SECURITY COUNCIL CONSULTATIONS ON MALI
Briefing by Mr. Albert Gerard Koenders
Special Representative of the Secretary-General for Mali
16 October 2013
Monsieur le Président,
1. C’est un grand plaisir et un honneur de m’adresser aujourd’hui au Conseil de sécurité. Le deuxième rapport du Secrétaire général sur la situation au Mali, que vous avez devant vous, fait suite à la résolution 2100 (2013) du 25 avril 2013 qui établit la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali, la MINUSMA. Je souhaite vous donner aujourd’hui un aperçu de la situation politique et sécuritaire au Mali, des progrès réalisés depuis mon allocution de fin juin dernier, et des défis à venir.
2. Tout d’abord, il importe de souligner deux réalisations importantes. En juillet et août dernier, le peuple malien a participé massivement et dans le calme au scrutin présidentiel. Les autorités de transition, les acteurs politiques et toutes les forces vives de la nation se sont mobilisés afin d’assurer le bon déroulement des élections sur toute l’étendue du territoire national. A travers cette conduite exemplaire, les Maliens et Maliennes ont signalé leur volonté de tourner la page après les évènements troublants d’un passé récent – l’occupation du nord par des groupes extrémistes, le coup d’état, l’effondrement des institutions nationales. Une étape décisive a été franchie dans le rétablissement de l’ordre constitutionnel et de la stabilité du pays.
3. La deuxième réalisation importante concerne la « mise en place » réussie (bien qu’inachevée) de la MINUSMA. Le premier juillet dernier, nous avons accueilli les troupes de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA). La MINUSMA venait donc à peine de se constituer et a néanmoins activement contribué à assurer la sécurité des élections présidentielles, et à créer des conditions politiques propices à leur tenue.
Monsieur le Président,
4. Les élections ont eu lieu à travers le territoire national grâce à l’Accord préliminaire, adopté le 18 juin à Ouagadougou par le Gouvernement et les groupes armés des régions du nord du Mali. L’Accord a ouvert la voie aux élections au nord, et sera suivi de pourparlers inclusifs sur un règlement de paix global qui démarreront 60 jours après la mise en place d’un nouveau gouvernement. Les Nations Unies ont pu jouer un rôle important dans les négociations, en étroite collaboration avec la CEDEAO et l’Union Africaine. Je salue les contributions cruciales de ces organisations dans les travaux.
5. La mise en œuvre de l’Accord a progressé – notamment en matière de mesures facilitant le début d’un retour progressif de l’administration de l’Etat et de l’armée au nord, le commencement du processus de cantonnement, et l’adoption de mesures de confiance. La MINUSMA a accompagné ces processus en renforçant sa présence sur le terrain. Nous avons ouvert des bureaux à Kidal, Timbuktu, Gao et Mopti. C’est là que nous souhaitons jouer pleinement notre rôle: auprès les communautés, avec les peuples du Mali.
6. Ces développements sont des signes positifs pour le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali. La cérémonie d’inauguration du nouveau Président en présence de plusieurs Chefs d’Etat en témoigne : le Mali est de retour dans le concert des Nations. Le Président Keita, en formant son cabinet, a déjà lancé un signal fort en créant un ministère en charge de la réconciliation et du développement des régions du nord. Il a également déclaré que la réconciliation et la sécurité seraient les priorités immédiates du gouvernement.
Monsieur le Président,
7. En dépit de ces avancées, il est clair que le « vrai travail » ne vient que de commencer. La réconciliation nationale, la mise en œuvre de l’Accord Préliminaire, la tenue des élections législatives, l’ouverture de pourparlers inclusifs de paix pour traiter des causes profondes de la crise malienne, la restauration de l’autorité de l’état, la consolidation de la sécurité sur l’étendue du territoire, ainsi que le développement et la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance, sont autant de priorités.
