De l’islamisme à l’indépendantisme : La vraie face d’Iyad

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Son “djihad” contre le mouvement séparatiste de MNLA était perçu comme une bouée de sauvetage pour le Mali uni et indivisible. Aujourd’hui, Iyad révèle sa vraie face de rebelle indépendantiste.

Iyad Aghali

Beaucoup de Maliens avaient vu aux islamistes, notamment en Iyad Ag Ghaly et ses compagnons, des pyromanes-sauveurs quand ils s’étaient fièrement inscrits dans la République du Mali, en s’opposant à leur ancien allié criminel de MNLA, qui courait éperdument derrière une République chimérique de l’Azawad.

Nous avions rencontré beaucoup de Maliens qui disaient qu’à quelque chose malheur est bon, puisqu’Iyad était en train de sauver le Mali d’une scission à la soudanaise. C’est dire qu’ils ont beaucoup savouré les succès des campagnes militaires des islamistes contre la bande des aventuriers MNLA.

Il y avait de quoi faire jubiler un Malien, d’autant plus que le discours des djihadistes était au moins parfumé à l’encens patriotique par le fait qu’ils n’aspiraient qu’à instaurer la charia sur l’ensemble du territoire malien, de Kayes à Kolondiéba.

Au moins un tel discours à un moment où le MNLA venait de proclamer unilatéralement la fameuse République de l’Azawad mettait du baume au cœur des Maliens, à 95 % musulmans. On avait même appris que le Premier ministre de l’époque, Cheick Modibo Diarra, avait tellement eu goût à ce discours qu’il aurait dit qu’il ne voit pas de problème à ce que le Mali devienne une République islamique !

On croyait en la sincérité d’Iyad et de ses compagnons de demeurer Maliens. Et quand ils avaient fini par renoncer, au Burkina aussi bien qu’en Algérie, à leur interprétation cruelle de la charia en promettant de respecter les droits de l’Homme et les libertés religieuses, on croyait c’était fini le calvaire malien.

Mais c’était mal connaître la nature d’Iyad. Vous l’appelez aujourd’hui cadi de la religion musulmane ou jihadiste ? Pourtant que c’est autre temps, mais les mêmes mœurs chez Iyad ! Il a été rebelle sécessionniste dans les années 1990 avec les mouvements hétéroclites indépendantistes du genre : Mouvement populaire de l’Azawad (MPA), Front islamique et arabe de l’Azawad (FIAA), FPLA, etc.
Il a encore d’autres trophées et pas des moindres : mercenaire devant l’Eternel à la solde de feu Kadhafi et ayant trainé sa bosse dans plusieurs foyers  de guerre à travers le monde. C’est dire que l’homme est un rebelle dans l’âme et était connu jusqu’en début 2012 comme ancien rebelle sécessionniste, négociateur attitré dans l’industrie des otages installée au Mali par Aqmi.

S’il s’était mis dans un manteau religieux et prétendait mener un djihad pour tout le Mali, certains disent que c’est à défaut d’avoir été porté à la tête du MNLA et qu’Ançar Eddine n’est qu’une dissidence en fait. Aujourd’hui, l’homme révèle sa vraie face d’indépendantiste en prétendant à une large autonomisation d’un Azawad sous charia.

On retrouve encore le nom Azawad pour lequel le MNLA a été banni au Mali. On n’aura compris que l’homme n’a fait que retourner à ses premières amours, la religion n’étant en l’occurrence qu’un prétexte. En réalité, l’homme est un vrai rebelle qui veut activement participer à la redistribution des cartes dans le Mali futur.

Sinon il doit se convaincre qu’une République de l’Azawad n’existera jamais. C’est Cheick Modibo Diarra, ancien Premier ministre qui l’a dit. Ses devanciers l’ont appris à leurs dépens.

Abdoulaye Diakité

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7 COMMENTAIRES

  1. Un bai.seur professionnel et insatiable il faut ajouter. L’Islam n’ai que façade pour ces trafiquants patentés de drogue qui ne pensent qu’à faire du fric en pagaille avant la fin de l’aventure, car ils savent que ça finira bientôt.

