En intégralité l’interview accordée par IBK sur la libération de l’otage français Serge Lazarevic : “La mort de Kola Sofara ne sera pas vaine. J’ai reçu sa famille…justice se fera Inch’Allahou”

6
Dépôt de gerbes de fleur au monument de l’indépendance : IBK rend hommage à la presse malienne
IBK aux micros des journalistes après le dépôt de germes

Depuis la libération du dernier otage français au Sahel, Serge Lazarevic, le 9 décembre 2014 en contrepartie de la libération de quatre djihadistes par les autorités malienes, le président Ibrahim Boubacar Keita s’ext exprimée pour la première fois sur le sujet avant-hier mardi 16 décembre. C’était au cours d’une interview qu’il a accordée à Radio France Internationale (RFI), en marge du forum international sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tenait à Dakar . Nous vous proposons in-extenso ladite interview. Lisez.

RFI : Monsieur le président, bonjour.

Ibrahim Boubacar Kéita : Bonjour

RFI : Beaucoup de maliens n’ont pas compris pourquoi quatre djihadistes ont été mis en liberté il ya quelques jours. Qu’est-ce que vous pouvez leur dire ?

Ibrahim Boubacar Kéita : Je peux simplement dire ceci. Il n’est pas toujours facile de décider. Surtout quand il s’agit de sujet aussi graves que ceux qui touchent à la vie et à la liberté. Nul au Mali, de bonne foi, ne peut mettre en doute le fait que, pour moi, la vie d’un malien vaut son pesant d’or. Nul en France, je pense, ne pourrait mettre en doute le fait que, pour Hollande, la vie d’un français vaut son pesant d’or. Nul ne pourrait mettre en doute le fait, que pour mon frère Mahamadou Issoufou, la vie d’un homme vaut son pesant d’or. Tous trois, nous partageons la même valeur fondamentale qui place l’homme au coeur de tous nos problèmes. Cette décision concernant la libération de Serge Lazarevic, ce souci de contribuer à faire en sorte qu’il recouvre ce que dont aucun homme ne doit être privé, nous avons commencé a en connaitre dès le sommet de Paris.

RFI : Il ya un an ?

IBK : Il ya un an. Et nous en sommes seulement là à l’épilogue et il a été fort heureux qu’une décision grave qu’il nous a fallu prendre. Mais une décision qui fait en sorte aujourd’hui que nous n’avons plus aucun autre français dans le Sahel. Nous ne pouvons pas vouloir une chose et son contraire: des forces françaises d’appui à la lutte contre le terrorisme efficaces et en même temps entravées. Il n’est pas facile, lorsqu’on a un ressortissant dans les lieux de cet esclavage de forme nouvelle, que l’on puisse déployer toutes ses capacités de réduction de cet ennemi de l’humanité qu’est le terrorisme. Cela a été un élement essentiel. Ensuite, que nul ne se méprenne. C’est notre détermination à poursuivre par tous les moyens ces hommes là qui se sont rendus coupable d’une telle ignominie, où qu’ils se trouvent.

RFI : Vous voulez dire que les quatre djihadistes ont des soucis à se faire?

IBK : Je ne vous le fait pas dire. A leurs places j’eusse préféré rester en prison.

RFI : Vous allez les traquer ?

IBK : Totalement ! Toutes nos forces (Françaises, maliennes, nigériennes). C’est un devoir vis-à-vis de Serge Lazarevic ; c’est un devoir vis-à-vis de Kola Sofara.

RFI : Oui, parce que parmi les quatre djihadistes libérés il y en a un qui, lors d’une tentative d’évasion avait tué le gardien de prison. D’où l’émotion à Bamako.

IBK : Albsolument ! C’est ce que je viens de vous dire. La mort de Kola Sofara ne sera pas vaine. J’ai reçu sa famille et a été un grand moment d’émotion. Je la remercie de sa totale compréhension et je lui ai promis que Kola va reposer en paix, très prochainement. Inch’Allahou. Que sa mort ne saurait rester vaine et elle ne le sera pas.

RFI : Tout de même, libérer quatre djihadistes dont les deux ravisseurs de Serge Lazarevic et Philippe Verdon, j’imagine que pour vous, ça dû être une décision très difficile à prendre peut-etre même à contre coeur non ?

