Des massacres d’Aguel hok à la libération de Konnan : L’armée malienne a pris sa revanche à bonne date, un an jour pour jour

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Le conflit qui oppose dans le nord du Mali l’armée régulière aux rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés à d’autres mouvements islamistes (AQMI et MUJAO) a été déclenché le 17 janvier 2012 par l’attaque de camps militaires maliens dans le nord du pays par des combattants du MNLA et se poursuit toujours début 2013. Mais c’est l’attaque d’Agelhok, le 18 janvier 2012, avec ses massacres abominables, qui a le plus éprouvé les Maliens. En libérant Konna, le 17 janvier 2013, l’armée malienne a adouci notre cœur et assoupi nos douleurs. Qu’elle en soit félicitée, avec tous nos remerciements à l’endroit de l’armée française qui a totalement appuyé ce combat.

                

Soldats maliens au nord-ouest du Mali.
© Serge Daniel/RFI

En effet, le 17 janvier 2012, des combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) attaquent les troupes de l’armée malienne à Ménaka dans le nord du Mali. Le 18 janvier, des combattants du MNLA attaquent les camps militaires situés à Aguel’hoc et Tessalit. Dans la nuit du 19 au 20 janvier 2012, l’armée malienne reprend le contrôle des trois villes attaquées par le MNLA. Le 24 janvier, les combats reprennent avec les attaques par le MNLA, soutenu par le groupe salafiste Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly, de plusieurs villes du nord-est du Mali: Aguel’hoc, Andéramboukane et Léré. Les rebelles reprennent la ville d’Aguel’hoc. Pour la première fois, des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et des rebelles du MNLA ont attaqué conjointement. La guerre est totale jusqu’à l’occupation des trois régions du Nord.

                Le 5 avril 2012, avec la prise de Douentza, les rebelles touaregs annoncent la fin de leur offensive, et déclarent le jour suivant l’indépendance de l’Azawad.

                À la fin des hostilités avec l’armée malienne début avril, le MNLA et les islamistes tentent d’accorder leurs différences d’opinions pour la mise en marche du nouvel état. Le 27 juin, les islamistes du MUJAO entrent en conflit avec le MNLA pour le contrôle de Gao. Au terme des combats, ils parviennent à prendre le contrôle de la ville aux dépens des touaregs, et le conflit entre ces derniers et les islamistes s’étend au reste du territoire. Au 17 juillet, les touaregs ont perdu le contrôle de toutes les principales agglomérations du nord du Mali.

                Le 11 janvier 2013, face à l’avancée des rebelles au-delà de la ligne de séparation des deux Mali et la prise de la ville de Konna, verrou stratégique dans la marche sur Bamako, l’état d’urgence est déclaré dans le pays ; une intervention conjointe immédiate du Sénégal, du Nigéria et de la France est lancée. L’action de l’armée française est effective sur le terrain depuis le 11 janvier 2013. Et le 17 janvier 2013, les troupes maliennes et françaises libèrent Konna. Depuis, c’est la déroute pour les terroristes.

                Pour rappel, il faut dire qu’à Aguelhok, les victimes ont été égorgées et les autres tuées d’une balle dans la tête. Une centaine ou plus de morts, tous des militaires ou des gendarmes, ont été abattus alors qu’ils avaient les mains liées dans le dos. Des civils ont également été victimes de ces exécutions.

                Les deux attaques d’Aguelhok ont été revendiquées par les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ceux-ci ont reconnu, à demi-mot, qu’il y avait, à leur côté, des hommes de la mouvance de l’ex-chef de la rébellion touareg des années 1990, Iyad Ag Ghali, devenu salafiste.

                Si les terroristes sont aujourd’hui dans la terreur, ce n’est que justice. Que la punition continue ! Bon vent à l’armée malienne !

Mamadou DABO

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6 COMMENTAIRES

  1. La France a permis au Mali de ne pas devenir un état islamique voir islamiste , la seule revanche que cette armée a prise c’est sur les civils en se remplissant les poches, Mr le journaliste aucun d’entre vous ne nous mis en garde par rapport à la faiblesse de cette armée à même protéger le tiers libre du Mali, continuez comme ça à faire croire à nos militaires qu’ils peuvent protéger le Mali comme vous l’avez fait depuis le putsch, si cette armée ne fait pas sérieusement et surtout de façon très humble son autocritique, chose qui permettra peut être une vraie restructuration dès le départ des forces étrangères on sera encore submergé , il n’y a rien de honteux à reconnaitre ses faiblesses car cela nous permettra d’envisager des solutions, de toute évidence notre armée fait partie des plus faibles dans tous les sens mots faible du monde, aucun autre pays n’aurait perdu Konna même en 3 mois de combats vu ce dont disposait l’ennemi, cette armée dont tu fais l’éloge n’a même pas tenu 12h

  2. MERCI LA FRANCE ET GRAND MERCI A HOLLANDE ET AU LIEUTENANT DAMIEN BOITEUX ET 1000 MERCIS AUX BRAVES SOLDATS MALIENS D’AVOIR SAUVER L’HONNEUR DE CE PAYS MAIS TOUT CE QUE JE DEMANDE A LA MAURITANIE CE PETIT PAYS DE SE FAIRE FASSE AUX PROBLEMES DU MALI SINON LA LUTTE CONTRE LE TERRORIME EST TRES DELICATE

  3. MERCI LA FRANCE, MERCI F. HOLLANDE, MERCI LIEUTENANT DAMIEN BOITEUX. C’EST DANS LES DIFFICULTES QU’ON RECONNAIT SES VRAIS AMIS. LE PEUPLE MALIEN N’A PAS LA MEMOIRE COURTE. “CELUI QUI N’EST PAS AVEC NOUS EST CONTRE NOUS”.

  4. tu as tout à fait raison mon cher frère celui qui reconnait ses faiblesses finira pas faire de mieu mais le grand problème c’est de ne pas les reconnaitre. Que Dieu nous vient en aide. Amine

  5. La France a permis au Mali de ne pas devenir un état islamique voir islamiste , la seule revanche que cette armée a prise c’est sur les civils en se remplissant les poches, Mr le journaliste aucun d’entre vous ne nous mis en garde par rapport à la faiblesse de cette armée à même protéger le tiers libre du Mali, continuez comme ça à faire croire à nos militaires qu’ils peuvent protéger le Mali comme vous l’avez fait depuis le putsch, si cette armée ne fait pas sérieusement et surtout de façon très humble son autocritique, chose qui permettra peut être une vraie restructuration dès le départ des forces étrangères on sera encore submergé , il n’y a rien de honteux à reconnaitre ses faiblesses car cela nous permettra d’envisager des solutions, de toute évidence notre armée fait partie des plus faibles dans tous les sens mots faible du monde, aucun autre pays n’aurait perdu Konna même en 3 mois de combats vu ce dont disposait l’ennemi, cette armée dont tu fais l’éloge n’a même pas tenu 12h

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