Les discussions inter-maliennes se poursuivent à Alger. Les participants doivent se revoir samedi 19 juillet et reprendre les débats sur la base des propositions faites jeudi. La question est toujours de savoir comment organiser un futur dialogue de paix. Les différentes parties doivent pour cela préciser leur feuille de route.
Définir le cadre des discussions. C’est ce que les groupes armés du nord du Mali, les autorités de Bamako et les médiateurs de la communauté internationale doivent parvenir à faire avant la fin du mois de juillet.
Dissensions dans les groupes armés
Chaque partie pourra faire un point, samedi 19 juillet, sur les différentes propositions de feuilles de route présentées jeudi. Au cœur des discussions, il y a tout d’abord la question des parties présentes. Le groupe du MNLA, du MAA et du HCUA refuse que ceux qui n’ont pas participé aux combats armés au début de la crise soient inclus dans les négociations. Ils ne considèrent donc pas la CPA et les deux autres groupes dissidents comme interlocuteurs, contrairement aux autres participants.
Quels médiateurs ?
Il y a aussi la question de la médiation. Si les experts internationaux et le gouvernement malien préfèrent un collège de médiateurs impliquant l’Algérie, l’Union africaine, la Cedeao et l’ONU, de leur côté les groupes armés veulent un médiateur « neutre ». Il faudra donc définir précisément cette idée de neutralité pour avancer.
Alors que les discussions peinent à avancer à Alger, un véhicule de la Minusma a sauté sur une mine vendredi 18 juillet à Kidal. Un casque bleu a été blessé et évacué à Gao. Il s’agit d’un véhicule qui transportait des ingénieurs des contingents sénégalais et cambodgiens. Le chef de la Minusma qui est à Alger a condamné fermement cette nouvelle attaque.
par RFI
Mara est un beau parleur c’est lui qui devrait présidé les négociations à Alger .
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