Suite au tollé général soulevé suite à des informations faisant état de la célébration de l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’Azawad, le vice-président du MNLA, Mamadou Djéri Maiga, après concertation avec Billal Ag Achérif, président en exercice de la CMA, a jugé nécessaire de lever toute équivoque. C’était au cours d’un entretien avec lui hier.
D’entrée de jeu, il a assuré : « depuis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, en mai 2015, nulle part le Bureau exécutif n’a parlé d’indépendance ». Il ajoute : « il faut que le peuple porte du crédit à ce qu’on dit et qu’il nous juge sur la base de ce qu’on fait. Aujourd’hui, nous sommes dans la logique d’un Mali uni. Il faut qu’on se donne la main pour arriver à un vivre ensemble ».
Pour le vice-président du MNLA, la direction du MNLA n’a rien à voir avec la célébration de l’indépendance dans certaines localités : « il n’y a pas eu de mot d’ordre du Bureau exécutif dans ce sens ». Au contraire, il s’agit d’initiatives isolées. Ce, d’autant plus qu’il y a eu une communication de masse dans ce sens. Aussi, suggère-t-il d’occuper les populations pour les amener à penser à autre chose que l’indépendance. Aussi, Djéri MAIGA préconise-t-il d’aller vite dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Gaucher, conseiller spécial de Billal :
« Sa présence aujourd’hui montre que ce n’est pas l’autre MNLA »
Le vice-président du MNLA, au cours de l’entretien, s’est naturellement penché sur le cas de la nomination de l’honorable Oumar TOURE dit Gaucher en qualité de Conseiller spécial du président de la CMA, Billal Ag Achérif, qui défraie la chronique en ce moment et déchaîne les plus vives passions.
A ce sujet, il apporte les précisions suivantes : « ce n’est nullement l’intention du Bureau exécutif d’aller en belligérance. Le MNLA d’aujourd’hui n’est pas celui de 2011. Le MNLA d’aujourd’hui, c’est celui qui a signé l’Accord, celui qui lutte contre l’obscurantisme.».
Rentrant dans le vif de son sujet, Mohamed Djéri MAIGA fait savoir que son mouvement n’hésitera pas à solliciter toute personnalité pouvant aider à impulser l’application de l’Accord. Aussi, a-t-il soutenu, après avoir présenté ce qu’est le nouveau MNLA : « donc ce MNLA a besoin de gens pour donner à l’Accord une portée nationale. Un honorable peut contribuer à cela. N’importe qui peut aider peut être sollicité. Si c’était le temps où le MNLA revendiquait l’indépendance, on pouvait comprendre. Mais ce n’est pas le cas. Sa présence aujourd’hui amène la cohésion, ça montre que ce n’est pas l’autre MNLA. Nous sommes des républicains, nous sommes tous des Maliens ».
Billal à Tombouctou :
« On ne peut pas aller à la paix en rang dispersé »
Parlant de la visite de Billal à Tombouctou, le vice-président du MNLA rassure qu’elle ne cache rien. Au contraire, révèle-t-il face au constat de morcellement du Mouvement, il est apparu nécessaire de tenter de recoller les morceaux. Ainsi, a-t-il indiqué, la mission de Billal qui est dans le chronogramme était une mission de rassemblement. Car, a-t-il fait savoir : « on ne peut pas aller à la paix en rang dispersé. L’Accord est pour tout le monde. La tournée de Billal entrait dans le cadre de l’unification du MNLA dans le cadre de l’Accord pour la paix ».
À propos de l’Accord, Djéri MAIGA est intransigeant : « il faut que tout ce qui est prévu dans le calendrier pour le mois d’avril soit fait. Tout de suite, nous acceptons le déploiement du MOC (Ndlr : Mécanisme opérationnel de coordination) à Tombouctou et Kidal, ainsi que le renforcement des armes lourdes ».
SBM :« Nous sommes prêts à l’accompagner »
Après avoir montré du doigt les atermoiements des précédents gouvernements, Mohamed Djéri salue la détermination de SBM à faire avancer l’application de l’Accord : « heureusement que nous avons maintenant un Premier ministre qui veut appliquer l’Accord à la lettre. Nous sommes prêts à l’accompagner ».
Parlant du calendrier de ce mois d’avril, Djéri MAIGA a égrené le renforcement en armes lourdes du MOC de Gao ; l’opérationnalisation des MOC de Tombouctou et de Kidal ; la mise en place des autorités intérimaires dans les localités où ce n’est pas encore le cas. Il juge ce dernier point important d’autant plus que l’on rentre dans une période électorale. Or, pour lui : « il faut que les élections se tiennent à date indiquée pour qu’on ne tombe pas dans un autre problème ».
