Démantèlement d’un trafic de drogue li*é à AQMI : Un espagnol arrêté à Bamako

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 Trente-quatre personnes ont été arrêtées dans le cadre du démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue qui avait tissé des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a annoncé vendredi le ministre marocain de l’Intérieur Taïeb Cherkaoui. Le responsable de cette organisation, de nationalité espagnole, est actuellement détenu au Mali, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse à Rabat.                                                     

    Ce réseau, qui était dirigé par des Espagnols et des Colombiens, recevait le soutien de trafiquants de drogue marocains et entretenait des relations avec AQMI ainsi qu’avec des cartels d’Amérique latine. 

Selon Taïeb Cherkaoui, la drogue en provenance de Colombie et du Venezuela arrivait dans le nord du Mali, où elle était stockée. De là, AQMI lui faisait traverser le Sahara – par la Mauritanie ou l’Algérie – pour l’acheminer au Maroc, voire jusqu’en Europe.

Toujours selon le ministre, entre les mois de mars et d’août 2010, ce réseau a effectué huit voyages qui ont permis d’introduire au Maroc pas moins de 600kg de cocaïne à travers les frontières algérienne et mauritanienne.                                                                                           

 Un complice présumé d’Aqmi aussi arrêté

Un homme présenté comme un complice d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et recherché en Mauritanie où il est soupçonné d’avoir participé à un attentat contre une garnison militaire en 2005, a été arrêté au Mali, a-t-on appris aujourd’hui de source sécuritaire malienne.
"Nous avons arrêté samedi Sanda Ould Boumama, un complice d’Al-Qaïda recherché en Mauritanie", a affirmé une source sécuritaire malienne, sans préciser la nationalité de la personne arrêtée et le lieu de son arrestation. "Il (Sanda Ould Boumama) avait été arrêté en Mauritanie parce que fortement soupçonné d’être impliqué dans l’attentat de Lemgheity (à la frontière nord-est avec le Mali) en 2005. Entre temps, alors qu’on attendait son jugement, il a fui pour venir s’installer sur le territoire malien où il a été arrêté", a ajouté la même source.

Quinze militaires mauritaniens avaient été tués au cours de cette attaque contre une garnison mauritanienne menée par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Le GSPC s’est rallié en septembre 2006 au réseau Al-Qaïda d’Oussama ben Laden et s’est rebaptisé depuis Aqmi.

Des Arabes inquiets pour 2 des leurs arrêtés par l’armée mauritanienne

Une communauté arabe de la région malienne de Tombouctou (Nord-ouest) s’est "inquiétée" hier du sort de deux de ses membres arrêtés, selon elle, en septembre par l’armée mauritanienne après des affrontements avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en territoire malien.
"Un mois après l’arrestation de deux de nos parents par l’armée mauritanienne sur notre territoire, nous sommes sans nouvelles (d’eux). Nous avons une grande inquiétude", indique un communiqué transmis hier à l’Afp. "Sont-ils morts ? Ont-ils été torturés ? Où sont ces deux pauvres bergers", poursuit le texte.

MM. Med Fadel Ould Abba Ousrass et Med Elher Ould Saleck ont été "arrêtés dans la région de Tombouctou les 18 et 19 septembre derniers après des affrontements meurtriers entre l’armée mauritanienne et Al-Qaïda. Aujourd’hui, on n’a pas de nouvelles. On est très inquiet. Certains disent qu’ils sont peut-être morts", a précisé à l’Afp un élu de la région de Tombouctou, Sidi Med Ould Khattri.

Pourtant, lors de son dernier passage au Mali, le président mauritanien avait promis à la communauté arabe de Tombouctou de prendre des mesures d’apaisement", a ajouté la même source.
Venu assister aux festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Mali le 22 septembre, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, avait rencontré à Bamako une délégation arabe du Mali
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AFP     

 

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