Après plusieurs jours de négociations, la Médiation internationale et la Coordination des mouvements de l’Azawad se sont quittés samedi sur un constat d’échec. Le MNLA a refusé de signer l’accord sans la satisfaction de ses exigences, notamment la reconnaissance de l’Azawad comme une réalité politico-géographique.
Malgré le blocage, la Médiation a fixé la date du 15 mai prochain pour la signature de l’accord de paix à Bamako. Ce nouvel ultimatum fait sourire, mais pas à Alger qui a eu la semaine dernière des altercations avec des représentants du MNLA et qui veut changer de stratégie en convaincant chaque mouvement de parapher séparément surtout qu’un premier groupe, certes minoritaire au sein de la CMA, dirigé par Younoussa Touré, a annoncé son accord tout comme une partie de HCUA.
Mais, l’argumentaire le plus solide est celui des Américains, dont l’envoyée spéciale américaine, Bisa Williams, à l’issue d’un entretien avec les récalcitrants, a brandi des sanctions ciblées d’interdiction de voyages et de gel des avoirs.
En tout cas, le MNLA et ses acolytes agacent et ne donnent plus d’autre choix aux médiateurs que celui de sévir s’ils veulent regagner la confiance des Maliens de plus en plus critiques vis-à-vis du gouvernement accusé d’avoir trop facilement paraphé l’accord.
DAK
Opportunistes
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