Dialogue inter-maliens : Toujours l’impasse !

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IBK
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK / AFP

Cinq mois après l’entrée en fonction d’un pouvoir élu, notre pays est toujours à la traine, dans le processus de sortie de crise, qui passe inévitablement par un dialogue inclusif. Et la communauté internationale qui nous a aidés à nous libérer de l’occupation Jihadiste, s’impatiente de voir le gouvernement malien renouer le dialogue avec les groupes rebelles maliens.

Et pourtant, l’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013, qui a  permis la tenue de l’élection présidentielle au Mali, dit clairement que le gouvernement mis en place a jusqu’à 60 jours pour entamer ces pourparlers de paix. Inclusifs, ils concernent toutes les communautés du nord, en plus des groupes armés, pour une paix globale et définitive. De la signature de cet accord à ce jour, IBK souffle le chaud et le froid  face à l’ouverture des pourparlers. Il refuse de négocier avec les groupes armés du MNLA, du HCUA (Haut conseil de l’unité de l’Azawad) et MAA (mouvement arabe de l’Azawad). En effet, à moult reprise, il a martelé à qui veut l’entendre qu’il est hors de question de négocier avec un groupe armé. Or sait-on, Kidal est toujours aux mains de ces groupes armés. «Il n’y aura pas de négociation avec les groupes armés tant qu’ils ne déposeront pas les armes» a-t-il annoncé lors de l’inauguration du barrage de Felou. Ce discours, il le tient de façon régulière.

 

 

Cette attitude est pour fortement déplaire à l’ONU et son Conseil de sécurité dont les 15 membres au complet viennent d’effectuer un voyage sur le sol malien les 1er et 2 février 2014. Déjà en décembre dernier, Ban Ki Moon, secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies a déploré le retard que prend le processus politique entre le gouvernement malien et les groupes armés. C’était au cours d’un débat général sur la situation au Sahel. De son côté, l’Europe affiche des inquiétudes face à cette situation de ni guerre ni paix qui prévaut sous le ciel malien.

 

 

Que les 15 membres effectuent le voyage en terre malienne est assez significatif et délicat ! Qu’ils exhortent le gouvernement à plus de diligence sans préalable et qu’ils jugent impératif de lancer ces discussions dans les plus brefs délais et avec un calendrier précis l’est encore plus. Surtout quand le Conseil de Sécurité déclare que l’absence d’un cadre politique inclusif risque d’être exploitée par des « fauteurs de trouble». Au cours de l’entretien, Ibrahim Boubacar Kéïta a été catégorique : «  On ne négocie pas avec un groupe armé». Tout semble indiqué qu’on est dans un dialogue de sourds. Le Conseil de sécurité des Nations-Unis dont les résolutions ont permis d’en être là (un Mali qui a librement élu ses dirigeants, à la faveur d’une paix précaire retrouvée) veulent des pourparlers immédiats. Il a fallu négocier avec les groupes armés pour que le Président IBK puisse être élu dans un scrutin sur toute l’étendue du territoire. Mais le Mali d’Ibrahim Boubacar Kéita reste sourd aux appels successifs du Secrétaire général des Nations-Unies, du président et des 15 membres du Conseil de sécurité, qui ont même eu l’amabilité de se transporter jusqu’au palais de Koulouba, pour prier ‘’Sir Myster The Président of Republic of Mali, Excellence Mr Ibrahim Boubacar Kéita’’ à accepter de dialoguer sans préalable avec les rebelles de son pays. Peut-on réussir la prouesse d’éconduire tous les signataires de l’accord de Ouagadougou, la communauté internationale pour nous retrouver seul maître de notre destin ? Une telle option est elle intelligente ?

 

 

Les confidences de certains diplomates laissent entendre que la délégation onusienne, conduite par le Français Gérard Araud, a plutôt préféré mettre l’accent sur le cantonnement que sur le désarmement. Hier 5 février le président du Conseil Européen a annoncé, de son coté,  sa venue prochaine au Mali pour évoquer une nouvelle fois la question cruciale du dialogue de paix et du processus de réconciliation avec le Président Keita et son gouvernement. Si le Chef de l’Etat continue de camper sur sa position, malgré l’implication de la communauté internationale, les choses risquent de s’enliser. Le Mali vivra, il n’est l’héritage de personne seul. Aucun homme, aucun groupe ne peut s’en prévaloir seul. C’est le Mali de nous tous !

Dansira Dembélé

Abdoulaye Ouattara

B. Daou

 

 

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14 COMMENTAIRES

  1. “…Si le Chef de l’Etat continue de camper sur sa position, malgré l’implication de la communauté internationale,…”

    👿 C’est le MNLA qui a le droit de camper sur sa position et non IBK ?

