Le Mali et plus particulièrement les trois régions du Nord ont vécu un véritable calvaire au cours de l’année 2012 suite au coup d’état du 22 mars 2012 suivi de l’occupation Djihadiste.
Profitant de l’absence de l’administration du pouvoir central de Bamako dans les trois régions du Nord du Mali, les groupes djihadistes avaient occupé ces régions dont celle de Gao en semant une véritable terreur en forçant les populations locales à épouser leurs idéologies. C’est ainsi que des commerçants considérés comme ayant des moyens financiers ont malheureusement été forcé à collaborer sous peine d’être tué à leur tour. Si certains commerçants se sont transformés en véritables bourreaux à l’image du commissaire islamique Alioune Touré, tel n’est pas le cas du commerçant El Hadj Kalilou Gakou domicilié au Djoulabougou au quartier V. Malheureusement pour ce commerçant très connu et respecté dans tout le quartier, il sera diffamé par ses détracteurs et accusé comme étant l’informateur complice des occupants. A noter qu’en plus de ce commerçant, cinq de ses amis à savoir Issa Maiga, Aba Mahamane, Idrissa Touré, Ibrahim Alidji et Mohamed Ag Ibrahim étaient aussi accusés d’être les collaborateurs des occupants. Surveillé de près par les Djihadistes et haï par les habitants par le fait de la campagne de dénigrement orchestrée par ses détracteurs, El Hadj Kalilou Gakou n’avait d’autre moyen que de se cacher dans la ville. Et ce calvaire a duré de Mars 2012 à Juin 2012 soit quatre mois de calvaire moral et psychologique. Ne pouvant plus supporter ces accusations graves et sentant sa vie menacée tant par les Djihadistes que de la population, M. Gakou est finalement parvenu à s’enfuir de la ville pour la capitale malienne où il se sentait en sécurité grâce au soutien d’un de ses amis pour la capitale malienne où il se sentait en sécurité. Deux jours après sa fuite de la ville, son domicile fut saccagé par les islamistes tandis que sa présence fut signalée aux autorités sécuritaires de l’époque qu’El Hadj Kalilou Gakou n’est d’autre qu’un informateur du MUJAO. Après avoir échappé de justesse à son arrestation arbitraire, M. Gakou a pu s’enfuir en France en août 2012 pour demander la protection des autorités françaises. Aujourd’hui presque deux ans après la libération de la ville et selon nos informations, les islamistes et les habitants de la ville en veulent beaucoup à ce commerçant malgré les nombreux témoignages des amis. Pour les islamistes, le commerçant a abusé de leur confiance en quittant la ville et quant aux habitants, ils n’ont aucun doute sur la complicité de celui qui était respecté dans la ville. Notons que deux des amis d’El Hadj Kalilou Gakou restés à Gao, furent arrêtés par les islamistes dont personne ne connait leur sort à présent. Quant aux trois autres amis, ils furent lynchés par les habitants après la libération de la ville par les forces françaises de Serval.
Moussa Bamba
That’s a crckrecjaak answer to an interesting question
Merci He9lve8te mais e0 Lormes, il y a plus de 40 associations, une fafrnae, des clubs de sport (tennis, judo, foot, canoe9 kayak ), de la gym, du yoga, du qi qong, un club de rando en construction, des clubs plutf4t pour les anciens de rencontres et de sorties, un club de ge9ne9alogie, des socie9te9s savantes, une ludothe8que itine9rante, une plage sur notre e9tang (bon d accord, il fait froid l hiver !!, des aires de jeux pour les petits, une salle des jeunes e0 remanier, e9videmment des enseignements de musique, une chorale et j en oublie e9videmment Et cette soire9e a permis de rassembles les e9nergies et justement de de9couvrir ensemble les projets. Car c est souvent le proble8me dans nos villages, tout le monde s e9parpille, va dans d autres villages ou villes alors qu ensemble, nous pouvons faire des choses sur place. D autant que nous avons des autorite9s tre8s e0 l e9coute et qui se de9me8nent pour que les projets aboutissent. Exemple la ludothe8que, projet qui a mis trois ans e0 se concre9tiser (cf l article du Monde pre9ce9dent) et qui fonctionne tre8s bien.
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