IBK : Si l’homme d’Etat n’avait qu’à prendre des décisions faciles, ça n’aurait pas de sens. Je pense que nous avons un tableau de bord où il ya le bon et le moins bon. Il ya le facile et il ya le difficile et l’impérieux. Nous savons que nous avons fait en sorte que justice se fasse et justice se fera Inch’Allahou.

RFI : Vous n’avez pas hésitez ?

IBK : Pas du tout ! pas du tout !

RFI : En fait, c’est François Hollande et Mahamadou Issoufou qui vous ont demandé de faire ce geste ?

IBK : Je crois que l’on peut comprendre le souci du président de la République française et ce souci nous l’avons partagé, mon frère Mahamadou Issoufou et moi. Nous sommes en liaison constante et il ne se passe de semaine que nous n’ayons un ou deux entertiens. Nous sommes donc en parfaite symbiose et nous avons les mêmes soucis, nous avons les mêmes défis. Même ceux de Mahamadou qui viennent de s’accroître davantage avec cette histoire de Boko Haram, quand on sait qu’aujourd’hui il a près de cent cinquante mille réfugiés sur son territoire dans la zone de Diffa. C’est dire que nous partageons les mêmes possibilités de solutions. Et nous ne prenons pas donc de décisons à la légère. Chaque décision que nous prenons est grave et nous le savons.

RFI : Alors il reste trois otages : un suédois, un meerlandais et un britannique d’origine sud africaine.

IBK : Nous avons souci d’eux. Dans le communiqué que nous avons publié à la suite de la libération de Serge Lazarevic dont nous nous sommes félicités, nous avons dit rester préoccupés par leur sort. Nous ferons tout ce que nous pouvons absolument pour que là aussi nos services (triomphent). Parce que l’on oublie que l’arbre qui veut cacher la forêt ce sont les étages de l’arbre. Il a fallu un travail très acharné très fouillé des services dans la paix pour ce dénouement là. Mais l’on ne voit là que l’arbre. La forêt est derrière et cette forêt ce sont nos services maliens, français, nigériens qui ont abattu un travail louable pour que nous arrivions à libérer Serge Lazarevic et aussi rendre le reste possible. Inch’Allahou.

Propos recueillis par RFI

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Les maliens ont perdu leur dignité depuis le temps de moussa vous avez rien vu d’abord c’est pas un président la honte total tu as même là honte de dire aux gens que tu es un mlien je regrette d’être malien comment il peut dormir la nuit la pauvre total les gens soufre avec tout ça il y à des gens qui supporte ibk bandes de voleurs ingrats ses fini pour le mali il faut changer le nom du mali.le temps de modibo keite et moussa traore tu pouvais taper ta poitrine d’être malien a bon entendeur salut

  2. IBK est un menteur, un voleur, un ingrat, un soulard,un inconscient, un traitre, un ivrogne, un infidèle, un pedophile, un paresseux, un gueulard, un arrogant, un rancunier, un kanfilatigui, un émotif, un injuste, un égoïste, un insensible, un français, un naloma, un pedant, un idiot, un kantiamatigui, parjure, putschiste ,

  3. qu’est que le peuple malien a gagne dans cette transaction si ce n’est une humiliation de plus avec ibkon…?

    IBKON a trahi son peuple, celui la même qui lui a accorde un score sans précédent en raison d’une situation sans précédent…mais il a continue a faire ‘business as usual’ comme disent les anglo saxons…

    bien qu’il ait été premier sinistre pendant 6 bonnes années , président de l’assemblée pendant 4 ans, député pendant 5 ans..on croyait qu’il pouvait rebondir et changer pour de bon pour le bonheur des maliens…

  4. Il est grand temps que les maliens se réveille,je suis d’accord il sera brutal, mais le bon Dieu serait avec nous ,nous , je dis bien , ses femmes, ses hommes incarnant encore des valeurs de probité, de dignité, d’honneur, de responsabilité et de sagesse .Cher peuple, IBK ;vous ne le connaissez pas , il est l’incarnation de l’échec de la nature, il tient et continu à tenir un discours inspiré des principes religieux , alors que lui même , il n’a jamais connu la direction de la Mecque, à l’ écouter , il nous donne l’impression que c’est lui qui a inventé le saint Coran ”Soubahanallaye tallah” étant son refrain historique désormais.Méfions nous de lui , il est dangereux et ne mérite guère de conduire notre destinée.Prions et continuons à prier pour qu’il dégage dans les règles de l’art ,sans soulèvement , que Dieu nous en garde , car la facture des soulèvement est très salée et nous pauvre population ,continuons à calfeutrer dans l’ignorance et dans la pauvreté absolue .Citoyen du mon