    Vous 😈 , rédacteurs de ce torchon : Dansira Dembélé, Abdoulaye Ouattara, B. Daou, vous êtes des “fasodendjougou”…vous n’êtes pas dignes des vrais Dembélé, des vrais Ouattara et des vrais Daou de ce pays…

    Je me demande si ces noms ne sont pas des pseudo…vous ne serez pas en réalité : Dansira Mint et Abdoulaye Ag et B. ould par hasard…infiltrés à la solde du mnla… ❓ 🙄

  2. Encore de la littérature inutile 🙁 …

    la position de IBK est légitime et nous la soutenons…

    Pourquoi la communauté internationale s’acharne sur IBK ? un président démocratiquement élu dans un pays souverain….et personne (parmi cette même communauté internationale) ne s’acharne sur le MNLA et les autres groupes armés ? en les exhortant à déposer les armes car ils n’ont aucune légitimité…
    Eux mêmes dans leur pays respectifs accepteraient t – ils de discuter avec des rebelles ou bandits armés ????

    👿 “An tè djonmaya fè han !”

    s’ils ont peur du MNLA pour lui exiger quoi que se soit, IBK n’a pas peur d’eux…”kèlè lafarala de bè kèlè jougouya…aw yé bo an n’ou tchè an b’ou kili tchi sisan…” 😈

    C’est sur les groupes armés que la communauté internationale devrait d’acharné et non sur IBK…

    Pas de négociation avec un groupe armé…”wa an t’a tou ka non”…IBK, LE PEUPLE EST DERRIÈRE VOUS… 😉

  3. si ils ne desarme pas il peut pas parler avec eux
    ces des gent qui ne sont pas digne de confiance
    sa fait 50 ans on fait la geure si eux il ne sont
    pas fatiguée nous on se fatigue pas ,

  4. La feuille de route Kassin pour le nord!

    1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.

    En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.

    RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!

    Cela passe par:

    a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:

    -Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée

    -Le rôles des maires et des élus locaux.

    -Le rôles des chefs coutumiers

    -Le rôles des leaders d’opinions

    -Le rôle des ONG et associations

    -Le rôle des organisations féminines

    -Le rôle de la jeunesse

    -La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.

    b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.

    c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.

    d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.

    e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali

    f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants

    g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée

    h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.

    i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.

    2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).

    Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.

    Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.

    L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.

    Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.

    Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.

    Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.

    LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE

    L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.

    LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!

    C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!

    Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.

    À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.

    C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.

    L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.

    Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.

    La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.

    QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.

    Wa salam!

  5. PAS DE NÉGOCIATION AVEC LA VERMINE!
    LA VERMINE DOIT ÊTRE ÉRADIQUÉE AU NORD DU MALI!

    Ce sont les délires des inventeurs de cet accord bidon de Ouagadougou comme le perfide Tiebilé Dramé qui nous juraient la main sur le cœur que le torchon de Ouagadougou était la solution miracle au problème du Mali.

    La suite est connue!

    C’est l’âge d’or de la félonie jusqu’à l’Hotel de l’Amitié à Bamako (un don de l’Egypte au président Modibo Keita, le panafricaniste convaincu et trahi).

    Les voyous armés du Mnla, apostats infidèles, réclament toujours le fédéralisme au mépris des résolutions de l’ONU sur le Mali.

    Le conseil de sécurité qui s’est transformé (dans un Machiavélisme sans pareil) en parrains de l’insécurité a lui aussi oublié les termes de ces résolutions (La 2085 et la 2100) au profit du torchon de Ouagadougou.

    Donc à cause des païens comme Tiebilé Dramé et Dioncounda, des hérétiques du Mnla et des transfuges de l’ONU, la mémoire de Modibo est souillée jusque dans l’hôtel de l’amitié à Bamako.

    Cela a permis aux esclaves doublement castrés comme Djeri Maïga de venir s’adonner à leurs invectives contre le peuple millénaire du Mali jusqu’au cœur du Mandé.

    Je serai IBK cela ferait longtemps que j’aurais déchiré le torchon de Ouagadougou et l’aurais mis dans les chiots et tiré la chasse d’eau.

    Ni vu ni connu!

    ON NE NÉGOCIE PAS AVEC UN VOYOU ARMÉ, ON L’ABAT AVEC DEUX BALLES DANS LA TÊTE.

    Il faut éliminer la vermine avant que la gangrène ne monte au cerveau vous diront tous les bons médecins, même si cela va prendre 100 ans et aucun sacrifice n’est vain pour cela.

    Jamais il ne faut s’assoir avec les sangsues pour discuter quoi que ce soit.

    L’ONU peut aller au diable si son rôle est de protéger des voyous armés apatrides honnis sur notre territoire.

    DÉSARMEMENT TOTAL DES VOYOUS ARMÉS OU GUERRE OUVERTE ET TOTALE VOILÀ LA CONDUITE À SUIVRE PENDANT LES 100 PROCHAINES ANNÉES.

    RÉARMER L’ARMÉE MALIENNE PAR LE CÔTÉ DE LA CHINE ET DE LA RUSSIE ET DÉCLENCHER LA GUERRE OUVERTE ET TOTALE CONTRE LA VERMINE LE PLUS TÔT EST LE MIEUX.

    On s’en fout de l’ONU, ce gros machin qui vient faire la promotion des voyous armés et de la pègre terroriste chez nous.

