Echos du nord : L’appel de l’Onu sans suite

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69è session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies : Echanges de haut niveau sur les grands défis du momentLes différents mouvements campent sur leurs positions malgré l’appel de la Minusma qui demande aux parties de revenir à leurs déploiements initiaux. Depuis la prise de Ménaka par le Gatia, la Coordination des Mouvements de l’Azawad a lancé des attaques contre plusieurs positions de l’armée malienne.
La médiation prépare des sanctions contre les saboteurs de l’ordre
Un membre de la médiation internationale a déclaré aujourd’hui que la médiation et la communauté internationale sont actuellement en train d’envisager des sanctions contre ceux qui empêcheront l’application de l’accord après sa signature.
La CMA et la Plate-forme épinglées
La commission technique mixte de sécurité que préside la Minusma, s’est réunie le week-end dernier à Gao avec des représentants du gouvernement, de la Plateforme et de la Coordination. Au cours de cette réunion, les conclusions de l’équipe mixte d’observation et de vérification chargée de vérifier les faits sur le terrain et de faire rapport à la CTMS ont été présentées. Deux missions ont été conduites le 29 avril à Ménaka et à Tombouctou.
C’est ainsi que la Minusma a demandé à la Plateforme de se retirer sans délai, de la ville de Ménaka. Elle a également demandé à la Coordination de se retirer des positions nouvellement occupées, là aussi, sans délai. Une réunion du CTMS va statuer prochainement sur la mise en œuvre des dispositions afin que cessent les hostilités.
La CMA annule la réunion d’Ougadougou
La Coordination des mouvements de l’Azawad a décidé d’annuler sa réunion prévue à Ouagadougou, qui devait être consacrée au paraphe et la signature de l’accord. Selon Mossa Ag Attaher porte-parole du MNLA, des responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad sont pourtant en ce moment dans la capitale Burkinabé. Toutefois, la CMA reste sur sa position de refus d’envisager un paraphe avant la résolution de la situation actuelle.
Arrêté au Mali, le jihadiste présumé Gilles Le Guen jugé à Paris
Arrêté en avril 2013 par les forces spéciales françaises dans la région de Tombouctou, au Mali, le jihadiste présumé Gilles Le Guen comparaît lundi et mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ce Français aujourd’hui âgé de 60 ans avait été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, délit passible de dix ans d’emprisonnement, en mai 2013.
Un membre de la sécurité malienne avait alors expliqué qu’il vivait avec sa famille dans le nord du Mali avant l’arrivée des islamistes et qu’il avait “épousé leurs idées”, mais que l’engagement réel de cet aventurier breton était loin d’être avéré.
En novembre 2012, Gilles Le Guen avait été fait prisonnier durant quelques jours par les responsables d’Aqmi à Tombouctou, certains le soupçonnant d’être un espion. Selon d’autres sources, il aurait été arrêté parce qu’il se serait interposé pour empêcher des jihadistes de malmener des femmes.

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