BAMAKO, 14 juin (Xinhua) — Chassés de leur pays à cause des combats puis de l’occupation de leurs régions par les rebelles touaregs et les salafistes, de nombreux jeunes entrepreneurs maliens ont trouvé refuge dans de grandes villes du Burkina Faso.
C’est par exemple aujourd’hui le cas d’Aboubacrine Ag Moha, directeur général de MALIBOU, une agence de voyage et de tourisme de Tombouctou. Pour fuir les islamistes, il s’est installé à Ouagadougou avec sa famille.
“Nous avions déjà beaucoup de problèmes à cause des enlèvements d’Occidentaux parce que les touristes constituent notre principale clientèle. Puis, la rébellion et l’occupation de tout le nord ont eu raison de toutes nos activités socioéconomiques”, nous explique-t-il.
“Les choses ne marchent pas bien ici et la vie coûte chère. Je dépense par exemple une vraie fortune dans la location du logement. Mais, au moins j’y suis en sécurité avec ma famille. J’attends que les choses se calment un peu à Bamako pour m’y installer. Au moins, dans la capitale, je pourrais entreprendre d’autres activités pour ne pas être ruiné socialement et économiquement”, explique cet entrepreneur touristique et chef de famille qui vit aujourd’hui de son épargne.
Ce qui n’est pas forcément le cas d’Aghaly Cissé, un chauffeur de MALIBOU qui a suivi son patron à Ouagadougou. “Je suis là depuis un peu plus de deux mois. Je vis grâce à la générosité d’Aboubacrine Ag Moha avec qui je travaille depuis 2005”.
Contrairement à son directeur général, Aghaly a laissé sa famille à Tombouctou. “Je pensais avoir rapidement un travail ici et envoyer quelque chose aux miens. Malheureusement, les choses ne marchent pas ici non plus. C’est notre premier marché comme ça depuis que nous sommes arrivés parce que le terrain est déjà saturé ici”, témoigne-t-il.
La délégation malienne qui avait fait le déplacement d’Ouagadougou pour le match Mali-Algérie du 10 juin dernier (éliminatoires Coupe du monde 2014, groupe H de la zone Afrique), leur avait loué une 4×4 pour trois jours. Une véritable aubaine pour M. Moha et son fidèle chauffeur.
La précarité dans laquelle vit aujourd’hui Aghaly est loin d’être un cas isolé. “Je connais beaucoup de jeunes de Tombouctou ou d’autres villes du nord-Mali qui vivent aujourd’hui au Burkina avec l’espoir de lendemains meilleurs. Mais, présentement, ils sucent les doigts en attendant d’avoir une occupation”, précise A. Cissé.
En avril dernier, on comptait officiellement environ 65 000 réfugiés maliens au Burkina Faso. Des gens désemparés qui se sont surtout installés au Nord du pays des Hommes Intègres, à des centaines de kilomètres de leurs villes d’origine. Un nombre sans doute largement dépassé car, à l’époque selon de nombreuses organisations humanitaires, le flux des nouveaux arrivants se situait autour de 150 à 300 personnes par jour.
Publié le 2012-06-14 19:17:01 | French. News. Cn
Bonne chance Mali. Voila les maux (mots)qui te definissent Mediocrite Amateurisme Laxisme Ignorance. {Nord Mali=Le nord du Mali} La difference “du” qui n’est autre qu’un article defini contracte qui ne doit pas etre confondu avec un article partitif.
Mr Moha c est une sage decision de revenir cherche votre pain au pays.le Burkina n est pas plus proche que Mopti san ou segou etc..c est compris il faut etre serieux .Quant a votre chaufffeur il n a pas a se plaindre il est toujours votre chauffeur.Si vous regrettez de partir revenez rapidement.la situation des dernieres annees de la rebelion ne se repetera pas .Paix ou la reduction donc vous avez le choix.Ne pensez pas que le Mali va continuer a donner des sommes falamineuses pour vous entretenir.Vous avez pu fuir parce que vous avez les moyens,que dire des citoyens restes sur place…la ruse ne marche pas la decision est bonne de revenir au Mali et ensemble nous nous battrons pour sortir le pays de cette situation sinon je ne vous vois pas…….
le patron de l’agence de voyages Malibou devrait penser à se recycler parce que ce n’est pas demain qu’il va trouver des touristes au Mali 😳 😳 pour commencer qu’il s’engage dans l’armée malienne s’il veut se debarasser des barbus ❗ ❗
Franchement monsieur le journaliste on ne dit pas “deplacement d’ouagadougou” mais deplacement de ouagadougou.
Je suis choque par la redaction de votre article.
Veuillez a etre plus assidu dans la redaction.
Koassa vous remercie. 🙂
Jules, arrête de dire des bet.ises. C’est très méchant ton commentaire. La majorité des Touaregs à Ouaga ne sont pas MNLA, mais pour le Mali. Je suis avec eux et je sais de quoi je parle. Donc, si nous avons pas de propos construction allant dans le sens de recouvrer le Nord, n’est pas l
je crois cet AG et les autres sont partis avant la prise des grandes villes du Nord parceque nostaliques des camps de réfugiés. Certains Touregs refugiés sinon plus de 80 % d’entre eux sont partie intégrante du MLNA et ont déja en janvier 2012 déposé leurs familles au Burkina. C’est vous dire que ces gens ne sont pas eriaux.
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