    Wa salam!

  6. Il n’ y aura pas de negotiation avec les groupes armees. Pour une fois de l’ histoire democratique du Mali, nous avons un president fort. Il vaut mieux le soutenir que de faire de copier et coller de l analyze d autre journaliste. Pourquoi le gouvernement Malien meme n annule pas la nationalite de tous les maliens impliquees dans ses rebellions. S’il fallait toujours des armes pour reclamer l independance qu en pensez vous de Barcelone et le gouvernement espagnole. Nous savons quel genre d instition est l ONU sinon la crise Syrienne existe toujours donc ne nous derobe pas de notre but avec des analyses emprunter. Le jour ou les journalistes Maliens seront capable de reflechir et enqueter pour trouver les vraies informations c est ce jour qu on les croirais. La patrie ou la mort nous vaincrons.

    • Et puis tous les journalistes maliens doivent être derrière IBK, hormis les traitres “fasodendjougou”… 👿

  7. Mais Mr Drame pour une fois ou est passe votre sens du Mali, on se rappelle encore de la mise au point faite par Pr Traore alors president de la Transition car le premier accord que vous aviez accepte a Ouaga etait nul et pire inapplicable alors pour une fois dites a vos journalistes de ne pas vous enterrer pour de bon de la scene politique au Mali. Pour une fois soit du cote de la Nation que tu as tjrs laisser tomber au moment des opportunismes..

    Drame l’on s’est bien connu quand vous etiez encore S.G de l’UNEEN en cabale et recenment pour vous avoir rencontrer +sieurs fois.
    Conseils d’Amis
    Ibra

  8. Je le dis et le répète mille fois, je m’oppose résolument au dialogue “INCLUSIF”. qu’est ce que cela signifie au juste????
    OUI AU DIALOGUE INTER-MALIEN….NON AU AU DIALOGUE “INCLUSIF”….NON ET NON. LE PRINCIPE DU DIALOGUE EST FONDE SUR LE MALI UN ET INDIVISIBLE. LES SEPARATISTES N’Y ONT AUCUNE PLACE.CELA DOIT ETRE CLAIR DES LE DEPART.

  9. estimado por el presidente de mali
    de mnali mira yo soy ciudadano de mali ningún negocia con nadie kidal es nosotros paises lo que esta enciendo asi esta mu bien cuando uno quiere hablar tiene venir hablar contigo no de ellos por que ellos no pinta nada de cosa de mali
    ademas mali es un pais no dos

  10. Dès la signature de ce torchon nous avons été ici même sur ce forum pour dire non car il y avait beaucoup de pièges… Je peux citer quelques frères ce jour là, Kassin, NFP, MOISE, ect… au même moment vous chantez et dansez avec Mr Dramé pour nous le vendre.. Oui on veut la paix mais cette façon de nous imposer la paix c’est de dire Adieu à Kidal… Autonomie et fédération mon oeil… 👿 Quelle force militaire ces bandits armés ont pour faire à la MINUSMA à SERVAL et à nos FAMA ?? Zéro… Mais tout ce bordel est entretenu par leurs parrains… Nous maliens on doit parler d’une même voix dans cette affaire… mais pour des intérêts sordides chacun va de son côté. IBK a fait beaucoup de bêtises et il va compter avec nous pour le lui dire… mais sur ce coup en tant que malien fier je le soutiens à 100%. 😯 😯 C’est le Mali à nous tous exceptés certains bien-sûr… 👿

  11. Oui tout le monde sait que c’est Tiebile Dramé qui est le premier responsable du journal #Le Républicain# et il défend cet accord merdique de Ouaga avec toutes ses forces…. Sur ce coup IBK a bien raison et on le soutiendra dans son combat de ne pas accepter le diktat d’une bande de voyous armés.. Oui ils ont des bons parrains… et cela jusqu’à Bko.. oui on n’a pas les moyens et on est pauvre, oui le Mali est sous tutelle… Ok mais de grâce comment un vrai malien qui a du sang malien dans ses veines peut voir son pays diviser et ttenir de tels arguments ?? Le Mali n’est pas une propriété personnelle, c’est le Mali à nous tous… Quelle honte et quelle basse—sse de votre part.. IBK a juste dit d’appliquer ces textes merdiques de Ouaga, on les cantonne et on les désarme d’abord.. c’est difficile à comprendre ça.. Notre PM n’a pas pu arriver à Kidal, vous êtes fiers de ça ? C’est ça votre Mali à vous tous ?? 👿 👿 👿 Prrrrr

  12. La voix de Tiebile Drame negociateur en chef des fameux accords de Ouagadougou et proprietaire du journal Le Republicaim.

    • EST CE LE PRESIDENT IBK A TORT ? LA REPONSE POUR MOI EST NON
      ALORS MALIENS SOUTENONS NOTRE PRESIDENT;
      IL FAUT QU IL NEGOCIE AVEC LA FRANCE QUI A RANIMER ET INSTALLE LE MACHIN LA A KIDAL

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