“Des sanctions contre toute violation”

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Seconde phase des pourparlers d'AlgerLe ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a proposé de sanctionner ceux qui violeraient l’accord de paix et de réconciliation, signé en juin dernier entre Bamako et les groupes politico-militaires du Nord Mali.

“Il faut mettre en place une commission d’enquête, identifier et situer les responsabilités. Le but est de travailler dans le sens de l’application des dispositions des accords de paix et du déploiement de l’armée dans l’ensemble du territoire”, a déclaré le chef de la diplomatie malienne à l’issue de son entretien avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra.

Selon lui, les narcotrafiquants et les groupes armées sont à la manœuvre afin de saborder ce document.

“Le Mali et l’Algérie, en tant que partenaire sont déterminé à faire face aux forces hostiles” a-t-il ajouté.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop fait partie de la délégation accompagnant le président Ibrahim Boubacar Keïta, en visite officielle à Alger..…..Lire la suite sur bbc.com/afrique

 

 

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3 COMMENTAIRES

  1. L’autopsie de la gouvernance IBK et le péril malien!

    Dans un régime démocratique, la conquête et l’exercice du pouvoir se fait à partir des règles édictées dans une loi fondamentale appelée constitution.

    Le Mali a adopté par référendum une constitution le 25 février 1992 et c’est celle-ci qui régit le règles de fonctionnement des pouvoirs en république du Mali depuis plus de 20 ans.

    Cette constitution est un bon compromis pour assoir les bases d’un exercice équilibré des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif au Mali et son respect scrupuleux conditionne la bonne gouvernance du pays.

    Mais malheureusement cela n’a pas été le cas et l’un des pouvoirs en occurrence le pouvoir judiciaire est en panne depuis 1992 et peine à dire le droit et forcer le pays sur les sentiers de l’état de droit et de la bonne gouvernance.

    Toutes les dérives de la république et de la nation malienne trouvent leur source dans le non respect de nos règles de fonctionnement de la société de nos lois et règlements.

    Bien qu’étant très critique des régimes Alpha et ATT pour leur mauvaise gouvernance du pays, je me suis farouchement opposé aux putschistes du 22 mars 2012 parce qu’ils mettaient en cause l’existence même du régime démocratique et faisaient retourner le pays dans les sombres moments du CMLN, donc d’un régime politique d’exception qui ouvrait la porte à toutes les aventures.

    Alors que le régime démocratique garantit les libertés fondamentales du citoyen surtout l’égalité devant la loi, la liberté d’expression et d’opinion, la protection des patrimoines privés et publics, etc.

    Les journalistes et les politiques qui ont été lâchement agressés par la soldatesque ivrogne de Kati sont là pour témoigner la différence fondamentale en matière de liberté entre un régime démocratique et un régime d’exception conduite par des militaires à la limite analphabètes et qui dirigent le pays par leur instinct et non par la loi.

    Mais le régime démocratique, n’est pas non plus une assurance tout risque pour un peuple, surtout s’il est travesti, il peut conduire le pays au chaos.

    Que Dieu nous en préserve.

    Elu à 77% des suffrages exprimés en aout 2013 au Mali, IBK s’est littéralement entouré de sa famille et de ses amis pour diriger un pays en crise.

    Ces discours enflammés et provocateurs, à commencer par celui du 2 octobre 2013, ont d’abord eu raison aux têtes brûlées de la junte militaire de Kati, en overdoses de mutineries fin septembre 2013.

    Le général météorite Sano De Gaulle et sa nuée de spadassins indisciplinés, inventeurs des charniers de Diago et environs croupissent désormais derrière les barreaux en attente de procès pour assassinat et autres chefs d’inculpations.

    Si la junte est rentrée dans les rangs, IBK qui montrait une “main fer dans un gang de velours” aux rebelles du Nord et qui a juré ne pas “négocier avec des hommes en armes” ni de les permettre de “se hisser à son niveau”, en est réduit aujourd’hui à donner des villes entières du Mali à ces mêmes “hommes en armes” après avoir été “ivre de bonheur”.

    Entre ces deux positions diamétralement opposées, il faut partir de la doctrine IBK sur la crise du Nord du Mali qui est de:

    Tout est négociable sauf l’intégrité territoriale du Mali et la forme laïque de la république.

    C’est doctrine n’est pourtant pas une invention d’IBK c’est la ligne de conduite de tous les pouvoirs successifs du Mali depuis Modibo Keita et c’est également la position édictée dans les résolutions de l’ONU sur le Mali, votées par le conseil de sécurité en 2013, bien avant l’élection d’IBK.

    Négocier, c’est le fil conducteur voulu par la communauté internationale précipitée au chevet du Mali depuis que les bidasses fuyards des combats au nord et pilleurs à Bamako ont sabordé notre constitution le 22 mars 2012 et qu’ils ont entraînée la chute vertigineuse des 3 régions du nord et d’une bonne partie de celle de Mopti moins de 10 jours plus tard.

    Le régime transitoire de Dioncounda Traoré et son négociateur attitré, Tiebilé Dramé, avait aussi réussit dans l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013, à préserver le principe de l’intégrité du territoire national et la forme laïque de la république.

    Mais cet accord préliminaire était une invitation à négocier qui a permis de faire les élections qui ont vu élire IBK et il lui donnait 6 mois pour cela.

