Déclaration des membres du Conseil de sécurité lors de la conférence de presse clôturant leur déplacement au Mali.

3

–     Une vue du présidium de la Délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies   

 

Nous constatons une volonté manifeste de la part de tous les acteurs maliens pour trouver une solution durable à la crise récurrente au Mali.

 

–         Nous réitérons notre disponibilité — à travers le Représentant spécial du Secrétaire général et la MINUSMA — pour soutenir les efforts des parties maliennes.

 

–         Nous félicitons les parties pour les avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord, en particulier des discussions au sein du CSE et de la CTMS qui ont abouties à des avancées concrètes (libération de sites, de quelques prisonniers, le début du processus de cantonnement).

 

–         Nous avons noté un certain ralentissement dans le processus ; mais suite à nos réunions avec les autorités maliennes, les groupes armés, la société civile et l’ensemble de la communauté internationale présente au Mali, nous sommes encouragés du fait qu’il y ait une volonté d’aller de l’avant.

 

–         Nous exhortons les parties à entamer des discussions inclusives en vue d’une solution durable sans préalables. Il est impératif de lancer ces discussions dans les plus brefs délais et avec un calendrier précis. Ce cadre politique est nécessaire pour consolider les acquis sécuritaires ; pour stimuler le processus de cantonnement et enfin aboutir à un véritable processus de DDR.

 

–         Nous soutenons tous les efforts des partenaires bilatéraux et multilatéraux à contribuer à cette fin et encourageons la participation des partis dans les séminaires sur les leçons apprises, le cantonnement et le développement.

 

–         Nous devons rester vigilant ; surtout dans un contexte de défis asymétriques. L’absence d’un cadre politique inclusif risque d’être exploitée par des « fauteurs de trouble ».

 

–         Nous encourageons le gouvernement à continuer à déployer l’administration particulièrement au nord afin de rétablir les services sociaux de base.

 

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. “…Nous exhortons les parties à entamer des discussions inclusives en vue d’une solution durable sans préalables…”

    👿 Ne soyez pas hypocrite !

    Vous,membre du conseil de sécurité, individuellement pris, à la place de IBK, vous négocierez avec un groupe de rebelles armés ?…le préalable doit être le désarmement et le cantonnement des rebelles, comme le stipule l’accord de Ouagadougou…

    😈 On se laissera pas faire, le désarmement d’abord ou rien…

  2. Les représentants de l’ONU (Conseil de sécurité) sont entrain de préparer une guerre civile au Mali si non le génocide Touareg pour pouvoir justifier leur présence au Mali. Reprendre le dialogue autour de quoi si ce n’est l’indépendance de la république fantomatique. je pense que la reprise du dialogue sincère ne concerne que la redéfinition du mode de financement des projets et programmes des régions nord du Mali pour un développement socio économique des populations concernées. Le redéploiement des anciens combattants dans la vie socio-productive (artisanat, élevage, agriculture, …). Les conclusions de la mission du conseil de sécurité de l’ONU devraient concerner les orientations signalées si dessus sans quoi cette mission n’a aucun sens si ce n’est le soutien des groupes armés au Mali. Le MNLA qui n’a pas pu conserver sa courte victoire sur l’armée malienne doit prétendre quoi encore si ce n’est la culture du désordre, de l’insécurité totale, du trafic d’armes et de drogues.

Comments are closed.