De vous à moi : Le Diable, encore le diable

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La France n’est pas intervenue dans notre pays pour de simples raisons humanitaires, elle est venue pour ses propres intérêts. Voilà la triste litanie dégoutante qu’on tente de servir aux maliens dans certains cercles malsains du Mali, pardon de Bamako. Ailleurs, dans le Mali profond, on n’a pas fini de remercier cette France qui a couru  à un appel de détresse venant d’un pays ami par le canal d’un autre pays ami. La Côte d’Ivoire du président Alassane Ouattara.

Sory Haidara dirpub “La Nouvelle Patrie”

Qu’aurions nous été, si, Dioncounda en cette funeste après midi de jeudi, dans la belle bourgade pratiquement occupée de Konna, des colonnes de djihadistes travaillant à l’étape suivante, celle de Mopti – Sevaré, n’avait eu la promptitude de se saisir de son téléphone pour alerter Ouattara ? Au même moment, n’est- ce pas des maliens apatrides qui concoctaient diaboliquement un machiavélique plan visant à remettre la république à genou, en exécutant de sang froid sous le fallacieux prétexte d’une bavure, ce président qu’ils n’ont jamais accepté et qu’ils voudraient voir partir, qu’importe la manière.

Fidèle dans ces amitiés, cette France républicaine jusqu’au bout des ongles et absolument réfractaire à l’existence des réseaux narco-mafieux, n’a pas tremblé. Elle n’a pas hésité dès qu’elle a reconnu l’imminence du danger. Elle a volé avec ses avions, ses soldats et son intelligence au secours d’une république en danger de mort. Peu après l’appel à la prière du Fitr, elle était à Sevaré, ramenant le doux vent de l’espoir et de l’espérance. En ces instants précis, le message de l’occupation de Mopti – Sevaré était parvenu aux populations du Kounari. Les djihadistes qui campaient triomphalement aux environs de Fatôma, à moins de 5 kms de Sevaré, le dernier verrou sécuritaire, objectaient d’officier le ‘’Djouma’’, la prière du vendredi 11 janvier au cœur et dans toutes les mosquées de la Venise, donc sur toute l’étendue du Kounari, la cité de Sekou Ahmadou et tant d’autres grands chefs peulh.

N’est-ce pas ce message qui avait commencé à vider Mopti – Sevaré où, il n’était plus possible de trouver un car voyageur pour fuir encore moins du carburant pour les rares personnes qui disposaient de moyens de transports personnels. Mon Dieu, n’est-ce pas les ronronnements des gros porteurs français qui déversaient leur plein de matériels et d’hommes sur le tarmac de Sevaré –Hambodedjo qui ramena la tranquillité, partant la joie et l’espoir ?

Aujourd’hui que cette France pratiquement en fin de mission parce qu’ayant pratiquement tout libéré, que ces voix d’une certaine époque, tristes et humiliantes, cherchent à reprendre du service en voulant faire croire on ne sait à qui, l’image hideuse d’une France colonisatrice.

Dieu aime le Mali et c’est pourquoi, il a béni et diligenté l’arrivée des troupes françaises sur son sol pendant qu’il était encore temps. Cette France demeurera ici, au Mali, à nos côtés tout le temps que durera sa mission de  délivrance et de rétablissement d’un nouveau pouvoir républicain et démocratique qui sortira des entrailles de scrutins législative et présidentiel propres, sans influence notoire, sans irruption brutale d’aucune autre force occulte. Tout comme en Côte d’Ivoire.

Le Mali, notre Mali est absolument et éternellement reconnaissant à la France, celle de François Hollande, le Charles De Gaulle du Mali d’aujourd’hui, le Mali qui vient juste d’échapper à sa destruction.

Mais que le diable et ses suppôts qui viennent de subir un cinglant revers avec l’arrivée des troupes françaises dans notre pays restent tranquilles. Ils ne déstabiliseront désormais aucun régime. Le Mali et ses institutions sont sous la protection de la France amie.

Sory de Motti

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