Depuis l’annonce d’une imminente intervention militaire pour libérer les trois régions occupées de notre pays, les combattants d’AnsarEdine, du Mujao et quelques salafistes algériens ont trouvé refuge dans les camps de déplacés aux frontières nigériennes, mauritaniennes et burkinabé. L’information nous a été révélée par plusieurs témoignages venus de ces camps.
« Le Mali doit lancer un ultimatum à tous les déplacés pour les obliger à regagner le sol malien dans les plus brefs délais. Ceci permettra de faire désormais la différence entre les vrais refugiés et les combattants infiltrés ». Sous anonymat, voilà ce que recommande le responsable d’un organisme humanitaire à la frontière nigérienne. Selon cet interlocuteur que nous avons rencontré lors de son passage à Bamako, plusieurs combattants d’AQMI se sont déjà réfugiés dans les camps des refugiés afin d’échapper aux éventuelles frappes de l’armée malienne appuyée par une troupe étrangère. « Ils cachent leurs armes dans le sable loin des sites mais en territoire malien avant de regagner les camps où ils sont entretenus comme tous les autres. Il y’en a qui viennent blessés pour se faire soigner et d’autres pour trouver de quoi manger. Ce qui est paradoxal c’est que certains combattants de nationalité malienne ou algérienne viennent aussi rendre visite à leurs parents sur les sites. En clair, on a l’impression qu’ils ont mis leur famille à l’abri dans les camps de refugiés »
Pour un autre interlocuteur installé à la frontière mauritanienne, il est absolument important de casser tous les camps de réfugies avant toute opération militaire. Selon lui, les combattants d’AQMI veulent utiliser les réfugies comme des boucliers humains en cas de frappe.
Selon d’autres sources, les chancelleries occidentales auraient été informées de cette situation qui préoccupe plus particulièrement les Américains qui craignent une catastrophe humanitaire.
Pour un expert militaire français que nous avons interrogé, l’opération de libération du nord peut bien se faire sans bavure aucune.
« Si la communauté internationale s’est engagée pour une telle opération c’est qu’elle a déjà pris en compte tous les paramètres, toutes les éventualités. Les experts militaires de la CEDEAO ont déjà produit un rapport qui contient certains détails utiles. Le Comité d’Etat-major opérationnel Conjoint, CEMOC a également fait un magnifique travail qui peut aider à mener plus efficacement les opérations. » Nous explique un officier malien.
Abdoulaye Niangaly
c’est fou ce que font ces apatrides qui ne pensent à personne.
S’ils pensaient à leurs familles est ce qu’ils allaient déclarer la guerre à leurs frères? quant la vie de toute une nation est en jeu, on ne parle plus de sa pétite famille, combien de veuves et d’orphelins ils ont fait parmis nos jeunes soldats?
Ces gens ne méritent aucune compassion par ce que ce sont pas des êtres humains, mais des fils de satan. pourquoi déclarer une guerre inutile sans issue à son propre pays?
Tous ceux la seront tires au Clair a un moment donne. Certes il y aura des personnes innocentes qui perdront leur vie mais ces racailles seront traques et le nettoyage se fera.
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