Dissidence à Ansardine : Le Mali n’a rien à y cirer

Cassure, implosion ou dissidence, le Mali, notre pays, n’a rien à y cirer. Désormais, nous voulons notre pays entier, totalement débarrassé des quenottes de la pègre Salafistes. Nous ne négocierons plus avec qui que ce soit sur quoi que ce soit. Ceux qui ont brandi les armes pour nous conduire dans cette galère, paieront. Eglebass ou Iglegbass, on s’en fout, ils paieront, point à la ligne.

En réponse à la grosse déculottée infligée par les forces spéciales françaises en soutien à l’armée malienne et voyant ses intérêts partir en fumée avant sa propre existence, la tendance Intallah Ag Eglegbass d’Ansardine a claqué la porte. Elle veut retourner à la table des négociations, à Ouaga.

Elle l’a porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale quarante huit heures seulement après la reconquête triomphale de Diabaly, Konna et Douentza. Intallah Ag Iglegbass et sa clique se sachant définitivement anéantis jusqu’à sa propre existence en qualité de clan reconnu comme important dans le septentrion, partie du territoire qui est sur le point de tomber, tente de revenir dans le jeu. Fini le temps des familles importantes ou incontournables dans le nord – Mali. La famille Intallah ne peut  pas continuer à régenter éternellement la vie des milliers de maliens pour de ridicules considérations de suprématies ancestrales et archaïques. Non, refusons  ces éternelles négociations, juste pour permettre au cousin Iyad de se refaire une santé pour revenir à l’assaut. Nous voulons nos territoires par les armes et rien que par les armes. Intallah et Iyad, blanc bonnet, bonnet blanc. Les deux sont coupables au même degré   et doivent payer ensemble, tout ce qu’ils ont fait.

Intallah retourne son turban traitreusement sous le fallacieux prétexte de négocier, alors qu’il avait eu le temps, tout le temps, au moment même où, Iyad et autres cantonnaient leurs troupes et matériels à Bambara- Maoudé. Pourquoi a t – il attendu de savoir, que les nôtres après Diabaly, Konna et Douentza, travaillent activement à la libération de Tombouctou et Gao ? Où est-ce que, Intallah se trouvait au moment où, les troupes de sa coalition marchaient sur Konna et Diabaly ?

Pour une fois que, depuis plus de cinquante(50) ans, le Mali notre pays a eu une vraie chance de résoudre définitivement ce problème du nord, nous n’avions pas le droit de compromettre cette chance unique et historique.

Sory de Motti

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