8. Les autorités ont annoncé la tenue du premier tour des élections législatives pour le 24 novembre, avec un deuxième tour prévu le 15 décembre. Cela permettrait la mise en place d’un nouveau parlement, et à terme, la conclusion du cycle électoral. Cependant, il est important que l’ensemble des partis et des acteurs politiques soient impliqués dans les discussions sur la tenue de ces scrutins afin de parvenir à un consensus inclusif et national.
9. De plus, afin de maintenir un environnement apaisé et sécurisé, la pleine mise en œuvre et l’adhésion des signataires à l’Accord préliminaire est cruciale. Sur le terrain, le MNLA et HCUA continuent à occuper le gouvernorat et la station de radio publique (ORTM) à Kidal, malgré les demandes des autorités de leur dévolution. Le retour de services de base à Kidal devient urgent. La question des sites de cantonnement et le déploiement coordonné des forces maliennes demeurent également d’actualité.
10. J’ai organisé deux réunions du Comité de suivi et d’évaluation depuis l’adoption de l’Accord. Cependant, lors de la deuxième réunion, le 18 septembre, les représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) ont annoncé la suspension de leur participation invoquant la non-application des mesures de confiance, particulièrement la remise en liberté des prisonniers. Cette décision fut également entérinée par le Mouvement arabe de l’Azawad.
11. Sur ce, nous avons multiplié nos contacts et rencontres, faisant usage de mes bons offices, avec les représentants des mouvements armés à Kidal et Ouagadougou, au Burkina Faso. Tous ces efforts ont contribué à apaiser la situation et ont mené au retour des mouvements signataires au sein du Comité de suivi et d’évaluation. Pour sa part, le gouvernement a rappelé les efforts en cours afin de régler la crise au nord de manière durable, y compris l’organisation prochaine des états généraux de la décentralisation et les assises du nord. Il est important de souligner que le gouvernement a mis en œuvre des mesures de confiance. Il a procédé à la libération de vingt-trois prisonniers et a annoncé la levée de plusieurs mandats d’arrêt. Cela ouvre la voie du dialogue pour que les parties au conflit et la nation malienne dépassent les causes qui ont conduit leur pays à la division; pour que le passé ne se reproduise plus.
Je vous remercie Mr le président.
Mr. Albert Gerard Koenders
Source: MINUSMA
C’est vraiment paradoxal: IBK le ferme s’avère plus mou que Dioncounda le faible. Verbiage et ton guerrier ne sont guère synonymes d’actes conséquents.
Il faut mettre en regard dans le préaccord de Ouaga (qui n’est qu’un préaccord) :
– l’article 6 précise que ‘’le désarmement est accepté par tous et que la première étape est le cantonnement des élements des groupes armés’’ : LES GROUPES ARMES SONT-ILS CANTONNES SOUS LA SUPERVISION DE LA MINUSMA? A L’EVIDENCE NON. NE PARLONS MEME PAS DE DESARMEMENT.
– l’article 11 annonce que ‘’les groupes armés s’engagent sans délai au cantonnement de leurs élements sous la supervision de la MISMA/MINUSMA et précise le déploiement progressif des forces de défense et de sécurité dans la Région de Kidal’’ : L’ARMEE MALIENNE EST-ELLE DEPLOYEE A KIDAL ? IL FAUT SE RENDRE A L’EVIDENCE : CEST L’ARMEE MALIENNE QUI EST CANTONNEE AU CAMP DE KIDAL.
– l’article 12 déclare que ‘’les Parties s‘engagent à faciliter le déploiement de l’administration générale et des services sociaux de base dans le Nord du Mali’’. C’EST L’ADMINISTRATION MALIENNE QUI EST CANTONNEE A LA MAIRIE TANDIS QUE LE SIEGE DU PREMIER ADMINISTRATEUR EST SOUS L’EMPRISE DE BANDES ARMEES SOUS LE REGARD GOGUENARD DE LA MINUSMA. IMAGINEZ LE GOUVERNEUR DE LA CORSE OBLIGE DE SE TAPIR A LA MAIRIE ALORS QUE LES TRUANDS CORSES OCCUPENT LE GOUVERNORAT SOUS LE REGARD IMPUISSANT DE SOLDATS FRANÇAIS CANTONNES DANS UN COIN DE LA VILLE.
