Échos du front septentrional : Le Général Gamou réussit le passage en force sur Tessalit

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Longtemps assiégée et coupée du reste de la 8ème Région, la ville de Tessalit est sur le point d’être complètement libre d’accès et probablement de toute menace rebelle. Objet de violents affrontements entre les assaillants rebelles et le renfort déployé à partir de Kidal, depuis la journée du Samedi dernier, la contrée est non seulement revient progressivement sous contrôle des forces loyalistes et pourrait en outre être totalement nettoyée dans ses alentours par les troupes du Général Gamou. L’adjoint au chef d’Etat-major particulier de la présidence de la République, chef des opérations militaires, est appuyé dans sa mission par des frappes aériennes qui œuvrent à couper les assaillants de toute jonction avec leurs ramifications mobilisées de partout pour converger sur Gamou.

 

La ville de Leré repris, Tin-Zewaten abandonné, une trentaine de blessés et 6 véhicules 4X4 calcinés aux dépens des assaillants pendant les combats de Tessalit, etc. La contre-offensive des forces armées aura visiblement connu des hauts et des bas, la semaine dernière, dans la Région de Kidal.

Après l’intervention mitigée de Tinzaten où elles ont été contraintes à replier de la partie malienne vers la partie algérienne, les troupes loyalistes peuvent en revanche se réjouir d’un exploit beaucoup plus conséquent dans une zone où la position stratégique des rebelles faisait même craindre les risques d’une catastrophe humanitaire. En milieu de semaine, en effet, les informations contradictoires ont afflué de toutes parts sur le bilan des affrontements ainsi que sur le résultat des bombardements aériens très peu concluants dans les grottes. Tandis que la partie rebelle revendique près d’une dizaine de morts dans les rangs de l’armée malienne, celle-ci, selon nos sources, n’en compte qu’un seul pour trois victimes dans le camp adverse. De même source, on dénombre aussi dans les rangs des assaillants de nombreux blessés parmi lesquels un célèbre officier libyen complètement démembré. Somme toute, le résultat des accrochages de Tin-Zawanten est toujours attendu, pendant que celui des affrontements de Tessalit parait, quant à lui, sans équivoque. Assiégée et coupée du reste de la 8ème Région par un vicieux encerclement, depuis deux semaines, la deuxième ville de la Région de Kidal a constitué un enjeu capital pour les protagonistes durant tout le week-end.

Pour éviter que sa garnison militaire à court de munition finisse par tomber aux mains des assaillants, un renfort conduit par le Général Gamou a été mobilisé de Kidal, samedi, avec une puissante armada d’une trentaine d’engins ayant pour mission la reconquête de la ville de Tessalit. Confrontés à toute une série d’embuscades semblables à celle tendue aux colonnes d’Ould Meydou, les hommes du Général Gamou, de sources concordantes, ont réussi à déjouer les obstacles mais pas la confrontation avec les assaillants. Après avoir contourné l’embuscade, les troupes de l’adjoint au chef d’Etat-major particulier de la présidence de la République ont malgré tout retrouvé sur leur passage les colonnes rebelles avec lesquelles elles continuent d’en découdre depuis avant-hier jusqu’à tard dans la soirée d’hier dimanche. Après près de 48 heures de violents affrontements, selon notre source, la percée en force du Général Gamou a occasionné de lourdes pertes aux assaillants finalement contraints à desserrer l’étau sur Tessalit.

Au moment où nous mettions sous presse, les ravitaillements en vivres comme en munitions destinés aux populations ainsi qu’aux forces encerclées de la garnison locale ne sont certes pas arrivés à bon port. Ils se trouvent toutefois à moins d’une vingtaine de kilomètres de Tessalit, le temps de procéder au déminage de la zone ainsi qu’au nettoyage de ses environs par les forces aériennes.

Du côté de la Région de Tombouctou, Soumpi et Léré ont été les principales cibles d’assauts sporadiques, après l’échec du cap sur Niafunké, qui s’est soldé par l’abandon de nombreux engins par le camp adverse ainsi que par la mort d’autant d’éléments du MNLA dont le chef de peloton déserteur de Diré. Il faut dire, par ailleurs, que les déserteurs se comptent de plus en plus dans les corps militaires et paramilitaires comme la douane. Du reste, le camp de Tombouctou, selon nos confidences, se trouve depuis quelques jours en état d’alerte, à cause des signaux de tentatives d’extraction de la famille d’un officier déserteur ayant repris le maquis en laissant derrière lui  femme et enfants.

Dans la ville de Gao également, la même nature de menaces a motivé le recours à des hélicoptères de l’armée pour nettoyer les environs par des survols dissuasifs.

 

A.Keïta

 

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1 commentaire

  1. moi je pense que il faut aidé l’arme chaque malien participe a aidé l’armé l’argent e vivre c un trés grand complot contre mali france Mauritanie il vois le mali un état trés faible n’est permettre l’armé Mauritanien sur notre sol c la concecance qui es la

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