Il sera “parachevé” “au Mali, dans la capitale ou n’importe où sur le territoire malien“
A révélé avant-hier lundi le Ministre algérien des Affaires Étrangères, Ramtane Lamamra
Le débat est désormais clos sur deux points essentiels du “dialogue inclusif inter-malien” : la question du Médiateur et le lieu où le dialogue se tiendra. Les derniers 15 jours ont permis de clore le débat qui entourait ces deux questions.
Sur le premier point, c’est une victoire pour le Président IBk, puisque le médiateur qu’il a désigné, l’Algérie, est finalement accepté par toutes les parties. En effet, le 9 juin courant, le noyau dur de la rébellion touarègue qui voulait “TOUT SAUF l’ALGÉRIE”, noyau dur constitué du Mnla-Hcua-Maa et partisan de l’autonomie de l’Azawad, s’est finalement engagé à accepter la médiation algériennne en signant la “déclaration d’Alger”.
Le 14 juin, les groupes armés partisans de “l’intangibilité du territoire nationale du Mali” que sont le Cpa, le Maa-bis, la Cm-Fpr ont eux aussi signé une “plateforme préliminaire” à Alger. Ces trois groupes ont eux aussi plaidé “la facilitation de l’Algérie“. Exit donc le Burkina ou autre Maroc.
Sur le deuxième point, le Président IBK devra donc expliquer aux Maliens que la promesse, qu’il avait faite de ne plus tenir de négociations autour de la crise du en dehors du Mali, est “légèrement compromise” compte tenu de la réalité actuelle qui s’impose à notre pays. Parce qu’en fait ce sera en Algérie que le dialogue inclusif inter-malien se tiendra, une circonstance qui exclue d’emblée certaines catégories sociales qui se voyaient déjà au coeur du “dialogue”, en une sorte de grande messe nationale.
En effet, le Ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a annoncé lundi dernier que la phase initiale du dialogue entre le gouvernement malien et les six mouvements activant au Mali sera lancée avec la médiation de l’Algérie et l’aide de l’ensemble des États et organisations qui etaient justement réunis à Alger en début de semaine. Il a précisé que ledit dialogue se tiendra également avec le soutien de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et qu’une feuille de route sera élaborée dans les prochains jours en prévision du dialogue.
M. Ramtane Lamamra a nommément cité les participants qui sont attendus à ce dialogue inclusif inter-malien à Alger le mois prochain. Il s’agit de: le gouvernement malien; les représentants des six mouvements que sont : “le Mouvement Arabe de l’Azawad (Maa)“, “la Coordination pour le Peuple de l’Azawad (Cpa)“, “la Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (Cm-Fpr)“, “le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla)” et “le Haut conseil pour l’Unité de l’Azawad (Hcua)“.
Il faut souligner que le Médiateur Algérien a désormais toutes les cartes en main, fort des deux documents, la “Déclaration d’Alger” (à travers laquelle le trio Mnla-Maa-Hcua s’est engagé dans le dialogue inter-malien “inclusif” en vue d’d’oeuvrer à la “consolidation de la dynamique de paix en cours”) et la “plateforme préliminaire” (par laquelle la Coordination pour le peuple de l’Azawad (Cpa) et la Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (Cm-Fpr) sont convenus d’oeuvrer “à la recherche d’une solution politique, pacifique et définitive avec le gouvernement du Mali, à travers la facilitation de l’Algérie“). Ce qui a fait dire au Ministre algérien des Affaires Étrangères, M. Ramtane Lamamra que “toutes les conditions sont réunies en Algérie pour la réussite du dialogue inter-malien”, avant-hier lundi à l’issue des travaux de la 3ème session de concertation de haut niveau sur le Mali.
PARACHEVER AU MALI
Dans ses propos, avant-hier lundi à l’issue des travaux de la 3ème session de concertation de haut niveau sur le Mali, le Ministre algérien des Affaires Étrangères a néanmoins laissé entrevoir la possibilité que la partie finale du dialogue inclusif inter-malien se déroule au Mali, en affirmant qu’après la phase initiale l’objectif “est de parachever le dialogue sur le territoire malien“. Car il s’agit, a-t-il dit, “d’une question interne” et “le plus important est de parvenir à une solution politique de la crise malienne dans les plus brefs délais”.
Le dialogue inclusif inter-malien, a dit M. Ramtane Lamamra, “se poursuivra au Mali, dans la capitale ou n’importe où sur le territoire malien“, et ce conformément aux accords signés avec le gouvernement malien et les mouvements concernés.
C’est dire que l’Algérie et le Mali sont les seuls lieux retenus. Le Ministre algérien l’a d’ailleurs souligné avec force en affirmant que les différentes phases de ce dialogue “n’auront lieu qu’en Algérie ou au Mali”, en vertu des engagements du Gouvernement malien et des mouvements.
Baba SANGARÉ
Le Mali et ses touaregs irons à la prospérité et feront de leur pays un havre de paix de quiétude et de plein épanouissement.
Avec tous les partenaires il s’agit d’amener les maliens à instaurer la paix à réconcilier les maliens en favorisant le dialogue et en mettant hors état de nuire ceux qui ne jurent que par la partition(autonomie,indépendance)et la haine.
Franchement l’Algérie ne doit pas intervenir pour ce pays ingrat. Elle doit laisser le Mali s’entretuer avec ses Touaregs jusqu’à ce que chacun comprenne. Ni le Mali ni ses Touaregs ne valent la peine. Ce sont tous des minables et des bons à rien, ils n’iront nulle part.
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