Cette fois-ci, ce sont les leaders de la communauté touarègue des Dossak à Ménaka qui entendent rallier massivement la plateforme des mouvements d’auto-défense. Cependant, ils seraient dissuadés dans cette tentative de ralliement.
appelons que les tristes évènements du 21 mai dernier, les séparatistes contrôlent une grande partie de la localité de la ville de Ménaka, située à environ 300 km de Gao et 1 500 km de Bamako. Parmi les communautés qui cohabitent figurent les Touaregs Dossak. Une majorité d’entre eux avait décidé de rallier les rangs séparatistes. Ces derniers temps ils se disent déçus et trahis par le MNLA et ses acolytes et opèrent un rapprochement avec les unionistes.
En effet, depuis l’entrée des séparatistes dans la ville, les leaders de cette communauté estiment vivre un véritable calvaire, car les occupants ont été incapables d’assurer la prise en charge de leurs innombrables besoins. Outre la situation sécuritaire qui s’est fortement dégradée, l’école et les centres de santé restent fermés. Sans compter l’eau et l’électricité qui sont devenues une denrée rare. Au regard de l’aggravation de ces pénuries, les leaders de la communauté Dossak, qui avaient accordé leur confiance aux séparatistes, ont décidé de revenir sur leur position. Pour eux, ce dernier ne fait que prôner la partition du pays alors que ce qui les préoccupe le plus, c’est la prise en charge de leurs besoins vitaux. Ils ont aussi affirmé avoir eu des échos selon lesquels ce sont les séparatistes qui entravent le processus de négociation de paix actuellement en cours à Alger.
Pour toutes ces raisons, ils ont massivement annoncé leur intention de rallier les rangs de la plateforme des mouvements d’autodéfense qui, selon eux, sera mieux à même de satisfaire leurs préoccupations. Cependant, cette adhésion pourrait prendre du temps. En effet, en tournée dans la région, le général français Christian Thibault, commandant des forces onusiennes – qui fait déjà l’objet de plusieurs critiques incendiaires pour avoir signé le fameux document à la fin du mois dernier protégeant les séparatistes – est accusé par certains d’avoir rendu visite aux leaders de la communauté des Dossak. Il les aurait dissuadés d’un quelconque ralliement dans les rangs des unionistes au risque de voir leur situation s’aggraver. Si cela s’avérait, le général français ne devrait pas rester une minute de plus au Mali où il est déjà très critiqué. Reste à savoir quelle attitude les autorités et les forces alliées adopteront face à cette situation qui risque d’échapper à tout contrôle.
Massiré Diop
Cet orthographe Daousahak est mieux adapté pour désigné cette population sans problème mais puissant de Ménaka que je dira les plus nombreux. Ils sont calmes, rapides dans la marches, respectueux et qui avaient suivi le MNLA par peur comme la plupart comme les oullenmediens, les teguerert, et autres; Tant mieux si tout le monde commence à comprendre comme léthniede Gamou idnane que seul le Mali est leur seule porte de sortie et dont les plus en vue avec la déclaration de leur AMNOKAL DE KIDAL c’est à dire les ifhoghas. Qu’ils lisent ici ce Mali : JE VEUX CE MALI
Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde de Paix et de Liberté où seul l’Avenir,
Surtout des enfants, est le seul cheval de bataille !
Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde reconnaissant où Seule la femme est la Reine,
Respectée et reconnue dans ses droits de Procréation et de Bonheur !
Je voudrai ce Mali, mon pays, ce Mali de la Joie, du Bonheur,
De l’Amour des uns envers les autres, sans calculs ni de rejet de l’autres de par la couleur de sa peau
Je voudrai, pourtant ce Mali qui s’éloigne chaque jour de moi,
De toi et de moi, dans ce monde qui se perd chaque jour !
Oui, mais c’est vrai ! Je voudrai ce Mali où le chat affamé caresse les petits de la souris et,
Non ce Mali où la souris cherche, toujours, un trou pour y cacher ses petits!
Ce Mali, que je rêve, est là, tout près de moi, de toi et de tous contre la partition,
Contre l’esclavage, contre les tiraillements politiciens pour des fins personnels !
Ce Mali qui ne me parle pas de Kidal touareg ni de Ségou bambara ni de Kayes kassoké,
Ni de Sikasso Sénoufo mais du Mali des maliens ouverts à tous les africains et du Monde
Servant de Refuge à tout homme de Paix, épris de Paix, soucieux du bonheur des autres,
Les autres, pour qui, il sait, qui l’enteront un jour dans sa derrière demeure comme ils l’ont accueilli.
Je veux ce Malien de ce Mali lointain, si loin, si possible par toi et par moi
Ce Mali cultivateur de la Paix pour répondre aux 4 lettres qui forment son nom
De Modèle Africain pour la Liberté des Idées,
Des idées quelles soient religieuses, politiques, culturelles.
Ce Mali de Peulh dormant sous le hangar de la forge du Forgeron,
Ce Mali du dogon toujours respectueux de sa colline sous le rire du bozo sur le fleuve,
Ce Mali du Minianka et du Sénoufo, ce Mali du Sonrhaï et du Dogon,
Ce Mali du tamasheq réfléchi envers le Bellah son proche de tout temps !
Et NON, ce Mali de l’opposition aveugle et stérile rejetant tout du Pouvoir,
Et NON, ce Mali du Pouvoir qui abuse de sa puissance pour tout écraser
Au détriment du bonheur du Peuple, ce Peuple de malien meurtri
Ne courant que derrière sa survie, sa survie menacée par les simagrées.
Oui, c’est ce Mali que je veux comme toi, Malien de souche,
Ce Malien qui endure sachant quand, où et comment se soulever,
Ce Malien, donneur de leçon de Paix, d’hospitalité et d’Amour,
Ce Malien qui vend tout sauf son honneur, sa dignité, sa fierté.
Oui, Moi, je veux ce Mali du malien conscient, droit dans ses bottes,
Ce Mali de la malienne fière de son appartenance et de son identité
Dans son boubou blanc de Bazin parmi les femmes du Monde
Pour ne vulgariser que sa beauté, sa splendeur, sa fierté d’être femme.
ADAMA SIDIBE, « Je voudrai bien ce Mali du Malien fier de l’être »
Nous invitons les leaders Daousahak à s’engager sans réserve dans le processus de paix pour un Mali unitaire.
Le MNLA n’a rien à voir avec le developpement et l’amélioration de nos cotidiens ils sont venus pour la partition et veulent imposer l’appellation Azawad pour avoir un prétexte à un futur conflit.
Azawad reconnu comme appellation dans un document,dites vous que ce document condamne ne pas apporter une paix même éphémère.
Le gouvernement parle de décentralisation et de developpement le MNLA parle de Azawad et n’a pas hésité un moment à dire que son problème n’est pas une question de developpement mais de création de Azawad,et c’est cette création officielle qu’ils veulent insérer dans l’accord.
Nous espérons que la France ferra tout pour accompagner le processus de paix et s’abstiendra de tout acte pouvant faire durer cette crise.
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