Dialogue inclusif entre les communautés du nord et les autorités : Les assises de Tombouctou pour la réconciliation nationale s’ouvriront ce week– end

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La rencontre de Tombouctou, baptisée ” semaine de Tombouctou pour la paix et la réconciliation nationale “, sera un jalon supplémentaire dans le processus de reconstruction des liens entre l’Etat et les citoyens, d’amélioration des relations entre les communautés et de redéfinition d’un nouveau contrat social. Elle s’inscrit dan la suite logique des assises nationales et du forum de Gao.

TombouctouTombouctou abritera du 30 mars au 4 avril 2013  les assises nationales pour la paix et la réconciliation en présence de quelque 500 participants  venus des régions de Kidal, Gao et Tombouctou mais aussi des autres localités du pays. Une forte délégation des réfugiés maliens, soit une vingtaine, des invités d’honneur  issus du système des Nations Unies, de la Francophonie, du Liptako Gourma, d’éminents hommes de culture, de grands érudits maliens, feront le déplacement de la cité des 333 Saints.

 

En prélude à ces assises, des foras locaux  ont débuté hier jeudi dans tous les cercles de la région de Tombouctou et doivent prendre fin ce vendredi 28 mars. Leur objectif est de baliser le terrain, recueillir les préoccupations des délégués locaux (principalement ceux des cercles de Tombouctou) en vue d’harmoniser les points litigieux avant l’ouverture de ces  assises prévues dimanche.

 

Les échanges porteront,  entre autres, sur la ” contribution de la jeunesse à la démarche de réconciliation nationale “, ” Mille ans d’histoire pour féconder la paix et la réconciliation nationale “, ” Manuscrits de Tombouctou : quels enseignements pour la construction d’une nation paisible et réconciliée avec elle-même ? ” et l’ ” islam, tolérance et réconciliation nationale “.

 

L’occupation des régions du nord du pays par les terroristes et les exactions commises par ces groupes ont créé de graves fractures intra et intercommunautaires et exacerbé les frustrations accumulées par les populations du fait de la mal-gouvernance structurelle pratiquée depuis des décennies. Pour sortir de cette crise grave, le Gouvernement s’attèle à travers des démarches inclusives,  à apporter des réponses urgentes, des solutions  à court et long termes, aux  demandes et aspirations des populations et, notamment, des jeunes. Les assisses nationales sur le Nord qui se sont déroulées du 1er au 3 novembre 2013 s’inscrivent dans cette logique de participation inclusive et des solutions concertées par l’ensemble des composantes sociales de la population malienne.

 

Ces Assises ont recommandé plusieurs mesures fondamentales, à savoir : la nécessité d’impliquer plus fortement les femmes, les jeunes et les légitimités traditionnelles dans le processus de dialogue et dans toutes les décisions importantes se rapportant à leurs localités d’attache. Pour les autorités, il est donc indispensable d’inscrire les jeunes au centre des stratégies de sortie de crise et de la stabilité du pays, car, ils constituent la frange la plus importante de la population malienne et un atout pour le développement économique, social et culturel de notre pays.

 

Ainsi dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des assises nationales et de la volonté du Gouvernement d’inscrire les jeunes dans les stratégies de stabilisation du pays, le ministère de la réconciliation nationale et du développement des régions du Nord et celui de la jeunesse et des sports, profiteront des assises de Tombouctou pour organiser,  les 2 et 3 avril, la journée nationale des jeunes pour la réconciliation et la paix au Mali.

