Dialogue inclusif : Modibo Keita fait le point aux partis politiques

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Dialogue inclusif
Modibo Kéïta nommé Haut Représentant du chef de l’État pour le dialogue inclusif inter-malien

Le Haut représentant du président de la République  pour le dialogue inclusif,  Modibo Keïta a profité de la réunion du cadre de concertation entre le ministère de l’Intérieur et de  la Sécurité et les partis politiques (voir article dans cette même page) pour s’entretenir avec les responsables politiques comme il l’avait déjà fait avec les chefs des institutions de la République. Avec les partis, il a fait le point des actions menées à cette étape du processus de dialogue inter-malien. En procédant ainsi, l’ancien Premier ministre a expliqué qu’il entendait « sortir du formalisme ».

Le point de départ de l’action du Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif est l’Accord préliminaire de Ouagadougou, a-t-il indiqué, en rappelant que 60 jours après sa mise en place, le gouvernement  devait instaurer des pourparlers avec les groupes armés.

Modibo Keïta a annoncé que dès sa prise de fonction, il a écrit aux groupes armés pour leur signifier son souhait de les rencontrer. Il s’agit notamment du groupe des signataires et du groupe des adhérents de l’Accord de Ouagadougou.

La rencontre avec les groupes signataires s’est déroulée à Ouagadougou dans de bonnes conditions, assure le Haut représentant du chef de l’Etat. Les signataires voulaient un médiateur international.

A Nouakchott, les adhérents se sont montrés moins agressifs que les signataires mais estiment qu’il y a deux poids et deux mesures.  A partir de là, l’équipe du Haut représentant a commencé à mettre une stratégie en place en procédant à l’inventaire des acteurs. Entre-temps, une stratégie algérienne s’est développée en cherchant à réunir les mouvements armés pour obtenir d’eux une plate-forme. Toutes les dispositions mettent le Mali au coeur du processus.

Modibo Keïta envisage de soumettre au chef de l’Etat une feuille de route. Les pourparlers n’ont d’autre objectif que de parvenir à un accord de paix tandis que le dialogue inclusif doit aboutir à la réconciliation nationale. La feuille de route ne sera valable que quand les parties se seront prononcées. Les négociations comportent trois étapes : la validation de la feuille de route, les négociations proprement dites et la signature de l’accord de paix.

S. D.

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