– l’article 18 proclame que ‘’les Parties s’engagent à mettre en place une commission internationale sur les crimes de génocide, de violence sexuelle, le trafic de drogue… et à libérer les personnes détenues du fait du conflit armé’’ : MNLA/HCUA/MINUSMA et apparemment même le Gouvernement d’IBK ne retiennent de cet article que la dernière phrase. Bien que conscient des règles du secret de l’enquête, on comprend dificilement que personne ne soit clairement encore inculpée ou jugée et qu’un procès équitable libère les innocents. Au contraire, le Gouvernement d’IBK amnistie, libère les têtes pensantes de révoltes contre la patrie, de pillages, de vols, de viols, de pillages pour qu’ils facilitent les négociations. ET ON REPREND EXACTEMENT CE QUE QU’ON A REPROCHE A ATT : Violence/impunité/récompense /violence/impunité/récompense. Comme au Congo. Comme en Centrafrique. AU RISQUE DE LAISSER LES POPULATIONS CIVILES SE RENDRE JUSTICE.
Quelle leçon tirer de tout cela ?
– IL EST INTRINSEQUEMENT MALHONNETE DE DISTINGUER LE MNLA/HCUA DES GROUPES TERRORISTES : tout le monde les a vus se coaliser pour attaquer le Mali et commettre les pires exactions contre les militaires d’Aguelhoc et les populations civiles, pour divorcer ensuite. Les documents de Doukdel ne font que confirmer les témoignages de l’ensemble des maliens et de la communauté internationale. Aussitôt que le MNLA/HCUA se sont rétirés du Comité de suivi des réformes, il y eut les attaques suicides ou non de Tombouctou, Ga et, Kidal par des ‘’terroristes’’.
– LES GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS DU MALI SONT IMPUISSANTS FACE A LEURS AMIS FRANÇAIS QUI UTILISENT LE MNLA A LEUR PROPRE FIN : la gestion en gré à gré des marchés des 3,2 milliards € promis par les partenaires ? l’emprise sur le Nord Mali afin de sécuriser leurs intérêts dans les mines et autres industries dans la sous-région? la vente de leurs armes ? Etc. Si cela est gérable à court terme, cette position est intenable à moyen terme : soutenir deux armées ennemies dans le même pays, aider le voleur et le propriétaire, ménager le chou et la chèvre, s’entendre avec l’indicateur et le trafiquant. Mais apparemment ces français sont incorrigibles : ils ont toujours divisé pour régner (il y aura toujours des apatrides pour trahir leur pays), même si cela finit toujours par exploser dans leurs mains.