Abdoulaye DIARRA

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4 COMMENTAIRES

  1. Le Colonel Meidou et le General Gamou ont adopte sans aucun doute une tactique de guerre.Ces deux Officiers Superieurs,(Je ne sais a quelle ethnie ils appartiennent),sont restes loyaux a l’Etat Malien.Peu importe qu’ils soient blancs ou noirs,arabes ou bellas.
    Ce qui compte ,c’est leur service rendu a la cause de l’integrite territoriale du Mali,qui n’est pas negociable.Je ne doute pas de la loyaute de nombreux Touaregues Maliens.Ag Hagammani est un bel exemple
    Mais le MNLA a fait beaucoup de mal au Mali ainsi qu’a la Communaute Touaregue.Il est important que chaque Malien ne passé un jugement negatif sur l’ensemble de la Communaute Touaregue.Et s’il y a erreur que cette erreur soit reparee.Le Mali est une societe multiethnique qui a subi l’effet d’un brassage continuel il y a belle lurette grace a la largeur d’esprit de nos Empereurs et de nos Chefs religieux.
    Profitons de ces conditions favorables de vivre ensemble au lieu de penser a l’hegemonie injuste et stupide.Personne ne nourrit personne,personne n’habille personne.Chacun est maître de sa propre existence.Toute autre action est injustice et stupidite.

  2. Nous empetrer avec les questions de racisme dans la gouvernance du Mali serait une grave erreur car on creerait du coup une source intarissable de conflits.La democratie ne s’accomode pas avec le racisme.Une ethnie blanche ou noire qui s’estime superieure aux autres.La situation devient encore plus grave quand cette ethnie
    est minoritaire.Les citoyens sont egaux en ce sens que chaque citoyen
    peut contribuer au maximum de ses potentialites au developpement
    de la Nation et de ce fait profiter en tout premier lieu de ses efforts propres.Les ententes entre membres d’une meme ethnie,les preferences raciales au depens des autres citoyens,pire,les actes de domination ne doivent pas etre toleres par la loi et par le pouvoir.
    Le principe de non discrimination entre les citoyens constitue l’essence meme de la democratie.Si une ethnie minoritaire rejette ce principe fondamental,elle n’a plus sa place dans la Nation.Ceux parmi des Blancs Sud-Africains qui n’ont pas accepte la gouvernance de la majorite noire,qui incluait d’ailleurs beaucoup de citoyens blancs et Indiens Democrates ont cherche l’asile politique a l’Etranger.Au Zimbabwe ,les Blancs qui ont decide de rester dans le pays etaient prets a accepter les principes de democratie et de mettre fin a la domination .Cela dit,aucun frein ne doit etre mis a la participation de tous les citoyens a la politique locale et nationale quelles que soient leur race et leur couleur.C’est aux partis politiques de veiller a la bonne application de ces principes politiques dont depent la bonne cohesion nationale.Mais aussi l’Etat et la Justice.Il faut ici insister sur la presence et l’autorite de l’Etat dans chaque region.La population parcitipe a la gestion locale des affaires mais l’autorite de l’Etat est representee par le Gouverneur ou appelez-le par un autre nom.L’election de ce Pouvoir Executif au suffrage Universel devrait refleter une maturite du corps electoral et l’absence des habitutes et des comportements ethniques et racistes dans la conduite des affaires publiques locales,sinon on donnerait aux racistes l’arme dangereuse de partition.

  3. La domination de la communauté arabe sur cette zone ne date pas d’aujourd’hui les arabes défendent des maisons des animaux et un commerce politiquement ils sont dans des partis politiques vous tous cela ne vous intéresse pas ce qui vous intéresse malheureusement c’est l’insécurité le vol des animaux des peuls .
    Il faut vraiment changés de mentalité il faut construire de maisons il faut intégrer les villes arrêtez vos actes de banditismes et cessez de croire que la France viendrait régler vos problèmes travaillez et intégrer les autres groupes sociaux de façon a ce que vous soyez respecter.
    Entendez vous avec au moins une communauté noire ou blanche Bon sens.

