Des avions qui survolent la zone, la capture d’un « dhjihadiste », le passage non stop des engins de guerre avec des soldats « de toutes les couleurs », le spectre du colonel Moussa Diarra et de « Papa » le touareg boiteux, etc. Fana à l’œil rougi.
Dans toute la région, il n’y a ni aérodrome ni aéroport. Et pourtant la ville de Fana (120 km à l’est de Bamako) et ses environs bruissent d’échos sourds de moteurs d’avion qui tournoient depuis l’attaque de Konna. De jour comme de nuit le ronronnement des avions de, qui volent assez bas au goût des fanois, inquiètent les populations. Loin, très loin du théâtre des opérations, la capitale du Guégnéka est ainsi impliquée dans les champs de la guerre. La raison n’est autre que la mise en déroute des combattants séparatistes, puis envahisseurs, arabo-touaregs, qui, drapés dans l’islam comme cheval de Troyes voulaient imposer la domination sur une base raciale. Sous l’action des avions et des forces spéciales françaises, ils ont sonné le « sauve qui peut » face à l’armée malienne.
Tout laisse croire que certains se sont retrouvés très loin vers le sud. A moins que ce ne soient les taupes déjà postés depuis fort longtemps en prévision des attaques sur Bamako ; comme prévu par l’auteur de « Panique sur Bamako », Gérard de Villiers. Les Fas (Forces armées et de sécurité) maliennes se sont naturellement lancées à leur trousse. C’est ainsi que dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15, elles ont pu capturer le fugitif pisté dans les brousses environnantes de la ville de Fana ; un très gros poisson à ce qu’il parait.
Ville stratégique
On sait que Fana est la ville d’origine du colonel Moussa Diarra. Fils d’officier, Daba Diarra, et d’une femme touareg, Moussa –comme on dit ici- a choisi le Mnla. On sait aussi qu’un touareg est venu s’installer a Fana depuis des années ou il s’est construit tout un domaine hors de la ville, un « Sinsala » ou il se faisait servir par ses esclaves noires. « Se faisait», car juste avant le déclanchement de la haute trahison du 17 janvier 2012, celui que tous appellent « Papa », les fanois ne lui connaissent pas autre chose, a disparu. Pour réapparaitre au Burkina ; la patrie des apatrides volontaires maliens. Pour ne rien gâter ; Fana est un point stratégique pour toute action d’observation, de défense ou de résistance pour nos forces.
On comprend donc que certaines grosses légumes de l’ignominie arabo- touareg ont eu des raisons de venir du coté de Fana ou Moussa et Papa ont pu planquer des dispositifs d’attaque ou échappatoires en cas de besoin. Au moment où nous quittions Fana, voilà deux jours, le bruit sourd des moteurs à réactions perturbaient, de temps en temps, encore le ciel de Fana. Mais depuis la capture de l’Ansaro- Mnla, les habitants dorment mieux.
Amadou Tall
Que du racisme et de la haine gratuite envers les arabo-touaregs dans cet article! On vous a pourtant dit que l’on retrouve toutes les ethnies parmi ces pseudo-musulmans …. 👿
les conneries qu’on peut lire dans la presse malienne et donc sur maliweb sont de plus en plus enormes !! Pour attraper un soi disant espion ,l’armée française ferait tourner au dessus de Fana des avions de chasse à 1000 kms/h et dont l’heure de vol coute plus de 20.000 euros
MaliWEB s’il vous plaît édifier nous,nous sommes a l’extérieur et les rumeurs courent ici que le domicile du président Djoncounda a changer qu’il loge au camp de kati pour sa sécurité,dite nous si c’est vrai ou faux.
sokono rassure toi,le président est chez lui. Il mieux garder que sanogo.
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