Plus de règlements de comptes ! Pour trouver la meilleure solution, il ne faut surtout pas se jeter mutuellement la pierre. A l’heure actuelle, notre pays a besoin d’introspection et d’autocritique plutôt que de comportements politiciens et partisans.
Tous les Maliens doivent se poser trois questions : Qu’ai-je posé comme acte pour que mon pays en arrive là ? Qu’ai-je fait pour éviter le chaos actuel ? Que dois-je faire à l’avenir pour éviter que ma patrie soit aussi exposée ? L’erreur des Maliens a de tout temps été de se comporter en «troupeaux» conduits par des «bergers» pressés de les dépouiller de leur «laine» avant de les conduire à «l’abattoir». Non seulement nous n’avons pas assez assisté notre pays, mais nous sommes restés quasi indifférents face aux exactions commises. L’impuissance, c’est d’avoir tenté, mais sans réussir. Alors que dans notre cas, nous n’avons rien tenté de concret. Tout le monde se plaint, tout le monde critique et dénonce, mais très peu de gens agissent réellement. Or le changement, c’est dans l’action, et l’action, c’est dans la volonté.
Le Mali sera ce que les Maliens veulent qu’il soit, et rien d’autre. Il sera dirigé par ceux que les Maliens souhaitent qu’il soit, homme ou femme. Chaque jour, les peuples nous apportent la preuve que ce sont les citoyens qui doivent décider du destin d’un pays. Les Egyptiens sont les derniers à le démontrer en ramenant leur nouveau «Pharaon» à la réalité de leurs désirs et attentes. Pour recouvrer le territoire, les Maliens doivent s’unir dernière leur armée nationale, appuyée par la France et les troupes de la CEDEAO. Ils doivent s’unir pour préserver cette démocratie si chèrement acquise, car comme ne cesse de le dire le Président Dioncounda Traoré, le Mali éternel doit demeurer et le sursaut est non seulement possible, mais impératif pour tout le peuple et pour chaque citoyen.
Bourama Traoré
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