  4. AU MOMENT DES ASSISES NATIONALES QUI SE TIENNENT DANS LA REGION, QUE PENSER DE CE QUI SUIT:

    TITRE DE LA COMMUNICATION : Vers le contrôle militaire, politique et économique de la région de Tombouctou par les maures tormozes et bérabiches.
    Par Mohamed AG HAMATY, ingénieur forestier à la retraire à Kalabancoro, Bamako ;
    téléphone : 76830607 ; e-mail : medaghamati@gmail.com

    Guerre déclarée des milices arabes tormozes et bérabiches aux touaregs du pourtour du Faguibine, cercle de Goundam, région de Tombouctou.

    En Mai 2013, les milices arabes tormozes et bérabiches, des narcotrafiquants « seconds couteaux » en sevrage des retombées financières de la filière saharienne narcotrafique démantelée par l’opération Serval à In-Khalil et Borj-Moktar, du côté de Tessalit, se sont recyclées en bandits armés de grands chemins dans la région de Tombouctou.

    Ces déprédateurs écument les pourtours du Faguibine, le triangle Ber-Tombouctou-Araouane en coupant les routes, rançonnant les populations, arrachant des véhicules et tuant des gens, vandalisant et spoliant particulièrement les forains de Ber, Téherdjé dans le cercle de Tombouctou, Lerneb, Edjar et Zouéra dans le cercle de Goundam sans aucune réaction de Serval, MINUSMA et l’armée malienne, toutes forces militaires bien présentes sur le terrain et bien informées de cette situation calamiteuse.

    Le bilan des déprédations des miliciens arabes relevant du Colonel Ould Méidou officiellement constitués avec la bénédiction d’ATT suite aux élections locales et régionales de 2009, comme celle des Imghads Du Colonel Gamou et celles des Sonraïs (Gandakoy et Izo) est jugé désastreux tel que rien ne peut plus bouger dans la région sous la coupe réglée de ces milices arabes en passe de contrôler toute le Nord-Ouest de la région de Tombouctou ; « la preuve par neuf » étant le contrôle politique du cercle de Goundam par les maures tormozes qui ont fait élire, par fraude et terrorisme, leur « fils » Zedbih Ould Sidi-Mohamed Ould M’Mey en qualité de député de Goundam où tous les maliens savent que les votes sont « ethnico-communautaristes » et qu’à ce titre le grand bloc sonraïs-bellas-peulhs est majoritaire (les 2/3 de la population), les touaregs venant en second (le gros du tiers restant) et les maures, essentiellement des Tormozes (la portion congrue du tiers restant, en terme de participation aux votes des nomades transhumants dans l’Aklé-Azawad !).

    Vers le contrôle militaire, politique et économique de la région de Tombouctou par les maures tormozes et bérabiches.

    Actuellement, nous assistons à « une main basse » des cadres et militaires arabes sur les postes militaires et administratifs – grâce à l’oligarchie et aux nomenklaturas politiques arabes qui ont infiltré le pouvoir politique du RPM – dans tous les secteurs de la région de Tombouctou. Ainsi, les préfets et sous-préfets, les chefs de services locaux et régionaux, les commandants des brigades de gendarmerie, les chefs des compagnies des gardes républicains et les chefs des garnisons militaires, de Léré à Tombouctou, en passant par Niafunké, sont des arabes, notamment de la communauté Tormoze et alliés.

    Ces thuriféraires du nouveau pouvoir « arabe » en 6ième région ont le mandat non caché, outre de faire élire un maximum de maires arabes aux prochaines élections communales, de faire converger l’administration publique et les forces militaires de l’actuelle région de Tombouctou vers le nouveau concept de domination hégémonique arabe sur la région saharienne dite de Taoudéni créée par ATT pour les arabes sahariens qui auront alors la suprématie sur les touaregs qui ont « gouverné » politiquement cette zone depuis le 18ième siècle sous le contrôle bienveillant des « maitres » de l’époque, respectivement les Songhoïs de Gao, les Marocains, les Peulhs du Macina et … les Français ; on va assurément vers la gouvernance arabe de la région Aklé-Azawad de Tombouctou comme la gouvernance Ifoghas de l’Adagh de Kidal !

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