    IBK enfermé dans une sorte d’euphorie de la victoire électorale et des fastes de son investiture XXL avec rois et présidents du 19 septembre 2013 à Bamako, a cru bon de se la jouer Mandé Massa.

    Il va privilégier les voyages coûteux en jets privés ultra luxueux, s’arroge le droit de s’offrir un second avion présidentiel abondamment surfacturé et multiplie des marchés publics de gré à gré à des coûts de centaines de milliards, en violation flagrante de toutes les règles des finances publiques au Mali.

    La famille et les copains, tout au tour, bouffent à deux mains l’argent public, mais ni l’Etat malien, ni ses institutions comme l’armée, la justice, l’école, l’administration, n’ont réussit la moindre cure d’amélioration de la gouvernance qui a été pourtant à l’origine de l’effondrement du pays en 2012.

    La communauté internationale qui s’était félicitée des élections réussies dans le pays en 2013, avait promis 3,2 milliards d’euros pour la stabilisation et la reconstruction du pays.

    Mais l’attitude budgétivore du Mandé Massa, belliciste et attentiste pour rouvrir les négociations de paix avec les groupes armés non terroristes du nord, refroidit les ardeurs de beaucoup de partenaires techniques et financiers du pays qui traînent du coup pour décaisser les milliards promis au pays.

    Le chef de file des bailleurs de fonds, le FMI, coupe les cordons de la bourse au pays depuis juin 2014 quand il découvre une avalanche de marchés publics extra budgétaires et en dehors de toutes règles alors que le pays est sous perfusion financière internationale.

    Comment peut-on gaspiller inconsciemment l’argent de son propre pays malade de partout quand on a la main tendue aux autres?

    C’est vous qui le savez sublime Mandé Massa de la 25ème heure!

    Le FMI ayant obligé IBK et son gouvernement à budgétiser toutes les dépenses publiques, le résultat a été l’explosion du budget de Koulouba qui passe (sans raisons valables) de 9 milliards pour 2014 à 14 milliards pour 2015 suivi par celui de l’assemblée nationale qui augmente de 3 milliards lui aussi.

    Alors que Mme Fily Bouaré, ex ministre des finances d’IBK, l’architecte du gaspillage de nos sous, se ventait que les dépenses publiques ont diminué dans le budget 2015.

    Comprenez par là que les dépenses d’investissement publics pour plus d’écoles, plus d’hôpitaux, plus d’universités, plus d’électricité, plus d’eau potable, plus de logements sociaux, plus de routes, etc, diminuent pour nous tous mais les dépenses de fonctionnement de Koulouba et de l’assemblée nationale augmentent pour plus de caviar et plus de voyages luxueux pour IBK et sa famille et copains.

    Dans cette situation il n’est pas étonnant que l’armée ne soit pas équipée à hauteur de souhait, il n’est pas étonnant que nos bacheliers font seulement 17% de réussite au baccalauréat malien en 2015.

    C’est une politique publique à l’envers qui consiste à inverser les priorités dans le pays et à prendre des chemins tordus avec l’argent public qui a fait partir Oumar Tatam Ly.

    Moussa Mara qui lui a succédé n’a pas été courageux, par opportuniste outrancier, de redresser la barre de la restructuration de l’État au Mali.

    Au contraire il a excellé dans l’excès de zèle et le mensonge éhonté jusqu’à vouloir précipiter l’armée dans une guerre non préparée à Kidal, une armée malienne dont il n’a rien donné de surcroît ni avions de combat ni hélicoptères de combat, ni orgues de Staline.

    Les rebelles de la CMA sachant cela montent tous les jours la surenchère car ils savent que le pays n’a plus de mordant pour leur faire rentrer dans les clous de la république.

    Pour préserver leurs communautés menacées de toutes sortes d’exactions par ces rebelles surexcités, violeurs, voleurs et pilleurs, des milices d’autodéfense patriotiques et déterminées se sont constituées et chassent les rebelles de la CMA de leurs terres qu’ils squattent depuis la bérézina de Moussa Mara en mai 2014.

    Comme entre temps le régime médiocre d’IBK a signé du n’importe quoi qu’il appelle “arrangements sécuritaires” avec les voyous de la CMA, même les défaites militaires ces rebelles sans vergogne de la CMA face aux milices d’autodéfense patriotiques se transforment désormais en victoire pour eux car la communauté internationale est friande du respect des engagements pris et abuse d’un État inconscient du Mali pour appuyer ses pions auprès des rebelles sans scrupules de la CMA.

    Cette situation est incubateur de guerre civile car ceux qui sont armés pour défendre leurs communautés au nord du Mali, ne vont pas indéfiniment se plier aux désidératas d’une communauté qui se dit internationale et qui collabore avec des voyous de la CMA au nom d’une paix usurpée et extravertie.

    Il n’y a pas de paix au nord du Mali, sans les communautés du Nord du Mali et vouloir à tout pris leur imposer la domination des voyous faiblards de la CMA sur toute l’étendue du Nord du Mali est une irresponsabilité grave de la communauté internationale et le régime IBK qui se plaint aujourd’hui qu’il a été empêché d’équiper l’armée malienne en est le principal responsable de cette situation car personne ne l’a empêché de s’offrir un Boieng 737 surfacturé à bloc.

    Allabonnima!

    Salute!

  2. L’ENQUÊTE enquête depuis 2012 dans le nord n’a rien donner les maliens GATIA doit aller jusqu’au bout d’aller à KIDAL sinon le calme ne sera jamais KIDAL.

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