En effet, la nécessité d’une solution globale et négociée aux problèmes de la région nord du Mali suscite la mobilisation des parties maliennes engagées dans le dialogue inclusif sous la conduite de la médiation internationale dont l’Algérie est le chef de file. Les efforts intenses sont menés, en tout cas, en vue d’aboutir à un accord de paix global et définitif dont un projet a été remis aux parties, afin de leur permettre de procéder aux consultations requises. Selon le Premier ministre, Modibo Kéïta, qui était à Alger la semaine dernière, le dialogue inter-malien se trouve sur la bonne voie et il y a un fort espoir que les différentes parties arriveront à accorder leurs violons pour une paix durable et définitive au Mali.
En tout cas, le Conseil de sécurité a engagé vivement les parties, à savoir le Gouvernement et les groupes armés signataires de l’accord préliminaire de Ouagadougou, à saisir l’occasion historique qui leur est offerte par les négociations inter-maliennes d’Alger, auxquelles participent l’ensemble des pays voisins et des partenaires régionaux et internationaux concernés, pour concourir à l’instauration d’une paix durable dans la région du nord et celle des pays sahélo-saharien. Réitérant son plein appui aux efforts de facilitation que déploient l’Algérie et l’ensemble des membres de l’équipe de médiation internationale, le Conseil de sécurité a demandé à toutes les parties de faire les concessions qui s’imposent, « dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’Etat malien ».
Il est plus que nécessaire qu’à l’issue de ce 5ème round, les parties maliennes avec le concours des partenaires tomberont d’accord et enteront la hache de guerre.
Signalons que le souhait du président IBK est que la signature du document final se fasse sur le territoire malien.
Badra Aliou