Décidemment la sagesse, l’humilité du tout nouveau premier ministre, Modibo Keïta, non moins haut représentant du président de la République pour les pourparlers inclusifs inter-maliens, la diplomatie outrancière du ministre Abdoulaye Diop, l’amadouement des ministres n’auront pas reçu à faire accepter le document proposé par la médiation. Car force est de constater que ce document est décrié par la quasi-totalité de la population malienne, du citoyen lambda en passant par la société civile et une frange de la classe politique. Même le président de l’Assemblée nationale du Mali, l’honorable Issaka Sidibé, affirmait, sans ambages, devant le président IBK qu’il ne sera point question de cautionner une quelconque autonomie d’une partie du territoire national. Ce qui sous-entend que le document en l’état actuel est voué à l’échec. Donc une relecture de la copie s’avère indispensable.
Les négociations devaient reprendre ce mois de janvier autour du document « projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali », proposé par le médiateur algérien. Ce document est loin de faire l’unanimité à cause de sa carence et de son plan diabolique. Le ton de cette dénonciation fut donné par la classe politique, plus particulièrement l’opposition. L’URD (Union pour la République et la démocratie) de l’honorable Soumaïla Cissé, le Parena (Parti pour la renaissance nationale) de l’ex ministre Tiébilé Dramé, le Pids (Parti de l’indépendance de la démocratie et de la solidarité) de Daba Diawara, la Cnas Faso Hèrè (Convention nationale pour une Afrique solidaire), de l’ancien premier ministre Soumana Sako, ont tous dénoncé ce document qui ne prône pas suffisamment à leurs yeux « l’unité nationale ».
Les organisations de la société civile ont, eux aussi, dénoncé « la focalisation des efforts des parties sur la signature coûte que coûte d’un document d’accord de paix sans tenir compte des avis et de l’acceptation par les populations ». A l’initiative de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise), les Forces Vives/Forces Patriotiques de la Nation (classe politique et société civile) vont se retrouver à Bamako, ce mois de janvier 2015, en un 3ème round de la table ronde axée sur les pourparlers d’Alger et destinée, par le moyen d’un Manifeste à faire échec aux manœuvres visant à organiser la partition du Mali sous le couvert d’une prétendue « régionalisation » pour laquelle il n’existe aucune demande interne légitime ; défendre et sauvegarder le caractère républicain, démocratique, unitaire, laïc et social de l’État malien contre les velléités des adeptes de la démission nationale et des nostalgiques locaux de l’ordre colonial d’oppression et d’exploitation de notre Peuple et enfin de préserver la concorde nationale dans la diversité ethnique et culturelle comme source d’enrichissement mutuel et socle d’un développement harmonieux de toutes les couches sociales.
Tout récemment, le Cmdid (Centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie), la Minusma et certains partis politiques s’étaient retrouvés autour d’une table ronde pour se pencher sur le document afin d’apporter des améliorations possibles. Dans une contribution intitulée «Le projet d’éclatement du Mali dans un marché de dupes » qu’il nous a fait parvenir, Oumar Mc Koné, membre du bureau politique de la Cnas Faso Hère, Directeur général du bureau d’étude Astral, architecte, urbaniste et ingénieur dénonce le document proposé par la médiation. A l’en croire, ce document est dangereux, discriminatoire et viole la constitution malienne. A la lecture du document intitulé « projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali », on se demande si on rêve ou si on fait un cauchemar voire même si ce n’est pas un cataclysme que nous vivons de nos jours.
Comment comprendre, un gouvernement qui va les mains vides aux négociations, revient avec un torchon écrit par les fossoyeurs du Mali et ce gouvernement même fait sien de ce document ? S’interroge ce citoyen malien nommé Oumar Koné alias Sankaraka. «Nous devons dire non à ce projet d’accord parrainé par le gouvernement malien dont les auteurs tapis dans l’ombre, n’attendent que la signature du dit document pour dépecer le Mali et vassaliser le Peuple malien. Le document de la (Médiation) viole allègrement la Constitution, il est cousu de contresens, de contradictions voire d’inepties avérées. Il prône carrément la mise en place d’un système d’Apartheid pire que le confédéralisme», a-t-il souligné. Lors d’un débat télévisé, l’ancienne ministre, Mme Diallo Déidia Mahamane Kattra, quant à elle, disait que le document d’Alger est à parfaire. Toutes ces initiatives vont à l’encontre de ce « fameux » document dont, ni la sagesse du PM, Modibo Keïta, ni la diplomatie en outrance du ministre Diop n’auront reçu à faire passer ledit document. A ce stade donc, une véritable nécessité de revoir la copie s’avère inéluctable et donner du sang neuf à l’équipe du haut représentant du président de la République pour les pourparlers inclusifs inter-maliens
Aguibou Sogodogo
Pourvu que la raison l,emporte. Ce projet n,est qu,un cadeau offert à ces vagabonds de la rue.Mon problème est que je ne reconnais plus le président IBK….Remettre l,ARMEE en forme est la seule solution.
Les maliens doivent comprendre que le premier ministre ne peut rien sa une caution du peuple malien ou ses représentant c’est à dire les députes ou encore les partis politiques et la société civile. L’AZWAD ne peut être l’ensemble des région du nord.
Modibo KEITA qui n’est qu’un premier ministre face à un problème qui engage la nation, ne peut pas dire que AZAWAD c’est comme le WASSOLOU ou comme le KENEDOUGOU.
N’ayons pas peur si il s’agit d’un référendum! alors, allons droit au but.
Dans tous les cas les partis politiques et la société civile sont interpellés.
Le peuple veille.
Je crois que le vin est tire, il faut le boire. L`actuel PM a dit sur les antennes que: “AZAWAD c`est comme le Wassoulou, comme le Tambaoura ou le Beledougou…Donc il n` y a aucun tabou par rapport a l`usage du mot”. Fin de citation.Il a aussi dit que: le terme de régionalisation est une des recommandations de la décentralisation. Donc nous avons une partition du pays sous une forme voilée. Voila ce que le gouvernement malien va nous proposer a la fin de ses négociations.
Si on suit les interventions de nos médiateurs, ils nous mettent de la poudre aux yeux.
A bon entendeur salut!
Tout à fait d’accord .
je pense qu’aussi il est une nécessité et devoir de revoir la copie
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emploi au Mali
URGENT LIBEREZ KIDAL LES POPULATIONS DE KIDAL
SELON CERTAINES INFORMATIONS LES POPULATIONS QUI N’OSENT PAS SORTIR A LA MANIFESTATION ORCHESTREE PAR LE MNLA SUBISSENT DES REPRESAILLES.
URGENT LIBEREZ KIDAL LIBEREZ KIDAL LIBEREZ KIDAL.
CES POPULATIONS SONT FORCEES DE SORTIR SUR CONTRAINTE DES ARMES URGENT LIBEREZ KIDAL…………………
😈
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