  2. Le MALI ne doit j’aimais avoir confiance à ALGERIE et la MAURITANIE les deux pricipales apuis des bandits contre le MALI. pandant la prémiere partit de cette guerre les renforts de MNLA venaient de la MAURITANIE, les bléssés et les corps etais emmèner et soigner en mauritanie et en mème temps il ya le témoingnage que un militaire MAURITANIENS à belle et bien sorti dans sa bouche que lui il à participer la guerre de AGHELOC.
    Les responsables MALIENNES doivent comprendre que ce que la parole d’un hipocriste est le contraire de sont comportement.
    C’est algerie qui à été le premier pays a envoyer ses militaires sur le térritoire Malien en disant que c’est pour apuyer l’Armée Malienne et ala fim on a vue que c’est cet mème algerie qui à été le prémier pays a réfuser la presance des forces étrangés au Mali.L’ALGERIE EST ENTRAINS DE DÉPENSER DES MILLIONS DE DOLLARD POUR CORROMPURE CERTAINS RESPONSABLE DE LA COMMUNAUTÉE INTERNATIONNALE POUR EMPÈCHER UNE INTERVENTION MILITAIRE CONTRE LES BANDI

  3. Au fond, cette photo est de Iyad?
    Verifier svp, la presse!
    N’en rajouter pas à nos peines avec vos confusions…

  4. Avant d’égorger ce satan il ne faudrait surtout pas oublié de l’amputer avec tous ses compagnons 😈 😈 😈 😈
    Merde merde merde on est vraiment fatigué maintenant de ses SIADJOUGOUDENNOUNOU 😈

  5. LA VRAIE FACE D’IYAD C’EST:
    UNE FACE D’IVROGNE,
    UNE FACE DE MALHONNÈTE
    D’INGRAT,
    UN PARASITE
    UNE PUNAISE
    UN CANCRELA,
    UNE VERMINE,
    UNE PUNAISE
    UNE GALE..
    DE PROFITEUR..
    IL N’EST PAS MALIEN..
    IL FAUT LE PULVÉRISER.. 😈
    IL MÉRITE D’ÊTRE EUTHANASIÉ CE MALHONNÈTE. ÉNERGUMÈNE

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    07-01-2013 22:29 -Dernière minute: L’armée malienne lance l’offensive contre les islamistes à Mopti

    L’armée malienne a décidé de contrer l’avancée des combattants islamistes. Alors que le groupe Ançar Edine a quitté la ville de Tombouctou hier, pour envahir Mopti, l’Armée régulière du Mali leur a coupé leur route. Il s’en est ainsi suivi des accrochages acharnés.

    PressAfrik après plusieurs recoupements peut présentement confirmé que l’armée malienne a lancé l’offensive. Sa source en contact direct avec des militaires a fait savoir que des combats font rage aux abords de Mopti depuis les alentours de 16h. Les combats se déroulent, en effet, vers Kona.

    Cette contre-attaque de l’armée malienne a amené les islamistes à se retrancher actuellement à Borie à quelques 55 Km de Kona avec une cinquantaine de véhicules.

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    Conflit au Nord du Mali : La Mauritanie en situation d’alerte

    La visite du Premier ministre malien en Mauritanie s’inscrit dans l’urgence de l’intervention militaire au nord qui se prépare activement et dont la Mauritanie a un rôle de premier plan à jouer. Même si elle n’envoie pas ses troupes , elle déploiera ses unités dans un ordre de bataille très serré pour contrer les intrusions de combattants issus des différents groupes qui se battent contre l’armée malienne.

    Mais ce que veut surtout le pouvoir de Bamako c’est l’implication directe de Nouakchott dans cette guerre. Les déclarations du Premier Ministre malien ont mis l’accent sur cette participation active de la Mauritanie dans le dispositif de guerre concocté par les pays de la Cedeao avec l’aide de la France et des Nations-Unies.

    « Le Mali a-t-il souligné souhaite que la Mauritanie s’engage encore plus fort dans la résolution de la crise malienne », lors d’une visite effectuée ce dimanche à Nouakchott au sortir d’une audience avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Les préparatifs d’une intervention militaire internationale sont en cours pour déloger les groupes armés du Nord malien.

    Le 20 décembre, l’ONU a approuvé le déploiement d’une force internationale au Mali, sans préciser de calendrier mais en indiquant qu’il se fera par étapes tout en exhortant au dialogue avec ceux qui rejetteraient le terrorisme et la partition du Mali.

