Dialogue intermalien : Les raisons d’un blocage

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Pourparlers intermaliens d’Alger : La médiation tente de rapprocher les positionsLes rebelles touareg plaident pour que tous les sites disputés et où ont eu lieu des affrontements ces dernières semaine soient occupés par la force des Nations unies. En somme, il est suggéré la création d’une zone tampon de sécurité.

Cette proposition est, selon nos sources, approuvée par les Nations unies. Cependant, elle aurait été rejetée par les représentants de Bamako présents à Alger. «La signature pourrait prendre un peu plus de temps que prévu. Il y a un blocage à propos de la mise en œuvre des modalités du cessez-le- feu. La médiation internationale peine encore à convaincre Bamako d’aller le sens souhaité.

Déficit de confiance

Les autorités maliennes refusent de trouver une poche pour cacher ces créations (milices, ndlr) qui évoluent entre Anefif et Gao et ayant pour base principale Tabankort», explique un cadre d’un important mouvement rebelle targui impliqué dans les négociations d’Alger. Aussi, pour lui, tant que les conditions de sécurité permettant le retour de la confiance ne sont instaurées, il est difficile d’imaginer que les mouvements rebelles touareg accepteront d’aller de l’avant dans les négociations politiques. C’est un constat, les parties ne progressent pas beaucoup sur ce volet. Du moins, tel est le  cas pour le moment.

De son côté, le gouvernement malien nie l’existence de problème sécuritaire dans le Nord. A ce propos, des observateurs rappellent que le président malien avait lui-même dit, lors de sa visite à Gao le 29 janvier dernier, qu’«il n’y a pas de milices à Tabankort, il n’y a que des patriotes (…)».

Pour les mouvements rebelles touareg, «le chef de l’Etat malien réaffirme, à travers cette déclaration, son soutien au désordre». «La création de la milice Gatia en août 2014, quelques semaines après la débâcle de l’armée malienne à Kidal le 21 mai 2014, confirme que Bamako n’est pas pressé de conclure un accord de paix et qu’il espère encore parvenir à renverser militairement le rapport de force sur le terrain à son profit», soutiennent-ils.

Pour prévenir les situations de blocage analogues, la Coordination des mouvements du Nord dirigée par Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA, avait déjà remis, l’automne dernier, un document de 6 pages à l’équipe de médiation, dans lequel elle insistait particulièrement sur la nécessité de d’évaluer l’accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre, de mettre en œuvre les clauses interdisant la formation, l’équipement, l’armement et l’utilisation des milices ou groupes d’autodéfense et, enfin, de faire en sorte que les négociations se déroulent exclusivement entre les deux belligérants (gouvernement malien et Coordination des mouvements de l’Azawad). Pour beaucoup d’observateurs, ce document mérite d’être repris tant il peut permettre de surmonter les obstacles qui se dressent devant la signature d’un accord de paix au Mali.

A rappeler que le gouvernement malien et la Coordination des groupes armés du Nord s’étaient séparés, le 27 novembre dernier à Alger, avec un projet d’accord de paix qui avait semblé les satisfaire. Articulé en neuf titres et 73 articles, ce document d’une trentaine de pages est une synthèse réalisée par la médiation internationale des propositions faites par le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad. Le projet d’accord en question, non loin du fédéralisme, accorde une très large autonomie aux régions maliennes….…elwatan.com

 

 

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14 COMMENTAIRES

  1. frères M N L A, l'heure n'est plus à la diversion et au jeu de mots gaulois! li s'agit de faire la paix entre les enfants du Mali. Quelle différence entre G A T I A et M N L A?. Deux groupes d'enfants du même pays qui ont grandi ensemble qui ont fait des foyers ensemble, qui pour des raisons certes différentes sans autorisation étatique se sont créés.
    Le MNLA pour pour la séparation avec l'état central au prix des armes et le GATIA pour défendre la vie et les biens de ses parents contre des prédateurs.
    Interdire le GATIA pour être normal autant pour une neutralité nationale et internationale vis à vis des groupes armés le MNLA doit accepter son effacement pour faire fermer la faille du mure afin de réassurer le GATIA.
    Ainsi ensemble nous réglerons nos problèmes internes et détruirons l'opportunité des envahisseurs au nom d'une prétendue islamisation satanique.
    PROFITONS DES ASSISES D'ALGER pour libérer notre peuple et lui permettre de préparer l'avenir des générations futures dans la communion.

  2. so pido porfa los dirigente de mali de no firmar nigun documento k no encaja con las opinion public d los malienses .no cometais los mismo errores k aveis cometido antes .

    ahora podemos resolver las cosas con las fuerza asike teneis mucha opciones .

  3. Le responsable malien qui acceptera les ultimatums des apatrides du Mnla et alliés sera maudit à jamais. Il est temps pour le Mali de chercher de l’aide nécessaire ailleurs pour retrouver son intégrité territoriale. Ces gens font diversion pour ne pas désarmer. Même si cela durera que la guerre en Angola il faut tout pour libérer Kidal et après cela faire la paix avec ceux qui veulent vivre au Mali ke reste est une perte de temps et d’énergie.

  4. La grosse bêtise serait de conclure un quelconque accord qui n’aurait pas un soutien de l’ensemble des communautés vivant au Nord. Le face à face souhaité par ce fameux CMA, s’il se réalisait, loin de creer les conditions d’une paix, ouvrirait, les portes de l’enfer sur la zone.

  5. Comment en est on arrivé là….? La bêtise de Sanogo en complicité avec IBK pour un pouvoir qu’il n’arrive même pas à assumer…… C’est terrible…..Le pays est entrain d’échapper à tout le peuple……

    Maudits soient ces paresseux et criminels touaregs du MNLA…..

  6. Quand est ce que vous comprendrez que la MINUSMA n’est pas “UNE FORCE D’INTERPOSITION” et que les groupes armees ne sont pas legitimes et ne “PEUVENT PAS ASSURER L’ORDRE”?.

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