Dérives de l’association « nous pas bouger » à Ansongo / Le médecin chef d’Ansongo échappe de peu à la mort

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Ce samedi 16 novembre 2013, le médecin chef d’Ansongo a fait l’objet de menace de mort de la part des jeunes ” nous pas bouger”. En effet, juste après le retour des personnels de la santé voulu par les autorités de la transition dans le nord du Mali. Le médecin chef d’Ansongo a été l’un des premiers à venir à Ansongo pour gérer des cas de choléra qui commençaient à gagner tous le cercle. Aussitôt arrivé, il a gérer ce mal qui ravageait.

 

Après avoir bien gérer cette situation, il s’est attelé à mettre de l’ordre dans le fonctionnement du CSREF d’Ansongo. Ce qui allait à l’encontre des intérêts pécuniaires du comité de crise mis en place lors de l’occupation de la localité. L’Etat malien ayant décidé de prendre en charge la gestion de ces structures, à travers ses agents, c’est-à-dire les fonctionnaires d’Etat, ces comités de crise ne veulent pas entendre cela. Pour faire échec à cette politique de retour des agents de l’Etat, l’Association « nous pas Bouger » cultive la haine dans l’esprit des jeunes qui veulent désormais que les structures étatiques dans la région de Gao en générale et ceux de l’hôpital de Gao et du CSREF d’Ansongo soient désormais gérer par les comités de gestion qui ont été mis en place lors de la crise du nord. Leur désir est qu’aucun « sudiste » n’ait droit au chapitre, ce qui risquera d’engendrer une nouvelle crise dans notre pays si rien n’est fait.Pour revenir au cas du médecin chef d’Ansongo, un docteur exemplaire et dévoué pour la cause publique, a obligé une ONG espagnole qui avait recruté un médecin dépourvu de toute déontologie médicale. Après avoir constaté d’énormes irrégularités et défaillances dans le travail d’un médecin du nom de Dr DIALLO, il a tenté de lui mettre sur rail, en vain. Ce qui l’amenant à obliger l’ONG MSF-E de licencier le nommé Dr DIALLO, ce qui fut fait. Depuis, le Médecin Chef d’Ansongo n’a plus retrouvé la paix. Après, avoir été agressé en début novembre par l’Association « Nous Pas Bouger » en plus de sa maison qui fut saccagé, il est venu à Gao pour informer ses chefs hiérarchiques, y compris le gouverneur de Gao.

 

C’est ainsi que ce samedi, 16 novembre 2013, le Directeur de Cabinet du gouverneur de Gao lui a instruit de retourner à Ansongo en lui faisant croire que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour son retour. A peine arriver, Dr TRAORE a failli se faire tuer. Il a eu la vie sauve grâce à l’intervention rapide du CB de la gendarmerie pour l’exfiltrer, car il y était parti pour les préparatifs de la formation PCIMA (prise en charges intégrée de la malnutrition aigue). Il est donc revenu le même soir à Gao avec le commandant de Brigade de la Gendarmerie.       Cette situation est intolérable et le manque d’autorité en est la cause principale.En réalité les autorités administratives de la région de Gao sont les premiers responsables de ce chao qui n’existe pas à Tombouctou. Par contre à Gao, ni le gouverneur, ni le préfet ne maitrisent rien. Malheureusement, à Ansongo et le CSREF est pris en otage par les jeunes délinquants, tout comme l’hôpital de Gao.

Affaire à suivre !

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1 commentaire

  1. je n’ai vu un aussi grand menteur comme ce journaliste; tu as totalement désinformé tes lecteurs. J’ai quitté Ansongo, il y a juste deux semaines. Tu parles de ce médecin chef comme un martyr qui revient au bercail. Ce médecine s’est mis à vendre le stock de médicaments qu’il a trouvé sur place en plaçant pour son compte dans les CSCOM; C’est bien lui qui disait qu’il est venu à Ansongo pour l’argent et la femme. Cette phrase a été ventilée partout.

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