Le président français souhaite que les pourparlers de paix, engagés à Alger entre le gouvernement malien et les groupes politico-armés du nord du pays, «aboutissent rapidement».
Dans un entretien téléphonique avec son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de l’Etat français «a exprimé son souhait que ces discussions aboutissent rapidement, afin de permettre à l’Etat malien de se déployer dans l’ensemble du pays». Il s’agit aussi, selon François Hollande, «de faciliter la réconciliation de tous les Maliens, dans le respect de l’unité et de la laïcité de cet Etat». Selon un communiqué de la Présidence française, les deux chefs d’Etat ont «exprimé leur solidarité dans la lutte contre le terrorisme» et «rappelé leur appréciation du travail effectué par la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et des pays qui la composent».
Second round des pourparlers :
Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à un accord de paix
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé, vendredi 17 octobre dernier, toutes les parties belligérantes au Mali à « faire preuve de bonne foi et d’un esprit de compromis » pour favoriser la signature d’un accord de paix lors de la reprise des pourparlers de paix entre le gouvernement malien et les rebelles en Algérie. Les négociations qui ont repris dimanche à Alger doivent permettre de « parvenir à un accord de paix global et tenant compte de chaque partie pour une sortie de crise au Mali », a déclaré le Conseil composé de 15 membres dans un communiqué de presse publié vendredi soir.
Second round des pourparlers :
Quand le Mnla reprend sa danse des sorciers
Des combats ont opposé, mercredi 15 octobre dernier, des membres du Mnla et des milices présumées « pro-gouvernementales » à Intillit, dans la région de Gao. Les rebelles touaregs accusent l’armée malienne d’être derrière cette attaque, ce que les autorités démentent. Le Gouvernement de la République du Mali a appris « avec consternation que des affrontements entre des groupes armés » se seraient passés le mercredi 15 octobre 2014 à Intillit, dans le Cercle d’Ansongo. Le Gouvernement de la République du Mali tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’aucun contingent de l’Armée malienne n’est stationné dans la zone et que les Forces armées maliennes ne sont en rien impliquées dans ces incidents. Comme à l’accoutumée, à chaque fois que les pourparlers doivent se dérouler, il y a toujours des combats qui se déclenchent sur le terrain. Et à chaque fois, les responsables du Mnla accusent les autorités maliennes, une manière pour eux de faire de la surenchère lors des négociations. Jusqu’à quand allons-nous continuer à subir les sautes d’humeur de ces rebelles armés ?
Assemblée nationale :
Un nouveau bureau pour le 30 octobre
La composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale sera connue le 30 octobre prochain. Avant cette date, les honorables députés vont devoir relire le règlement intérieur le 23 octobre. Cette relecture s’imposait car depuis le début de cette nouvelle législature, l’interprétation de ce règlement a toujours fait débat et poussé les députés parfois à se tirailler sur des détails. Ils vont certainement nettoyer ce texte et ces insuffisances et mieux définir les terminologies parfois compliquées pour eux.
La Rédaction