  5. Corruption, Vol, Mensonge et Impunité au Mali en 2014
    Dieu a maudit une gouvernance caractérisée par le mensonge, le vol, la trahison, l’injustice et l’impunité en ces termes : « En effet, la Parole contre la plupart d´entre eux s´est réalisée: ils ne croiront donc pas. Nous mettrons des carcans à leurs cous, et il y en aura jusqu´aux mentons: et voilà qu´ils iront têtes dressées. Et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux; Nous les recouvrirons d´un voile: et voilà qu´ils ne pourront rien voir. » (Coran, Sourate 36, Yâ Sin, Versets 7 à 9).
    Au Mali, il y a eu le scandale de Kidal au mois de mai 2013 où des centaines de maliens ont perdu la vie, les scandales de détournements et de surfacturations dans des marchés octroyés par le Gouvernement. Les rapports de la Cour Suprême et du Vérificateur Général ont été publiés. L’avion de ATT appartient bel et bien au peuple malien. Et c’est bien l’avion d’El Hadj IBK, qui n’appartient pas au peuple malien. Et puis, on a parlé d’échange de prisonniers terroristes, sanguinaires, mafieux, voleurs et violeurs contre un otage français. « L’amitié pour son pays, la France, et notre honneur nous commandaient de prendre toute notre part dans sa libération », a avoué un communiqué de la Présidence de la République. On parle de : Houka Houka, Mohamed Aly Wadoussène, Haïba Ag Acherif, Oussama Ben Gouzzi (tunisien) et Habib Ould Mahouloud (Sahara Occidental). Le surveillant Adjudant Kola SOFARA est mort pour rien ! Et le prix du sang ? Alors, c’est quoi cette gouvernance : Mensonge, Trahison, Injustice et Impunité ?
    De même, le Premier ministre Moussa Mara a dit le 28 avril 2014, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du Gouvernement, devant les élus de la Nation et le peuple malien: « Nous organiserons les élections communales et régionales courant dernier trimestre 2014 pour doter nos collectivités d’organes exécutifs forts et légitimes à même de faire franchir à notre système de décentralisation une étape majeure d’approfondissement. » On est en fin d’année 2014. Pas d’élections communales. Les opérations d’achèvement et de pérennisation du RAVEC lancées le 1er octobre 2014 pour un mois, ont été finalement prolongées jusqu’au 31 décembre 2014. On se noie, finalement !
    Cas du réseau Apem
    Un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra (ancien Juge de Ouéléssébougou). Dramane Diarra a ainsi initié trois procédures judiciaires différentes et farfelues, pour abattre le réseau Apem.
    Le Réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (réseau Apem) est cette entité de la société civile malienne, qui a accomplit des prouesses dans l’accompagnement de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2013 au Mali.
    Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution. A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du Syndicat autonome de la magistrature (SAM), qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats contre le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily. Le juge Issa Traoré, Président du Syndicat autonome de la magistrature (SAM), a envoyé deux juges démolir le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
    L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat en la personne du président de l’AMDH ; Me Moctar Mariko. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement de la République du Mali.
    Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Sourd, aveugle et muet.
    Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
    Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Sourd, aveugle et muet. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées !
    C’est ce qu’on appelle meurtre entre petits copains et petits coquins, en 2014 au Mali. Des hommes qui se comparent au Bon Dieu et qui défient Allah. Et pourtant, il n’y a de Force et de Puissance qu’en Allah, l’Exalté, le Tout Puissant (Walâ Hawla walâ Qouwata illâ Bi LLâhhil ‘Aliyyil Azzîm). « L´homme ne voit-il pas que Nous l´avons créé d´une goutte de sperme? Et le voilà devenu un adversaire déclaré! » (Coran, Sourate 36, Yâ-Sin, verset 77) ?

    ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)

    • IBK est un menteur, un voleur, un ingrat, un soulard,un inconscient, un traitre, un ivrogne, un infidèle, un pedophile, un paresseux, un gueulard, un arrogant, un rancunier, un kanfilatigui, un émotif, un injuste, un égoïste, un insensible, un français, un naloma, un pedant, un idiot, un kantiamatigui, parjure, putschiste ,

Comments are closed.