Bruxelles/Bamako, 20/8/2014//-Médecins du Monde Belgique va progressivement se désengager de la région de Kidal, d’ici la fin de l’année 2014. L’augmentation du volume des opérations dans un contexte de crise ainsi que les difficultés de supervision à distance ne permettent plus à MdM de garantir des soins de qualité aux populations.
Depuis 2012, malgré un contexte difficile, Médecins du Monde Belgique est restée à Kidal afin de répondre aux besoins sanitaires des populations.
Médecins du Monde Belgique a dû considérablement augmenter le volume de ses activités, mises en œuvre par une équipe de 50 salariés appuyés par une équipe de coordination basée à Bamako.
La gestion à distance des activités à Kidal – alors même que le volume des opérations a augmenté – associée à l’évolution du cadre humanitaire ne permettent plus à l’Association d’atteindre ses normes et ses objectifs en qualité de soins de santé aux populations.
Un plan de désengagement progressif est en voie d’élaboration avec l’ensemble des acteurs concernés : les autorités administratives, les représentants des communautés bénéficiaires, les équipes de Médecins du Monde Belgique et les partenaires en santé.
Au cours de ce processus, ces acteurs tiendront compte des normes requises pour toute fin de programme et des meilleures options pour les populations et le personnel de Médecins du Monde Belgique de Kidal.
Pour rappel, Médecins du Monde Belgique met en œuvre, depuis 2002, des programmes visant à améliorer l’accès à des soins de santé de qualité pour les populations vulnérables au Mali, notamment les femmes et les enfants des régions de Kidal et de Gao. Médecins du Monde Belgique poursuivra ses activités dans les cercles de Gao et de Ménaka, contextes où les résultats et les évaluations les plus récentes confirment une maîtrise des opérations dans un espace humanitaire gérable.
Contact presse :
Marianne Tounkara
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