La 23ème session du Comité de suivi s’est achevée mardi dernier ici à Bamako. A l’issue de cette réunion du CSA, le gouvernement, la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad ont affiché une volonté de voir les futures échéances électorales se tenir aux dates prévues. Les trois parties signataires de l’accord d’Alger se disent conscientes de l’importance du respect des futurs calendriers électoraux. Mais selon certains observateurs, il est difficile de tenir les élections générales de 2018 dans les conditions actuelles, où la dégradation de la situation sécuritaire ne réunit pas les conditions d’une élection libre, crédible et transparente. Pour la Plateforme, la bonne foi des parties ne suffit pas, il faut travailler à rétablir la sécurité, explique Me Harouna Toureh, porte-parole du mouvement. « Le gouvernement est intéressé à juste titre à organiser les élections sur l’ensemble du territoire national. Nous partageons ce point de vue du côté de la plateforme, mais on a posé un certain nombre de conditions et nous avions discuté. Nous avions seulement posé les conditions de sécurité et de stabilité avant d’y aller. Sans ces conditions bien entendu, ce n’est pas de notre faute, il n’y aurait pas d’élections au nord.», a-t-il insisté sur les ondes de Studio Tamani.
ST
Les conditions de sécurité et de stabilités disent les rebelles.C’est vraiment marrant que ces gens ne prennent pour des idiots. La sécurité et la stabilité au nord est plus bénéfique à l’Etat malien qu’à ces rebelles car ce sont eux qui sont à la base de cette situation. C’est pourquoi l’Etat se donnera les moyens d’établir la sécurité et la stabilité au nord bon gré mal gré avant les échéances électorales.
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