple pour les intérêts personnels et continuent à plonger son peuple dans la confusion totale. Parlons sans ambages Kidal n’est entre les mains que de la France et non pas à celles des hommes de main de Kidal qui veulent piquer quelque chose qui ne leur appartient pas ni par le passé et ni par le présent, une partie du territoire constituée de peuple cosmopolite Malien.
Enfin nous n’oublierons jamais durant notre existence les auteurs de cette turbulence chronique. Pour cela, je demande au bon dieu une punition exemplaire contre ces œuvres haineuses à l’endroit du Mali par ses ennemis souterrains.
Monsieur vous avez raison
Kidal ne se détachera de rien si les régimes présents n’avaient pas trahit leur peuple pour les intérêts personnels et continuent à plonger son peuple dans la confusion totale. Parlons sans ambages Kidal n’est entre les mains que de la France et non pas à celles des hommes de main de Kidal qui veulent piquer quelque chose qui ne leur appartiennent pas ni par le passé et ni par le présent, une partie de territoire constituée de peuple cosmopolite Malien.
Nous n’oublierons jamais durant notre existence les auteurs de cette turbulence chronique. Pour cela, je demande au bon dieu une punition exemplaire contre ces œuvres haineuses à l’endroit du Mali par ses ennemis souterrains.
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