-Après les déclarations de la MINUSMA aux Nations Unies sur l’insuffisance de leurs moyens, ces soldats étrangers sont et ont toujours été en tourisme militaire et à la quête de leurs primes et perdiems. IL N’Y AURA AUCUNE SOLUTION DURABLE EN DEHORS DE L’ARMEE MALIENNE. Les autres ne viendront pas continuellement défendre notre pays à notre place, au prix du sang, tandis que certains de nos soldats ne s’intéressent qu’à leurs propres galons de salons. Etant donné que des militaires maliens sont prêts à se battre, il faut les équiper pour patrouiller, les doter de petits avions de combats pour poursuivre les bandits qui ne savent qu’attaquer et fuir, former des brigades d’autodéfense encadrées par l’armée malienne (seuls ces bénévoles peuvent compenser l’insuffisance de combattants), mettre en place un système de renseignement efficace dans le désert, se serrer la ceinture pour financer la guerre qui est inévitable par quelque bout que vous le prenez : l’autonomie/indépendance (le MNLA est minoritaire même à Kidal et n’y règne que par la terreur et la manipulation), la fiscalité (les recettes fiscales de Kidal ne peuvent même pas prendre en charge l’hôpital de Kidal), le développement (les cadres du MNLA/HCUA ont toujours participé à la mauvaise gouvernance de leur Région et la présence de leurs hommes armés handicape et leur Région et le pays en entier), la justice (l’impunité ne saurait continuer), le partage de gâteau (ces 20 dernières années ont prouvé que les postes juteux et le paiement de rançons ne font qu’encourager la violence)…
CONCLUSION : FACE A UNE MINUSMA ET UNE FRANCE QUI NE PENSENT QU’A LEURS INTERETS IMMEDIATS, LE GOUVERNEMENT MALIEN DOIT POUVOIR S’ADOSSER A SA SOCIETE CIVILE MALIENNE, POUR QUE LES PUISSANCES ETRANGERES COMPRENNENT CLAIREMENT QU’IL EST IMPOSSIBLE DE S’ENTENDRE AVEC LA MAJORITE DES MALIENS ET LE MNLA/HCUA. AVEC DES GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS FAIBLES, IL N’Y AURA GUERE DE SOLUTION DURABLE SANS UNE REACTION ENERGIQUE ET COORDONNEE DE LA SOCIETE CIVILE MALIENNE ENTENDUE AU SENS LARGE DU TERME: ONG, ASSOCIATIONS/TOUT GROUPE PACIFIQUE CONFONDU DU NORD, PARTIS D’OPPOSITION, JUSTICE, ASSEMBLEE NATIONALE, HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, SYNDICATS, JOURNAUX… POUR DEFENDRE LA JUSTICE, LA LIBERATION DE KIDAL, LA REVISION EN PROFONDEUR DE L’ARMEE MALIENNE ET LE DEVELOPPEMENT DU MALI TOUT SIMPLEMENT.
Il ne revient qu’aux intéressés, de démontrer par des actions allant dans le sens de rechercher en commun
la solution; qui trace la voie vers la paix .A beau se faire aider,soutenir et encadrer-comme des enfants-
sans le minimum de volonté de part et d’autre,ils se dresseront toujours des obstacles sur le chemin.
Nul n’ignore; qu’å chaque fois qu’il arrive un conflit quelque soit sa nature,celå peut faire l’affaire de
gens qui;en agissant dans l’ombre font tout pour que ça perdure.
Si non, ce qu’on voit dans beaucoup de pays d’Afrique est inexplicable.Notre seule et unique bataille ne
devait ^etre que celle du développement…HOPE HOPE HOPE…
MR KOENDERS AVEZ VOUS PEUR DE DIRE TOUTES LES VERIéS AU PRESIDENT? ET LES OBUS LANCéS SUR GAO? ET LES DIFFERENTS ATTENTATS SUICIDES? ET LES MULTIPLES VOLS CAUSéS SUR LES PETITS COMMERçANTS DU NORD? et les combats face a face entre l arméE MALIENNE ET LE MNLA? SI VOUS AVEZ PEUR IL SERAI MIEUX DE RENTRER CHEZ VOUS
Evil Devil 464 commentaires France 16 oct 2013 – 17:08
Les bandes armées sont légion dans tout le Mali, actives ou dormantes. On laisse le mnla armé se promener partout en semant une confusion monstrueuse qui laisse la porte ouverte à tous les fous d’Allah. On ne sait plus qui est qui et SERVAL ET MINUSMA laissent faire.
Il y aura bientot des obus sur Bamako si IBK ne se réveille pas des fêtes et cérémonies en tout genre. Son peuple hurle à longueur de journée, mais il n’entend rien. C’EST TRES GRAVE. OUI MONSIEUR KOENDERS, C’EST TRES GRAVE, DITE LE AU PRESIDENT AUSSI.
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