Toute la semaine dernière des rumeurs faisaient état d’envoi de renfort militaire en provenance des régions du sud vers celles du nord. En l’absence de toute confirmation des autorités compétentes, et sous réserve que nos sources notent les mêmes éléments d’information sans pouvoir les certifier, on n’en sait pas davantage. Cependant, il est fort probable que cette information se confirme au regard de la situation qui prévaut dans cette partie de notre pays. Où tous les ingrédients sont réunis pour enflammer la région. Vraisemblablement, les plus hautes autorités semblent faire le leur cet adage qui dit : «Qui veut la paix prépare la guerre». Encore que selon nos informations des officiers supérieurs, notamment dans la région de Kidal, seraient très remontés contre le général-président auquel ils imputeraient la responsabilité de la situation actuelle dans le septentrion (à cause du laxisme et la volonté de plaire à tout le monde, notamment la communauté internationale). Ça promet d’exploser dans les jours à venir.
Le MNLA récuse la médiation d’Alger
Selon des informations qui nous sont parvenues, le patron du PSPSDN était ces derniers temps en négociation avec le mouvement national de libération de l’Azawad. Sur instructions du chef de l’État, a-t-on appris. Mohamed Ag Erlaf devait convaincre les dirigeants du MNLA d’accepter la médiation de l’Algérie voisine, et surtout leur transmettre le message du président de
Les véhicules volés se liquident sur le marché noir algérien
L’Algérie des paradoxes ! La position de l’Algérie de Boutef dans la situation de terrorisme et de banditisme qui sévissent dans le Sahel, n’est pas confortable. Elle se positionne comme médiateur, donneur de leçon, maillon répressif, mais aussi pays hôte des fous de Dieu et autres bandits dans cette région. Ne dit-on pas que l’Aqmi est une émanation du groupe salafiste pour la prédication ? Il sert également de base arrière aux membres de la rébellion touarègue. Pas seulement, les véhicules enlevés ou volés dans la région de Kidal sont liquidés sur le marché noir algérien. Et récemment, il a été découvert un réseau de trafiquants de drogue entre Alger et Bamako. Le voisin algérien a donc bien de choses à se reprocher. Car tout en promettant la fermeté, il reste une terre bien hospitalière pour les terroristes et les bandits. C’est comme si l’Algérie entretenait un commerce interloque dans cette région.
L’Algérie a toujours refusé d’envoyer ses troupes combattre Aqmi sur le territoire malien tandis que
Comme pour confirmer cette citation bien connue dans les facultés algériennes où se trouvent nos compatriotes maliens : «Les pays mendiants n’ont pas le choix».
L’État veut renflouer Jemeni
La nouvelle plairait sûrement à certains, en l’occurrence les sociétaires ou déposants floués de la caisse Jemeni. Mais doit-on pour autant s’en réjouir ? Elle n’est franchement pas enthousiasmante pour nombre d’observateurs. Il s’agit de remettre à flot une caisse qui s’est singularisée par une gestion calamiteuse des ressources mises à sa disposition. On se rappelle les nombreuses entreprises de récolte enclenchées par ceux qui s’estiment floués par cette caisse, pour rentrer en possession de leurs dus. La parade trouvée par l’État, est donc de rembourser les déposants de la caisse Jemeni. Mais le rythme choisi pour ce faire, ne plaît pas à tout le monde. Par exemple : ce client qui, avant la faille de Jemeni et sa mise sous administration provisoire, avait 10 millions de francs sur son compte. Il se verra rembourser progressivement, soit 50 000 FCFA par semaine. Autant dire que Jemeni remboursera son argent sur plusieurs années. Et lui, devra compter sur la magnanimité du ciel pour vivre l’instant magique où il se verra rembourser au centime près. On n’est pas complètement sorti de l’auberge.