C’est ce matin que les travaux des sous comités du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation reprennent. Cette rencontre se tiendra en prélude à la reprise demain mercredi des travaux du comité de suivi de l’accord (CSA), suspendus depuis quelques semaines surtout au retrait de la Coordination des mouvements après les affrontements d’Anefis.
Au menu des discussions d’aujourd’hui, la validation des travaux de sous comités, le choix des représentants des différentes parties, l’adoption du règlement intérieur et le budget du comité de suivi.
Pour une pleine participation de l’ensemble des acteurs, depuis hier les différentes délégations ont commencé à se regrouper dans la capitale et le mot d’ordre est de « donner une nouvelle chance à la paix ».
Si l’ensemble des acteurs parviennent à s’accorder sur les points inscrits à l’ordre de l’ultime réunion des sous comités, les travaux du CSA peuvent démarrer et ramener le processus de paix sur la bonne voie. Organe stratégique du processus de paix, le CSA aura la lourde mission de recadrer toutes les actions en faveur de la mise en œuvre de l’accord. Dans ce sens, la rencontre de ce matin est jugée décisive et permettra aux parties prenantes de se parler à nouveau en sous comités après le retrait de la CMA des travaux. Tout comme aux travaux des sous comités, la CMA qui avait boudé les assises a conformé sa participation à la rencontre du comité de suivi de l’accord.
En attendant, le gouvernement travaille à réconcilier la coordination et la plateforme pour d’abord renforcer la cessation des hostilités sur le terrain et obtenir un consensus sur les objectifs et les missions du CSA.
Alpha Mahamane Cissé
REPRISE DU COMITE DE SUIVI DE L’ACCORD
La CMA confirme sa participation
La Coordination a confirmé hier à nos confrères Le Sahélien par ailleurs, sa participation aux prochaines réunions du comité de suivi. « La CMA a déjà déclaré à Bamako la semaine dernière, son retour au niveau des instances de la mise en œuvre de l’accord. Rien ne doit se faire en dehors de l’accord », a ajouté Mohamed Ag Almou l’un des porte-parole de la CMA.
Le comité de suivi de l’accord et les sous-comités, reprennent les travaux ce mercredi.
Maliki
Bonjour,
Meilleurs vœux à toutes et à tous, et à ceux, comme les réfugiés, qui n’ont pas le cœur pour faire la fête.
N’oublions pas l’essentiel.
Devant les comportements de certains, on pourrait penser à cette citation : Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir la réalité en face.
J’ai fait plusieurs propositions et écrit des centaines de lettres ouvertes sur des problématiques auxquelles sont confrontées TOUS les Maliens, sans exception.
Par exemples, lettres ouvertes en ligne, adressée à l’ONU, au Président Malien, aux Maliens et aux Partenaires dont la MINUSMA, pour une proposition justifiée de report des élections régionales, communales et du district de Bamako intégrant la nécessité du retour des réfugiés en les mettant dans des conditions pour une vie normale, proposition de sortie durable de la crise intégrant la prise en charge des réfugiés à leur retour dans leurs zones d’habitation habituelle, pour plaider pour la réconciliation entre toutes les filles et tous les fils du Mali incluant celles et ceux des régions du nord, appels aux mouvements armés Maliens pour intégrer le processus inclusif inter-Malien et pour la signature de l’accord de Bamako, répliques aux critiques (celles de l’opposition, …) sur l’accord de Bamako, sur la sécurisation et la stabilisation du Mali, pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako, pour le respect de l’accord de Bamako et des engagements des parties prenantes, …
Certains oublient que l’essentiel, pour tous les Maliens incluant ceux du nord du Mali, ce n’est pas de faire une guerre interminable sans issue pour diviser le Mali en le morcelant, pour s’autodétruire et pour disperser ses filles et ses fils MAIS de s’unir, se réconcilier et développer durablement le MALI, Un et Indivisible sans fédération, afin de garantir une paix et une sécurité durables pour notre génération et celles de nos enfants et petits enfants.
Si les hommes qui se battent pour ce peuple des régions du nord du Mali n’ont pas besoin, comme disent certains, de postes ou d’avoir quoi que ce soit, ce qui n’engage qu’eux, ils doivent avoir besoin d’une « terre » (un pays) où règne et régnera la quiétude et la sécurité durables pour eux-mêmes et pour leurs enfants et petits enfants.
Les agissements de TOUS ceux auxquels ils font allusion, contribuent-ils à « être et durer » ?
L’autodestruction et la division, permettront-elles d’être et de durer ?
A ce rythme, que laisserons-nous à nos enfants et petits enfants ? Un Mali émietté ?
Que deviendra, alors, notre dignité (celle de tous les Maliens incluant ceux du nord du Mali) ?
Bâtissons le Mali, Un et Indivisible sans fédération, pour nous et pour eux en nous réconciliant entre nous et en nous unissant.
Mes objectifs, c’est de contribuer à unir et à réconcilier TOUTES les Maliennes et TOUS les Maliens et à bâtir un Mali Un et Indivisible sans fédération.
Y-a-t-il une honte à contribuer à unir et à réconcilier ses frères et sœurs d’une même famille, la famille Malienne ?
La honte, n’est-elle pas, du fait de cette guerre interminable et sans issue, de laisser nos enfants du nord du Mali, laissés pour compte, sans avenir ?
Pour le bonheur et le bien-être de TOUTES les Maliennes et de TOUS les Maliens, l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, conçu à travers les pourparlers inclusifs inter-Maliens, a été signé par toutes les parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale via la médiation élargie.
Bonne initiative pour la rencontre d’Anefis entre les parties prenantes (Ministres du Gouvernement, CMA et Plateforme) et bonne nouvelle qu’il y ait arrêt des hostilités et que la CMA s’engage à retourner dans le comité de suivi.
SOUHAITONS QUE ça SOIT POUR DE BON (ARRÊT DES HOSTILITÉS ET RETOUR DE LA CMA DANS LE COMITÉ DE SUIVI DE L’ACCORD) AFIN D’ÉVITER UNE GUERRE SANS ISSUE ET DÉMARRER, DANS DE BONNES CONDITIONS, L’ACCORD DE BAMAKO.
Sachez juste une chose, c’est que tous les acteurs (défenseurs ou pas de cet accord) ont le devoir de sortir le Mali de cette crise qui n’a que trop duré. Et le fait de rester passifs et d’attendre ou de se livrer à une guerre sans issue, des mois ou des années, pour juger, par la suite, les résultats de l’accord de Bamako, sera suicidaire pour le Mali car cet accord EXIGE la participation de TOUS les Maliens, indépendamment des bords politiques et des groupes armés Maliens, afin de relever les défis auxquels le Mali est confronté.
Prenez de la hauteur, prenons de la hauteur ainsi que les membres de tous les groupes armés Maliens et ceux de l’opposition, n’attendez pas, n’attendons pas que les fruits issus de cet ACCORD soient murs pour les cueillir, contribuez à la culture de ce qui les générera.
Allez-vous dire, allons-nous dire à nos enfants et petits enfants que c’est de la faute de X ou Y de n’avoir pas été à l’école et de n’avoir pas reçu en héritage un Mali prospère, sécurisé, répondant à leurs besoins ?
Participez/participons, TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques et des groupes armés Maliens, à la mise en œuvre de cet accord pour le bien-être de notre génération et des futures générations.
En ces jours de fête, je vous prie TOUS/TOUTES de m’excuser si j’ai dit quelque chose qui vous a heurtés.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : anasser.ag-rhissa@orange.fr
TEL 00223 78 73 14 61
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