L’idée d’imposer un accord fait son chemin et la communauté internationale qui travaille à sa matérialisation, faute de consensus entre les deux parties.
Le troisième round de négociations d’Alger n’a pas permis d’obtenir un consensus de la part de deux parties : l’Etat malien les groupes armés.
la pomme de discorde reste la question de l’intégrité territoriale, car au moment où tout le monde s’accorde à dire que le Mali demeure indivisible, les groupes armés remettent encore sur la table le fédéralisme. Pourtant, le document en question présenté aux forces vives de la nation n’avait pas l’adhésion de tous. Mais le hic est que ce sont les membres du gouvernement qui se disent satisfaits du contenu qui arrange notre pays.
Tout comme à l’extérieur, à Bamako, à l’intérieur du pays, les maliens ont exprimé des craintes. Au même moment, le ministre des Affaires étrangères et même le Premier ministre ont vite crié à un élément pour un accord favorable. La surprise est venue du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita qui est parti à contre-courant avec des réserves pertinentes et sérieuses sur ledit document.
Ainsi, tout le monde a finalement compris que nos représentants n’ont pas les leviers nécessaires pour comprendre le document et défendre l’intérêt du Mali. Le fait même qu’on évoque avec insistance la faisabilité des régions intégrées est un danger que tous les observateurs avertis ont dénoncé.
Dans ce contexte, difficile de s’entendre sur des véritables propositions et l’erreur fatale commise par l’Etat malien est d’avoir laissé toutes les cartes à la disposition de l’Algérie.
A Alger, lors des discussions et au regard du climat qui a prévalu, la communauté internationale avait fait part de son inquiétude de voir le troisième round s’achever sans une véritable avancée. Et le difficile et long chemin qu’est en train de prendre le processus de paix l’agace et fait dévier son calendrier.
Nos sources précisent que la communauté internationale s’est rendue à l’évidence que la position des groupes armés n’a pas bougé d’un iota d’où l’impératif d’imposer un accord sans même les deux parties. Cette possibilité commence à avoir une forte adhésion, car tout le monde est unanime sur la volonté manifeste du Mali de faire des compromis. Le plus important est que l’intégrité territoriale puisse être préservée.
Alpha Mahamane Cissé
Des traitres
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