    Le premier Ministre Diango Cissoko a par ailleurs indiqué avoir remis dimanche à M. Aziz un message de fraternité et de remerciement de la part du président intérimaire malien Dioncounda Traoré, en rappelant que la Mauritanie abrite plus de 100.000 Maliens réfugiés depuis l’éclatement de la crise dans le nord du Mali, mi-janvier 2012. « Ces réfugiés se sentent comme chez eux, et le gouvernement mauritanien les traite avec une attention particulière, il était important que je vienne le remercier de cette marque d’attention », a-t-il conclu.

    La Mauritanie en alerte

    A mesure que les préparations d’une intervention avancent, la Mauritanie continue d’accueillir des vagues de réfugiés. La situation commence à prendre une nouvelle tournure avec l’arrivée de combattants issus du MNLA chassés par les troupes d’Ansar Dine et qui n’ont d’autres voies que de trouver une terre d’asile en Mauritanie.

    La donne sécuritaire va prendre une tournure encore plus complexe pour un pays qui doit d’abord sécuriser ses frontières contre les bandes de terroristes et de narcotrafiquants. L’arrivée de combattants en désertion aggrave davantage la situation. L’armée mauritanienne est en train de renforcer ses dispositifs dans toutes les zones sensibles sur un rayon se situant à des centaines de kilomètres.

    Des armes contre l’asile

    Dans son discours du nouvel an, le Président de la République malien par intérim, Dioncounda Traoré n’a pas été tendre avec les groupes armés qui occupent depuis janvier 2012, les deux tiers de notre territoire national constitués des régions de Kidal, de Gao, de Tombouctou et d’une partie de la région de Mopti.

    Il s’agit des « irrédentistes, des terroristes (jihadistes et autres salafistes) se réclamant de l’Islam mais en réalité tenant d’un anti islam intégriste et rétrograde, des narcotrafiquants et d’autres acteurs du crime organisé et transfrontalier » a-t-il jugé, qualifiant les infiltrés d’ignorants heurtant la conscience nationale, humiliant les populations, violant nos femmes, s’attaquant à la culture millénaire et jetant sur les routes de l’exode femmes, enfants, jeunes et vieux dans le cadre de la mise en œuvre de leur projet.

    « La guerre contre les terroristes se fera plus tôt qu’on ne le pense et l’armée malienne y jouera les premiers rôles. Elle sera aux avant postes et elle se prépare activement conformément à sa vocation à entreprendre dans un avenir proche la reconquête de notre dignité comme Etat et de notre souveraineté comme territoire. Telle est sa mission historique et elle ne s’y dérobera pas », selon le chef de l’Etat intérimaire malien.

    C’est assurément cette situation de pré-guerre, de l’intervention militaire internationale de plus en plus d’actualité, que les rebelles ont décidé de battre retraite avant qu’il ne soit trop tard, surtout que, légendaire par son hospitalité, la Mauritanie a ouvert hier et aujourd’hui ses frontières à tous les maliens qui veulent s y réfugier, à condition bien sûr de rendre armes et munitions.

    Dans cette psychose que des dizaines de combattants du MNLA s’étaient rendus, “avec armes et bagage”, samedi dernier aux forces mauritaniennes, non loin de Bassiknou sur la frontière avec le Mali. “Les combattants du MNLA ont été autorisés à entrer en territoire mauritanien après avoir remis leurs armes et leurs voitures à l’armée mauritanienne”, indique-t-on de même source en précisant qu’ils “ont remis 25 véhicules 4X4 avec l’armement lourd, les armes légères et les munitions de divers calibres qu’ils avaient en leur possession”, vraisemblablement.

    Cette source n’a toutefois pas précisé le nombre exact des combattants du MNLA ayant rendu leurs armes aux forces mauritaniennes. Un gradé de l’armée mauritanienne, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat a précisé que “les combattants du MNLA, une fois désarmés, ont rejoint le camp de M’bera, près de Bassiknou”, dans l’est mauritanien, où plus de 100 000 réfugiés maliens ont été installés depuis l’éclatement des hostilités dans le nord du Mali.

    C’est donc à un afflux massif, qui promet de s’accentuer dans les prochains jours que la Mauritanie assiste, pour servir de refuge à des rebelles craignant d’être arrêtés et traduits par le propre pays. Mais, cette reconversion fait-elle perdre à ces rebelles leur passion de reprendre les armes par d’autres moyens qu’ils connaissent pour les diriger contre leur hôte.

    Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

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