Il s’appelle, ou du mois, s’appelait Hama Ag Sidi Ahmed. Sa tête a été retrouvée par des forains à Zouera à 20 kilomètres d’Essakane.
Le déserteur a été énlevé le 16 septembre dernier avec quatre autres membres de sa famille dont son père âgé de 70 ans par Al-Qaïda au Maghrebislamique (Aqmi). Ils étaient tous soupçonnés par les assaillants d’être les informateurs de la France (opération Barkhane) et de la Mission onusienne au Mali (MINUSMA).
Les quatre autres personnes ont été libérées, visiblement mises hors de cause par AQMI. L’ex-caporal de l’Armée malienne n’a pas eu autant de chance. Il a été décapité et sa tête exposée au regard des forains en guise d’avertissement pour d’éventuels informateurs. Une méthode en vigueur dans l’Etat islamique en Irak.
B.S. Diarra
Dommage qu’aucune autorité n’ait dit mot à cette barbarie pour donner la position du Mali et le soutien à sa famille!
Que son âme repose en paix. Cet acte de violence de barbarie d’une autre époque doit être condamnée vigoureusement et sanctionnée.
On attend toujours la réaction de nos autorités, promptes à pleurer sur les martyrs des autres, tout en ignorant les leurs. Pas plus qu’il y a deux jours le monde entier s’est ému de la décapitation d’un français tout aussi barbare . Au même moment personne ne sait qu’AQMI tue au Mali. Pauvre Afrique, pauvre Mali !
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