Les autres points du calendrier évoqués portent sur l’identification des combattants pour lutter contre la circulation anarchique des armes ; la réintégration des militaires conformément aux dispositions de l’Accord, c’est-à-dire avec au moins le grade qu’ils avaient au moment de quitter. A cet effet, une réunion d’urgence du CN-RSS doit se tenir.
Situation de Kidal : « Rien n’empêche la présence de l’État »
Pour le vice-président du MNLA, c’est tout simplement que les gens qui ne veulent pas aller à Kidal. Il en veut pour preuve : « le gouverneur est à Kidal, nous l’avons aidé à s’installer. On lui a dit pourquoi vous ne faites pas venir les services techniques ? S’il s’agit de l’insécurité résiduelle, on fera avec. C’est partout. Actuellement, rien n’empêche la présence de l’État à Kidal ».
Pour lui, si le Gouvernement faisait preuve de bonne foi, l’application de l’Accord serait terminée. Réitérant l’attachement de son Mouvement audit Accord, il défie : « le Premier ministre dit que l’Accord sera appliqué, maintenant on verra qui bloque l’application dudit Accord ».
Par Bertin DAKOUO
Chers membres de la CMA, ce sont les armes qui ont imposé ce respect provisoire.
« depuis la signature de l’accord, nulle part le bureau exécutif n’a parlé d’indépendance »
Le bureau exécutif doit savoir que l’état mandingue n’a pas changé tout comme la majorité bambara n’a pas changé de mentalité. Ils ne sont devenus ni plus affectueux envers vous ni plus lucides, ni plus rassembleurs.
Ils veulent toujours l’unité nationale et ses contraires: un seul pays où tout le monde se réclame d’identité bambara, parle et vit bambara. Ils veulent l’uniformité ethnique plutôt que l’unité dans la diversité comme l’atteste le génocide actuel contre les peulhs et comme l’ont attesté le génocide arabo-touareg et la dernière crise où les 3 régions du Nord étaient occupées pendant que les boîtes de nuit, les bars et les commerces continuaient au Sud comme s’il n’ y avait pas le moindre problème.
Celui qui ne sait pas parler le bambara n’est pas malien.
Celui qui n’est pas bambara n’est pas présidentiable (ATT et Dioncounda sont des accidents venus par coup d’état et en plus, ce sont des renégats).
Les nordistes sont maliens à condition de ne pas prétendre au pouvoir présidentiel et qu’ils ne soient pas nombreux à des postes de responsabilité.
Bref, chers membres de la CMA, le jour où vous perdrez votre force militaire et stratégique, vous serez traités comme de la vermine et les génocide récidivera comme les peuls sans force militaire en sont actuellement victime.
Aucune naïveté ne doit vous pousser à accepter de perdre votre force.
Ah bon entendeur salut.
Il n’a même pas honte ce nègre de service. Donc maintenant, il n’est plus un indépendantiste? Voilà un homme, un pédé, qui a sucé le sang de ses frères au profit de ces fils de putes de rebelles, qui sont allés chercher les djihadistes pour déstabiliser son propre pays. S’ils étaient sincères ces enfoirés, pourquoi avoir exigé pour la visite du PM, le paiement de 60 millions? Comme il le dit, tout le monde peut venir à Kidal, mais à quel prix? Tout le monde n’a pas 60 millions pour aller en visite dans un lieu maudit comme Kidal qui n’est pas une ville touristique. Seuls peut-être les candidats aux élections voudraient y aller. Mais, combien de personnes votent à Kidal pour nécessiter le déplacement d’un candidat dans ce bled maudit. Tous partis politiques confondus, la ville de Kidal et environ ne font pas cinq mille habitants. Alors pourquoi même doit-on mettre un bureau de vote dans une ville infestée de djihadistes et de rebelles? Les voix de cette localité n’apportent rien au fichier électoral et au bon déroulement du vote. Ces pédés ne possèdent même pas de carte d’identité à fortiori une carte Nina. Ils disent que les services sociaux de base peuvent revenir à Kidal, soit, mais combien leur demandera t-on de payer pour s’installer? Après le massacre relatif à la visite du minable PM Moussa marrant, plus personne ne fait confiance en ces salopards, pour se risquer dans l’antre même de Iyad le bâtard.
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