Mohamed Ould Abdel Aziz, le président mauritanien, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine, a effectué une visite d’urgence à Kidal, le vendredi 19 mai. Un hélico de la Minusma, parti de Gao, a déposé le président au camp n° 2 de Kidal, siège de la force onusienne et de la Force Serval. Le vol était sécurisé par un hélicoptère de combat français.
A côté d’Aziz prenait place le chef de la Minusma, Bert Koenders. La délégation venait de Bamako où Aziz avait eu, jeudi 22 mai, un tête-à-tête avec le président IBK.
Le président Aziz a rencontré les représentants des 3 groupes armés : le MNLA, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). La rencontre eut lieu au quartier général rebelle appelé “Luxembourg”. S’exprimant en langue tamachek, Aziz, sous les applaudissements de l’assistance, a indiqué qu’il était mandaté par le président IBK pour réengager le dialogue avec les mouvements armés du nord. « Le Mali est disposé au dialogue », a-t-il dit. Flattant l’égo de ses interlocuteurs, Aziz a salué leur courage et leur constance. “Vous êtes des gens fiables avec lesquels on peut traiter”, leur a-t-il confié. Aziz a invité les rebelles à accepter le cessez-le-feu proposé par le Mali. Et d’ajouter: “Je vous demande de formuler votre nouvelle plateforme de revendications et de me la faire parvenir. Je me chargerai de la transmettre au président du Mali qui lui donnera suite. Sachez que la communauté internationale veillera à ce qu’une suite diligente soit donnée.”
Il ressort des propos d’Aziz que les anciennes doléances des rebelles ne sont plus de mise. Elles seront revues à la hausse suite à un conclave qui devait réunir, hier dimanche, les groupes armés. Il n’est pas certain que la rencontre se soit tenue car, dimanche, une branche du MAA affrontait le MNLA à Tabangor. En tout cas, Aziz n’est pas revenu les mains vides: il a arraché aux groupes armés un accord de cessez-le-feu qu’il a lui-même signé en lieu et place du Mali. Ironie du sort, Aziz est applaudi dans une ville malienne interdite aux autorités maliennes !
La Rédaction
Salut
Je suis mauritanien et je ne savais pas que le président Aziz parle Tamachek, et j’en ai doute pour plusieurs raisons telles que
– Cette langue n’est pas parlée en Mauritanie.
– Aziz n’a jamais habité au nord du Mali ni dans une zone tamachek.
– Quand il était militaire, il n’a jamais servi dans les zones frontalières avec le Mali.
En conclusion, Aziz ne parle pas Tamachek
Foutaises !!!! Aziz ne Parle pas le Tamashek on ne parle pas cette langue en Mauritanie il n’y a pas de Touareg en Mauritanie à part les refugiées Maliens les Touarègues ne font pas partie des composantes du peuple Mauritanien Arabes (Maures), peules, soninkés, Ouolofs.
Que Dieu nous en garde car le Mali est victime d un complot international.
Sachons une chose ,quoi qu il en soient la difficulté et le piège le Mali tirera son épingle du jeu de cette affaire.
ce pendant après avoir connaitre la réalité du terrain,ne serait- il pas necessaire pour chacun et chacune de presenter ses excuses à l adresse de l ancien cher president (patriote) de la république à la personne son excellence M. Amadou Toumani Touré qui,pendant la crise,a été mal compris par la population lamda deroutée et tourmentée par les politiciens qui ne cherchaient que de leur propre fins.
A titre de rappel:
_ATT a vendu le nord;ATT ne donne pas l ordre pour ouvrir le feu sur les assaillants rebelles.
La seule phrase magique de notre “Baba ATT” était,est et restera:”je prefère la négociation à la guerre,ceux qui parlent contamment de la guerre ne la connaissent pas.Je sais de quoi je parle,le Mali nest pas en mesure de faire face tout seul à cette menace”.
Baba ATT j ai regreté et j…
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