Le Premier ministre, Oumar Tatam Ly, a lancé mercredi à Gao le plan d’ urgence initié pour les trois régions de la partie septentrionale du pays.
Ce plan d’urgence, est initié après la crise sécurité qui a secoué les trois régions du nord du Mali, à Savoir Gao, Tombouctou et Kidal. Ce plan qui est doté d’ une enveloppe de « 1,5 milliard de FCFA pour une durée de 90 jours, vise à améliorer la desserte en courant électrique (énergie solaire) » .
Ce même plan concerne également un vaste chantier pour la relance des services sociaux de base (santé, éducation) et les structures qui ont été saccagées. Il s’ agit là d’ une part de restaurer les bâtiments, équipements et matériels. Dans le domaine de la santé, il s’ agit de rénover les centres de santé communautaires, renouveler les stocks de médicaments dans les trois régions , a expliqué notre correspondant qui a assisté aux deux réunions que le PM a présidées en présence notamment du directeur de cabinet du gouverneur de Gao, Adama Kansaye.
La première réunion a enregistré la présence de tous les directeurs régionaux et les préfets et sous-préfets de Gao ainsi que les responsables des forces de défenses et de sécurités du Mali. Quant à la deuxième réunion, elle s’ est tenue entre le PM et les associations de femmes et de jeunesse ainsi que les acteurs de la société civile.
Selon notre correspondant local, lors de la visite du PM, le chef du gouvernement a évoqué
« le plan de développement accéléré des trois régions du nord du Mali, qui a un coût estimatif évalué à 11 milliards de FCFA » , axé sur la « sécurité, la bonne gouvernance, le renforcement des Institutions pour aller vers le cantonnement et la réinsertion socioéconomique comme prévu dans l’ accord préliminaire », signé le 18 juin dernier à Ouagadougou entre le gouvernement malien et les groupes armés.
Lors de la rencontre, précise notre correspondant local, « les populations ont surtout évoqué leur inquiétude concernant l’ insécurité » .
Le PM qui a rencontré les forces françaises (Serval) et les forces armées maliennes (FAMA) ainsi que les chefs Songhaï et Arma de Gao, était accompagné de 7 ministres du gouvernement. Il s’agit du ministre de l’ éducation nationale, Madame Togola Jaquéline Nana, ministre de l’ emploi et de la formation professionnelle, Ousmane Baby, le ministre de la sécurité, général Sada Samaké.
Y COULIBALY
Bonjour,
L’urgence, concernant la crise du Mali, c’est vraiment de lancer un plan global de développement équitable, durable et harmonieux de toutes les régions du Mali en commençant par celles du Nord.
L’intégration équitable des communautés dans ces régions doit être prise en compte.
Le lancement de projets communautaires de développement durable de ces régions est très urgent pour occuper la jeunesse et pour donner des emplois et des ressources aux réfugiés Maliens qui sont de retour dans leurs zones.
OCCUPONS LE TERRAIN A TRAVERS LA MISE EN ŒUVRE DE CES PROJETS COMMUNAUTAIRES.
A défaut, les terroristes l’occuperont avec une stratégie d’intégration, au sein de la population, qui fera qu’il sera, maintenant, difficile de les identifier et de les déloger.
FAISONS QUE LA POPULATION SOIT PARTIE PRENANTE DE CES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE, ELLE CONTRIBUERA MIEUX A LA CRÉATION D’UNE SÉCURITÉ DURABLE.
Dr ANASSEr AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANCE
Webanassane@yahoo.com
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