Emeutes à Kidal : L’objectif est d’alléger le dispositif sécuritaire pour s’adonner à plus de criminalité

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-Maliweb.net -Une manifestation contre la force Barkhane a dégénéré, lundi 18 avril, à Kidal. Il ne pouvait en être autrement vu que la manifestation était tout sauf pacifique. En témoignent les barbelés coupés de l’aéroport de la ville et la destruction des installations sécuritaires des casques bleus des Nations-Unies qui n’ont rien à voir avec Barkhane. Cette manifestation dont les ficelles sont tirées par la branche HCUA de la Coordination des Mouvements de l’Azawad  (CMA), très souvent assimilée à des terroristes, ne pouvait pas non plus être pacifique à partir du moment où son dessein n’a pas de fondement majeur. Mais voilà des jeunes, une fois de plus, ont été manipulés pour des objectifs criminels et malheureusement deux d’entre eux ont été tués par les casques bleus onusiens.

En effet, sous quels cieux bat on le pavé parce qu’une force dont l’unique objectif est de lutter contre le terrorisme a capturé de présumés terroristes ? Cela n’a aucun sens encore moins d’objectivité à moins qu’il ne prouve, une fois de plus, la connexion entre les initiateurs de cette manifestation et ceux qui font sauter les véhicules de Barkhane et qui bombardent le camp de la MINUSMA à Kidal. Cette hypothèse, réconfortée par plusieurs actes, n’est pas à écarter. En tout cas pas avant qu’on nous explique ce que faisaient le drapeau noir et les pickups du HCUA sur les lieux de la marche.

Aussi, pour donner plus de crédibilité à leur acte barbare, les initiateurs de cette émeute mentionnent des « arrestation et perquisition arbitraires ». Que c’est un beau un pays où il y a le minimum de droit. En fait, ce sont ces mêmes personnes qui ont, contre vents et marrées, protesté contre le retour de l’administration à Kidal avant même la signature de l’accord de paix. Cela, malgré la volonté de nombreux habitants de la région. C’est un secret de polichinelle, pas un seul service de l’Etat malien n’est présent à Kidal. Tout ce qui s’y passera va rester donc arbitraire pour la simple raison qu’il n’y a aucune autorité.

On est aussi tenté de se demander depuis quand l’illégalité est un souci dans la région de Kidal, un de ses multiples coins du Sahel où on peut se promener avec tout un arsenal militaire sans craindre même Dieu. Cette partie du Mali où il est plus facile de s’acquérir une kalachnikov que de l’eau à boire. Ces actes n’ont pas deux sens : il s’agit juste pour les ennemis de la paix d’amener Barkhane et la MINUSMA à alléger les dispositifs sécuritaires dans la ville pour avoir persévérer dans la criminalité.

Cependant, il est aussi inadmissible que les forces onusiennes continuent de tirer à balles réelles sur des manifestants même munis de pierres.

Aboubacar DICKO maliweb.net

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1 commentaire

  1. LE MALI ASSIGNÉ EN JUSTICE EN FRANCE .
    Notre Maliba mondialement connu à cause des événements de 2012 et ce qui s’en est suivi ( occupation de près de 2/3 de sa superficie , premier passage à tabac d’un président de la république en fonction sans intervention de sa garde, gestion calamiteuse du pays ) à-t-il encore besoin de se faire davantage connaître à travers l’exportation des fléaux qui ont plombé son développement ?
    C’est pourtant bien ce qui se passe actuellement .Il est de notoriété publique que les comportements des cadres maliens constituent de véritables fléaux. Comment peut on espérer développer un pays en faisant passer ses lubies et ses intérêts propres au détriment de l’intérêt général ?
    L’évocation même de certains comportements doit faire honte .Des méthodes de mafioso qui n’ont jamais eu lieu ni au pire moment de la ductature militaire , ni pendant le regime d’ATT s’installent au Mali après que nous ayons consenti à de lourds sacrifices.
    Des personnes ayant, contre vents et marrées, fait rayonner le nom du Mali au pire moment où son armée et ses politiques étaient la risée des autres se voient jeter hors des institutions où elles ont travaillé avec patriotisme .Sans aucune forme de procès .
    Comme il est de coutume au Mali ,chaque régime amène son lot de “cadres” qui, en réalités sont d’ex étudiants n’ayant jamais mené à terme leurs études ,mais étrangement bardés de diplômes. Qui ne se souvient pas de la polémique autour des diplômes de Mr l’ambassadeur dès sa nomination à L’UNESCO ?
    Hé bien ce sont les comportements peu orthodoxes de Mr Keita qui valent à notre Maliba de se voir traîner devant la justice .
    Car au mépris de toute procédure, les diplomates maliens ont cru pouvoir se comporter en France comme ils en ont l’habitude au Mali. Ils ont purement et simplement renoué avec leurs habitudes : fouler le droit au pied .
    Gageons que nos diplomates seront simplement recadrés, car aucun principe d’extraterritorialité ne saurait justifier qu’on s’assied sur la loi .

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