Dégradation de la situation sécuritaire à Kidal : Le Conseil National de la Société Civile condamne la pacivité de la Minusma et des forces Serval

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Dégradation de la situation sécuritaire à Kidal
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté jeudi à l’unanimité une résolution autorisant le déploiement d’une force internationale au Mali.

Par rapoport à la situation de Kidal, le Président du Conseil National de la Société Civile (Cnsc), M. Bouréima Allaye Touré a animé, avant-hier mercredi 21 mai 2014 à son siège, un point de presse. Il avait à ses côtés, la première vice présidente du Cnsc, Mme Coulibaly Salimata Diarra, et El Hadj Sidi Konaté.

 

 

Selon le président du Conseil National de la Société Civile (Cnsc), M. Bouéïma Allaye Touré, depuis plus de sept mois que les institutions de la République ont été installées et son fonctionnelles les citoyens n’ont cessé de réclamer de toutes leurs forces l’entame des négociations avec les groupes armés du nord conformément aux accords de Ouagadougou. Il a saisi cette opportunité pour présenter les condoléances de son organisation au Gouvernement, aux Forces Armées Maliennes (Fama), aux familles éprouvées et à tout le peuple malien pour les pertes en vies humaines à Kidal. En plus, M. Touré a dénoncé la situation de zone de non droit dans laquelle Kidal est maintenue, où des individus circulent encore en armes malgré la présence des forces françaises et surtout celles de la Minusma.

 

 

Au nom du conseil qu’il préside, M. Boureïma Allaye Touré a interpellé la mission des Nations Unies (Minusma) par rapport à sa mission principale de stabilisation de la zone, du cantionnement et du désarmement des groupes armés et surtout du rétablissement de l’autorité et de la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire national conformément aux dispositions de la résolution 2 100 du 25 avril 2013 du conseil de sécurité.

 

 

Le président du Conseil National de la Société Civile (Cnsc) a également signalé que son organisation condamne fermément et sans équivoque, les évènements fratricides, douloureux et inutiles provoqués par les groupes armés qui ont conduit à des morts d’hommes, de blessés et à une prise d’otages ce dernier temps, d’abord le samedi 17 mai 2014, suite à la visite de prise de contact du Premier ministre avec les services techniques de l’État à Kidal.

 

 

Aussi, il a mis l’accent sur les événemts surveus le mercredi 21 mai 2014, à Kidal entre l’armée malienne et le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla), appuyé par d’autres groupes armés. Selon le président du Cnsc, son organisation regrette le comportement passif de la Minusma et de la forces Serval face à la dégradation de la situation sécuritaire à Kidal lors de la visite du Premier ministre depuis le 16 mai 2014.

 

 

M. Touré a profité de l’occasion pour exiger : le respect de tous les engagements pris à Ouagadougou particulièrement le cantonnement et le désarmement de tous les groupes armés, la reprise immédiate et sans délais des négociations de sortie de crise avec les groupes armés. Aussi, il a précisé que le Conseil National de la Société Civile (Cnsc) soutient le Gouvernement dans sa politique de sauvegarde de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale. “Nous exigeons la libération de tous les otages. Nous appelons la population à se mobiliser derrière notre Gouvernement et nos forces armées”, a-t-il ajouté.

 

 

Aux dires du président du Cnsc, la société civile malienne n’est jamais restée en marge de la situation de crise que vit le Mali depuis 2012. Aussi, il a signalé que son organisation rencontrera le premier ministre par rapport à la situation du nord afin de trouver une solution.

M. Touré a profité de cette occasion pour démander au gouvernement l’ouverture immédiate du dialogue avec les groupes armés. Selon lui, il faut faire l’audit des accords passés pour déterminer les forces et les faiblesses. Pour M. Touré, il ne faut jamais exclure l’aspect du dialogue.

Tougouna A. TRAORÉ

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3 COMMENTAIRES

  1. La MINUSMA avec à sa tête l’Ambassadeur de France au Mali ont déjà dit devant l’Assemblée Nationale du Mali que:
    1. Elle n’attaquera pas les rebelles et alliés djihadistes;
    2. C’est le travail des soldats maliens de s’occuper de la sécurité à Kidal par la négociation;
    3. Si d’aventure, le Mali essayait la voie armée contre le fantomatique MNLA, il perdrait (sous entendu avec le soutien de la France au MNLA. Et les évènements de mai 2014 à Kidal l’ont prouvé.

    Les choses sont assez claires…

    • la faut d’ortografe franssaise on s’en fout!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Nous sommes des maliens!!!!!!!!!
      Quand est-ce qu’ on va ecrire nos jornaux dans nos langues????

      Sinon concernant le fond du sujet, l’onu et serval ne sont pas la pour securiser le people malien! Ils n’ont jamais assurer la securite la ou ils vont: congo, Rwanda, somalie, Soudan etc…

      C’est aux maliens, aux negres en generale, de se prendre a charge: assurer eux-memes:
      -la securite
      -le Bonheur
      -le developpement, au lieu d’etre des mendicants devant le fmi et autre conneries
      -une justice solide
      etc

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