Le weekend dernier, les islamistes du Mujao ont annexé la ville de Douentza avec l’objectif d’y appliquer ce qu’ils appellent la loi de Dieu, la charia. Ce calvaire bien connu des populations des régions de Tombouctou, Gao et Kidal, ne tardera pas à mettre sur les routes de l’exil de nombreux habitants de la capitale du Haïré. De sources concordantes, il nous est parvenu que certaines personnes ont d’ores et déjà plié bagages pour regagner Bamako ou Mopti.
La crise dite du nord n’a pas fini de surprendre avec à la clé de nombreux déplacés, éparpillés un peu partout à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur du pays. Après la mise en débandade des bandits du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), maîtres des lieux après la fuite de l’armée nationale, par les islamistes, la ville de Douentza est longtemps restée épargner par les illuminés dans la mise en œuvre de leur doctrine machiavélique. La semaine dernière, ils finiront leur périple dans la capitale du Haïré où les populations devront désormais s’habituer à de nouvelles règles de vie.
Plus de cérémonies festives en pompe, le tabac et autres stupéfiants sont interdits, plus de match de football dans les rues etc. …tout un chapelet de mesures qui rendent la vie pratiquement invivable pour les habitants peulhs, Sonrhaï, Bambara et autres.
Constatant leur impuissance face à ces débiles armés jusqu’aux dents, les populations par crainte de répressailles ont tout simplement choisi de quitter les lieux en attendant que la récupération de ladite zone par nos forces ne soit une réalité.
Issa B Dembélé
Accueil Nord-Mali
Haya Sanogo, tu resteras le seul comptable du drame que vit ton pays
Pire qu’une tautologie si nous nous évertuons encore à diagnostiquer les maux de notre pays, le Mali, dont nous nous réclamons sans cesse en évoquant des hommes et des femmes illustres du passé. Les maux sont connus, cernés et ciblés ; seulement, ceux qui devaient ou doivent les éradiquer depuis, se plaisent et en font une source pour parvenir, se maintenir, voire se succéder.
Il est nécessaire d’avoir une vision claire et proposer des remèdes à court, moyen et long termes aux maux endémiques relatifs à :
– L’insécurité au Nord du Mali,
– La Démocratie et l’autorité de l’État,
– L’école malienne,
– La santé,
– L’agriculture et la commercialisation des denrées,
– Le commerce,
– La circulation routière et le transport,
– La sécurité urbaine et interurbaine,
– La communication : les médias,
– L’élection présidentielle.
Nous retiendrons une fois pour toute que l’essor d’un pays, comme le nôtre, repose sur les domaines suivants :
– L’unité répondant à la devise de notre nation : Un Peuple – Un But – Une Foi ;
– L’appel de notre hymne national qui en dit plus ;
– L’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche
– L’éducation avec une politique éducative qui débouche sur l’emploi des meilleurs, voire une façon de cultiver l’excellence dont on parle tant ;
– La santé par le développement des centres et surtout le recrutement des médecins, infirmiers et autres techniciens ;
– La sécurité de l’intégrité territoriale, de la société civile, par le recrutement et la formation militaire avec les moyens adéquats.
Le combat à engager illico presto consiste à dépêcher les moyens logistiques, l’armement nécessaire, les hommes sur les terrains des opérations avec les mesures d’accompagnements.
– Ne plus négocier la paix avec les touaregs rebelles appelés à tort bandits armés. Une rébellion ne se négocie pas, elle se mate.
– Ramener, le plus vite que possible, les officiers connus de tous avec l’armement nécessaire et les hommes valeureux pour juguler cette crise.
– Arrêter de distribuer l’argent du contribuable malien aux apatrides, aux revenants, aux barbares.
– Récupérer les armes et les engins de ces revenants qui d’ailleurs ne sont pas tous des maliens.
– Favoriser le retour et la sécurité des réfugies maliens non impliqués dans la rébellion du nord.
– Restaurer rapidement l’autorité de l’État à tous les niveaux ;
– Rencontrer les différents syndicats des travailleurs du Mali, leur expliquer et les inviter à surseoir à tout mouvement pouvant freiner la marche vers la restauration de l’autorité de l’État ;
– Lutter contre l’incivisme, l’absentéisme, la gabegie, la corruption, la vénalité dans tous les secteurs étatiques et économiques, en prenant des sanctions conséquentes et pas des moindres ;
– Procéder à la vérification des Attestations, des Brevets, des Certificats et des Diplômes scolaires dans tous les services et au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
– Arrêter la distribution de galons au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
– Arrêter le favoritisme, le népotisme lors des recrutements dans l’armée, à la police, à la gendarmerie etc.
– Décider de l’existence d’une seule Fonction Publique de l’État qui gère tous les travailleurs ;
– Favoriser et promouvoir le recrutement des jeunes dans le secteur privé et par les privés qui doivent les inscrire à l’Institut de Prévoyance sociale (INPS) ;
– Amener tous ceux qui ont dilapidé les biens de l’État, à payer ;
– – Revoir la pertinence du nouveau découpage administratif par rapport à l’existant
Comments are closed.